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    Quand tu pars, tu as enterré virtuellement ceux que tu aimes. Et quand tu apprends comme lui que tes parents viennent de mourir, ton deuil est doublé. Alors ton grand voyage aux Hespérides devient ridicule derrière ceux qui ont pris un Aller simple .

    Les voyageurs sont les êtres les plus à plaindre dans ce monde . Ils partent pour oublier la tristesse et découvrent qu'elle est toujours là avec son visage persistant comme le parfum d'une femme qu'on a aimé de toute son âme. Une dernière nuit d'amour .

    Il n'avait jamais assisté aux enterrements de ses parents à des milliers de kilomètres de ciel bleu .Même en rêve ,ils n'osaient venir le déranger. Parfois il suppliait silencieusement Celui dont il avait appris l'existence pour justifier la notre et l'éducation subie dans l'enfance. Celui dont on le terrifiait pour calmer son caractère insupportable. Celui qui justifiait les coups reçus quand il se mettait à blasphémer. Ce n'était plus un mot, mais une réalité écrasante , sans être oppressante. Il le suppliait , même dans sa révolte la plus profonde. Attitude masochiste ? Non, plutôt l'incompréhension d'un paradoxe. Dans le sanctuaire de son moi le plus secret, il savait qu'il était là, présent, bienveillant gardien merveilleux de sa vie . De la vie.

    Le sourire de soi. Il lui arrivait de se sentir orphelin ,atroce sentiment,perdu de son  absence, de son invisibilité...près du Lotus de la Vérité.

     Extrait « Relevé psychiatrique d'un Anonyme».Mohamed Aib.

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    Démocratisation de la culture

    je reve  du jour ou l'on pourra acheter à crédit remboursable sur cinq ,dix ou vingt ans ,les livres que l'on veut ,nécéssaires à notre dévellopement. Pas de livres généralistes que l'on faux brade aux sorties de bouches de métro,mais tous les types, genres de livres. Ceux qui sont enseignés dans les universités ,instituts ,écoles d'ingénieurs...Si les marchands de meubles usent de cette formule depuis longtemps ,alors pourquoi pas avec le livre comme produit ? Les riches peuvent se payer une culture mais pas les pauvres. La connaissance est une arme redoutable .Aucun pouvoir ne peut s'exercer sans elle. C'est triste de constater encore ce phénomène dans une société qui se veut démocratique. Les philosophes grecques allaient à la rencontre de leurs élèves.Maintenant c'est l'élève qui va vers le maitre,sans oublier de payer la facture au portillon.La lecon antique n'a pas été retenue.Le business de la formation est devenu très lucratif.C'est dans l'éducation que se renouvelle le pouvoir au sens large.le creuset des futurs décideurs.L'internet est bourré de sites payants.Dans le domaine informatique ;les compagnies inventent des certifications dont la prescription ressemble étrangement à celle des médicaments.La durée de vie du produit est conditionnée par une obsolescence organisée des produits informatiques et du savoir faire technique,frustrant les accompagnant. Bonjour les dégats collatéraux.

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  • Photo d'un cireur "un yaouled"qui faisait vivre toute une famille sous le joug de la colonisation.Il fait partie de notre mémoire collective .Nous n'oublierons jamais comment le Colonialisme à traité nos enfants courageux .Un seul héros:le peuple .


    Vent du Koudia

    M'cid fatah, la  falaqua redoutable

    Beignets croustillants du Tounsi

    Cinéma de quartier, airs de Bombay

    Nous étions tous Géronimo

    Surf sur les escaliers de la Casbah


    Citronnades, Place de Chartres

    Soldats sénégalais claquant leur solde

    Bab-azoun, refuge des Oulémas et des bijoutiers

    Boutiques de Sidi Abdellah

    Djemaa lihoud , synagogue incongrue

    La saignée ; exorcisme masculin.

    Barbiers des escaliers siamois

    Odeurs exotiques sgdg

    Sidna ramadhan approche ; Alger devient sensuelle

    Brise de mer sur le djebel koukou

    Chantale , erroumia , n'est pas pour les yaouled

    Interdiction d'aimer, d'afficher

    Kermesse populaire à la mairie

    Seul , tuméfié , sur le ring à boxer ma solitude

    Dar el ghoula a Sidi bish 

    Les siakines viennent de passer

    Sirènes du port, contrechant des remorqueurs

    Charlie chaplin enchanteur

    Cigarettes à la criée Hao Melia, Bastos lietkieef

    Bandes dessinées, ronda interdite

    Soupli ou ekcheff ! Bezga !

    Traîner dans les souks

    Cireurs malicieux au Square bresson, vendeurs de m'hadjeb

    Scouts El falah, Sidi Abderahman

    Premiers baby-foot , premières claques sur la gueule !

    Le cirque Amar nous ramène Zavata

    La mode était au Picasso

    Sedjiourat ensoleillée

    Nordine rêvait d'une puch rouge

    Marins pomponnés quêtant la rue N'fissa

    Pudique Mosquée Sidi m'hamed cherif

    Ma tante et mon douro perdu dans la cour

    Rue de nuit. Zenkat leqtout

    Soustara. L'ecole Sarrouy

    Enfants accroupis sur le perron 

    Mustapha, mon frère comme tu me manques ce matin.

    Gargotiers, rue de la lyre. Le marché

    Les paras peureux, arrogants bien nourris

    Dolma technologiques

    Des James Dean pour indigènes

    Attentas annoncés pour ce soir

    Derniers symptômes du sevrage colonial

    El harki rahou marqué

    Coloriage en secret du drapeau

    Dockers ; la Casbah pleure et retient sa rage

    Décompte des minuteries

    Les soutanes deviennent discrètes


    Amori a eu 18 balles sur sa chemise pour tes 18 ans

    Tata Fatima , cesseras tu  de pleurer après ta mort ?

    Ballet funèbre des ambulances ensanglantées

    Lucioles d'espoir. Maison natale plastiquée dans la nuit .

    Nous chanterons à voix basse Ali la pointe.

    Bateaux, mouchoirs maladroitement agités

    Le Kairouan, s'éloigne ; la baie est triste

    Sirènes, les clandestins se taisent

    Les guezanats tatouées délient la langue

    Henné, œufs et le cash

    Nos djinns en chômage face au colonisateur

    Jamais aux amants décus.

    Boulevard joyeux des hirondelles frivoles

    Le pain sera partagé avec nos voisins

    Chapelets, lecture têtue ; angoissée du Coran

    Escaliers de l'opéra, talebs et femmes accroupies

    Zoudj ayoun et le cul des possédées

    7 petites vagues et puis s'en vont

    Bab el djedid, fantôme des brocanteurs disparus

    Carcasse d'avion, trophée aux Tagarins

    Serkadji  n'est pas loin, la finga a disparu

    Allah akbar des condamnés à mort

    Ceux qui tremblent pour un oiseau

    El badji avait sa guitare et son pot de basilic

    Enfants heureux de jouer dans un cockpit rouillé

    Kermesse sous un rempart de la Casbah

    Ya hammam ellouane ya sidi Slimane

    Cheikha Remiti chante au bord de l'oued

    L'amour, l'oubli, la Pills baveuse

    Frites et merguez au charbon

    Révoltes joyeuses.

    Course des zoufris ; Salat el maghrib 

    Vite le poisson encore frais

    Fourneaux à pomper à épingler

    Colliers de jasmin sur le cou des adolescentes

    Feuille de menthe dans une narine : sourire de nos vieux

    Bruits nasillards. Musique de el anka


    Patisserie de Zinet ; fleur d'oranger

    Meknassia éternelle, langoureuse

    You-you des vierges en floraison

    Danses à notre Liberté.

    Derboukas déchaînées .

    Serkadji et Lambèse seront détruits

    H'ssina la chienne dingue de khalti h'niffa

    Corvée d'eau du puits à pomper

    Joueurs de tchecktchika sous tension

    Couteaux à cran d'arrêt, Okapi ouverts secrètement

    Vendeurs de Mhadjeb à la sauvette, les américaines font la moue

    Bientôt le Ramadhan, les bougies, l'encens

    Pétards, visite des malades et salut aux morts.

    Karantika et bagnats chez Mme ferra

    Ammi said, brochettes savoureuses

    Oublades frétillantes, clair de lune

    Bouqalats ; fabuleuse dérobée des âmes meurtries

    Parasols multicolores

    Puis la Madrague en Septembre

    Café salé. Eau coupée

    Suédoise traînant maladroitement son fennec sur la plage

    Nancy, ton Raspoutine a résisté plus que moi

    Charme d'un hiver complice

    J'ai passé ma jedba khalwi


    Héritage de ma djellaba

    Erreur d'aiguillage du Destin

    Peinture ratée, rue des Seigneurs

    Mort à l'arrivée

    Paris, rue de la Gaîté Montparnasse

    Reer vers la chambre universitaire

    Frais de mission : zéro.

    Toilettes étroites, bruyantes

    Couloirs, écouloirs humains

    Manchons au fromage, thon à la cathalane

    Fondue savoyarde ; avances gourmandes

    Guitariste, quarantaine en crise

    Heureux comme un âne dans la pampa

    Zoom sur tes yeux

    Emballage de mon triste voyage .

    Hôtel à Belfort 

    Chocolat suisse et bière bruxelloise

    Saoulographie avec ma barmaid punk

    Oublier l'usine, ses éternels figurants de métropolis

    Baba salem dans ma tête

    Maman grille le café réconfortant

    Terrasse, tapis ruisselants ; la glissade et les enguelades

    Amour éthylique, barbouille émotionnelle

    Le départ était toujours au rendez vous.

    Déceptions. Amertume ; arrière-goût de grenade

    Boire, marcher, courir


    Mets ton chèche et cours

    Cours enfoiré, cours !

    Y'a du ketchup sur ta cravate

    Le tapis de prière m'attend

    Marathons de prières en salle d'attente

    Aveugle .Voir, sans regarder.

    Centre Pompidou ; oui pompez tout de l'Afrique

    Et si on te violait ta grand-mère l'Europe ? hein ? hein ?

    Groupe des Andes sur le parvis

    Cracheurs de feu, amuseurs polyglottes

    Amanda avorte pour garder sa job

    Retrouvailles ; clapotis des anecdotes.

    Les sous en as tu ?

    Hôtel, garçonnière , quartier chinois

    Nouilles piquantes , nihao sensei !

    Fond de bouteille de whisky

    Chromes toi les dents et attaque

    Pyjama sur le bord du lit

    Radio à fond ; du rock et la chicha

    Oum kaltoum, les camps de réfugiés

    Mimétisme des embrigadés

    Sexualité de bestiaire ; insulte à notre noblesse

    Sabra et Chatilla ; nouveaux charniers      cachères . Thora militarisée

    Les cèdres du Liban se maquillent au napalm

    Marcher, fumer du hasch, traverser le temps

    Ablutions, trêve de soi

    De toi.

    Tunis

    Avenue de France 

    Incolore, inodore

    Gares pleines, mosquées vides.

    Librairies digérées par les gargotes.

    Barbes Rochechouart

    Pin pon éternel des flics en mal de ratons

    Zetla partout

    CRS et chiens de meilleure race

    Trains de banlieue taggés a mort

    Voleurs à la tire

    Crétins de barmans jouant à vie aux supérieurs

    Métro sale, bruyant ...fascinant

    La Seine miroir tranquille des Octobre assassins

    Mes amis bouquinistes, bourlingueurs

    Le marais, rue du Diable

    Musulman en redingote

    Faire chier les bigots et les bigotes


    Fine pluie ; air de timidité

    Pont Marie traversé chaque soir

    Le sexe en bandoulière

    Provoquer la fortune dédaigneuse

    Dolorès, le Louvre, Soirée au Fauconnier

    Visa pour nous revoir, jamais obtenu.

    New York, Manhattan

    Brooklyn des pushers   menteurs


    Madison square Garden, petit jardin

    Surtout ne pas fredonner mon -strangers in the night !

    Epuisé au petit jour frileux

    Le port. Porte-avions assoupi

    Derniers clients des after-hours enfumés

    Macadam authentique ; changer mes godasses

    Files de la pauvreté en 3D

    Tu vois de tes yeux man !

    Le lumpen est là avec sa gueule sympa

    Avec sa réalité terrible, horrible

    Papa disait -marches ou crèves -

    C'était la Corse, Monte Cassino, Berlin

    L'Indochine refusée, ensuite ici, oui ici et encore ici !

    La chair algérienne est appréciée partout.

    Amazighs naïfs de générosité.

    Centre mondial du commerce, fumerolles

    Le sol bouge, vaste gruyère de voyageurs anonymes

    Métropolis, graffitis caméléons ; vengeurs 

    Envie d'une Selecto Hamoud Boualem

    Tahia el djazair !

    Sadia, stupide rendez vous au café du départ

    Rencontre sur l' île Saint Louis

    Imprévu sur mon zodiaque de con

    Des glaces savoureuses en hiver

    Je portai du cuir


    Tu le travaillais à vie.

    Absence, manque toujours renouvelé

    Strass des laissés pour compte en souffrance

    Chorba et ghorba

    Personne à Central parc

    Montréal me manque

    Un bec , des câlins mortels

    Pays trafiqué en système fini à l'infini

    Corps d'apocalypse en spécial

    Voyeurs aux cornets de chips , hypoqueteux !

    Gratteurs souriants aux dollars arrimés

    Ça bouffe, boit et prend du fun

    Sous l'œil de Big-brother

    Île des 99 sous et des TPS à décorer les Westmount volés

    Ville iso, izaane 9002

    Maquette d'humanité , hein Pierrot !

    Frigos cadenassés des colocs frustrés

    Immigrants sous perfusion financière

    A l'hôpital du Bien-être  social coudonc !

    Line, caaline! y a trop de crabes dehors

    Ville de mes deux qui ne plait qu'a l'entre-deux

    On devient anar ou salaud, ici !

    Hommes -produits avec date de prescription

    Réincarnations d'actes manqués

    Météo ; balcons vides à enneigés

    Aux ressources humaines, tout est mercantile.

    Parking des retraités, pendules de l'ennui

    Thérapie sexuelle puis ...rien

    Taxis arabes, vendeurs de bagels

    Mel hmara latayara !

    Lavage, séchage de mes slips dans les aéroports !

    Et alors ? C'est toi qui paie les factures ?

    Boutiques criardes de nouveautés made in china

    Hi salut Tripoussah et tes pommes d'amour


    Les doigts collants de barbe à papa

    Douros chapardés

    Azzedine soignait sa colombe à la pénicilline

    Tipaza, restos à l'ombre des ruines

    Thé sur charbon de bois d'amandier, Bérard

    Cascade, fontaine des souhaits

    Marabout ; repère matrimonial

    La mer, toujours bleue. Enigmatique

    Le Dahlia sous la brise amoureuse

    Taxi clandestin à la place des martyrs

    Passes moi ta boite de chique, la vraie bentchicou

    Là c'est bien calé, démarre

    Hé Hocine rappelles toi

    Talaguileff, Azazga, forêt de pins expectorante .

    Ouvres ta fenêtre et mets ton pull

    La neige, réveillon au canard laqué ...hallal !

    Sidi hbibi ya dellali , rots de musique

    Bûche de noël, ridicule modernité à signaler chef !

    Poussière de route

    Ghardaïa l'extraterrestre

    Cris d'oiseaux apaisés, jardins

    Seguias de vie chatoyante

    Ciel bleu à en crever


    Citronnade et gâteaux de miel

    Hypoglycémie à gérer !

    Stores vénitiens, pénombre

    Guerbas fraîches offertes au passant

    Goût de guetrane inoubliable.

    Antidote des ennuis existentiels

    Tamanrasset , vent de sable suffocant

    Cessna abandonné sur le tarmac

    J'ai du thé 71 dans la cabessa

    Souk cruel des clandestins

    L' Athakor, crinière de désert

    Akhamok ; course sur la Nationale 1

    Laghouat nous emmerdait

    Marcha z'habits, octaves de vieillesse      

    Zoudj bibane, zibleu

    Nila et toutia pour les girelles

    Fumet affolant de bouillabaisse

    M' sieu Solbes ; cocas et fougasses mortelles

    M' cid lazine, cerfs-volants au dessus de la Basilique

    Alger la bien gardée, générosité divine

    Dar el Alia, El koutoubia, le Triangle

    Ouarda, tu m'as vu grandir

    Je t'ai vu partir le cœur barré , en chantier

    Les roses en plastique décoraient toutes les tables

    Les messamaats pastichent les hommes

    Théières brillantes si discrètes

    Micros toujours mal réglés


    Gerbe d'épis de blé chez Sido

    Malek joue pour les nouveaux riches

    Pour les utérus biens vacants , dégriffés

    Les pédophiles déguisés en machos !

    Les bien pensants et les trous de cul

    Ceux qui maudissent toujours leur plaisir adoré.

    Les alcolos soufis et casuistes

    O mon Dieu, protèges moi de Toi, chez Toi.

    Epuisé de musique 

    Indifférent aux miroirs , aux turbulences mentales.

    Rêve d'Amazonie, j'aurai voulu la suivre

    Cœur en blues, Rai tu dérailles !

    Le désir en machette

    Scrupules en bûchettes.

    Tu me suis ?

    Prière à Casablanca

    Airs de Gnawa, fumée et fleurs d'orangers

    Cigales ménopausées

    Petite vendeuse de roses , malchanceuse

    Maman de ta famille déchirée

    Fierté anonyme , zellige méconnu

    Fille de mon cœur. 

    Forêt de Bainem

    Route sinueuse ; portions de méditerranée

    Tourbillon d'eucalyptus, de cèdres

    Amoureux angoissés, excités

    Boulomanes ; grillades et gouinche

    Pétanque au crépuscule

    Bérets, moustaches rieuses

    Salut à toi monsieur Makassi

    Hé kiki, le Mouloudia jouera demain à Santodji

    J'étais amoureux de Nadia.

    Le temps jouait à la trampoline

    Mensonges, casuistique de cassettes repiquées

    Elle s'en foutait.

    Ou est tu Bendou ?

    Les Dj's prennent du speed rembourré

    Zeralda leur appartient, tu l'as craché

    Naïfs de vie et de force.

    L'argent ; du bendir électronique

    Johnny come-on, bye bye

    Rastafaris pour baiser, fumer, boire et jouer au foot

    Kilomètres de destin partagés

    Inquiétudes de nos mamans en mode rassdmaya

    L'aube ; rentrer à l'heure des vampires

    Bejaia, sardines grillées en bas sur le port

    Taxis bus vides

    Cocoricos, crieurs bios

    Yema gouraya maternelle

    Place gueydon, kamir et camembert

    Les abricotiers sont en fleur à Metlilli


    Sidi Abdelkader el djillani, couscous au dromadaire

    Fête à sebseb, you-you des femmes en beauté

    Les chevaux caracolent , d'autres chient sous cape 

    Odeur de baroud et de méchoui paresseux

    Les sloughis sont assoupis.

    Sidi Thameur veille.

    Yalah va t'en !

    Fini le temps des cartes postales nougats

    Corruptions, putes, alcool et musique

    Obligation de réserve sous réserve

    Passeports trafiqués

    Douaniers riches ,vicieux ,arrogants

    Malek joue pour les nouveaux riches et leurs moquettes renouvelées .

    Boat people préfabriqués

    Ambassades débordées .Oliviers abandonnés

    Neige rouge à Chréa 

    Poupées aux poubelles. Prisons débordées

    Siwak, claquettes

    Hidjab 1, haïk 0

    Culte de l'excéma sur le front

    Enfance interdite.

    Puis les bombes et du sang sur le pavé

    Roulette russe de la violence broyeuse d'ADN

    Manipulations , noyautages


    Harcèlement auditif de décibels en folie

    La voix des ânes ne s'entend plus.

    Macabres crimes prémédités ; Vidéo-clip quotidien

    Fossoyeurs demandés , cimetières , charniers débordés

    Temps sataniques ; œuvres sanglantes

    Plat du jour ; Cadavres à l'explosif

    Mensonges, casuistique de cassettes à bon marché

    Le religieux flirte avec les boites à gants.

    Rouiched a été balafré , Saïd assassiné

    Ksentini tu as de la visite !

    Hôpitaux ; L'horreur quotidienne.

    Mimétisme des embrigadés

    Sexualité de bestiaire ; insulte à notre noblesse

    Au djihad el Akbar !

    Catharsis violente des refoulements

    Obsédés de pouvoir, d'argent et de gloriole

    Roitelets de villages terrorisés

    Egorgeurs de bébés , pyromanes

    Avec Dieu pour seul public !

    Au début le sourire sur leur gueule, ensuite le dernier ...

    En dessous, métallique, sur la tienne.

    Terreur au souffle bâillonné

    Légalisation du crime ? technique éprouvée .

    Fatwas anonymes , foi détournée  ; ordres de tuer

    Purification ; sale mot ! Dégueulasserie criminelle

    On se frottera les mains au pétrole de Hassi Messaoud !


    Et la queue dans les Hilton , Sheraton

    Dans les casinos , les banques salopes

    Décolonisation ? remets toi au 110 volts

    Islam détourné , dénaturé par un daltonisme enragé .

    Mur de Berlin en Palestine ; escale technique

    Nazisme blanc , terrorisme névrotique

    Peuple magnifique , otage des volontarismes crétins .

    Mise à jour géopolitique de la trique !

    Rires volatiles des peuples soumis au bakchich

    Puis le wagon , Shoah , des déportés économiques du FMI                    

    Nouveaux goulags , autochtones préfabriqués

    Le flouss , la chipa , keuh !

    Le chien de mer a disparu des meida,il a le gout des harraga

    Oumma oula houkouma !

    Cadeaux cyniques ; linceul et flacon de parfum

    Crasse culturelle sur la grâce des martyrs

    Dividendes politiques dilapidés      

    Mémoire ? Amnésie organisée , diluée

    Bourse en hausse, l'indice Kalachnikov le prouve

    Honte à nous.

    Trabendistes de notre avenir atomisé.

    Union ! Pas les réunions !

    Ni blonda , ni villa , ni Honda !

    Reste toi même , oses 

    Le voyage ne dure qu'une vie .Grattes moi le dos !

    Et les orphelins, Qui les respecteras ?

    Qui leur apprendra qu'ils seront notre fierté ?

    Avec ou sans accusé de réception.


    L'enfer ? c'est le travail au Paradis !

    Moloch se nourrit par fournées de générations importées

    C'est ça la vraie gestion des stocks !

    Appétit féroce théorisé ,stigmatisé ...re-théorisé

    Terrorisme en col blanc ,scientifique quand il te ... !.

    Règne de la délation mondialiste , délétère .

    Du G7 comme du G rien !

    Saint prophète, comme tu me manques !

    La Mecque est toujours ouverte aux sanglots du Repentir.

    Au pardon.

    Je prierai enfin , avec mes enfants et ceux des autres

    Jetables ou non

    Respectant votre couche d'ozone ! les Nobel bidon

    et l'ONU moribond !

    L'Adhan n'a jamais cessé ...

    Oumma encore ligotée .

    Corrigez Moudjahidine par Moudjtahidinne

    Je répète :Moudjtahidine


    Merci  mademoiselle .

    Les fautes de frappe sont pour les bombardiers hyper sophistiqués !


    Ne me fait pas croire ce que tu n'est pas .  



    Extrait "relevé psychiatrique d'un anonyme ".2005   

     

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    Une Toile magnifique du regrette Mhamed Issiakhem.


    Et la fameuse modernité dans tout cela ? Mo avait une curieuse théorie là dessus. Lors d'une soirée le sujet fut abordé .En gros, avant la révolution industrielle les pays étaient soumis à l'influence religieuse. Celle ci est synonyme de foi,de mystère,d'obscurité...Sans pour autant nier leur aspect révolutionnaire à l'époque ,car porteur de changements importants avec des conséquences toutes aussi importantes .La Science vient alors avec ses gros sabots et,déclare mettre à jour tout ce qui est caché,révéler les structures invisibles,mettre de la lumière partout. Le structuralisme fait son apparition. Les buildings sont faits de glace (merci,Le Corbusier ),la lumière est partout. Le design des voitures y obéit et le fauvisme est introduit dans le design intérieur .Les couleurs pures, les matériaux sont choisies de manière à réfracter au maximum la lumière. Soulages peint le noir pour en faire du blanc dès l'entrée en scène de la lumière. Cette dernière doit être peu absorbée mais diffusée partout. La transparence est le concept clef pour jouer avec cet élément. Van gogh est moderne du moment qu'il évite l'ombre dans ses tableaux. L'ombre est synonyme de volume, sa disparition va faire évoluer la peinture vers L'abstrait ; vers la modernité. Un appartement moderne l'est du fait que les volumes sont encastrés. Le volume est nié systématiquement, car il est porteur d'ombre et donc en contradiction avec le principe confus, scientiste, que la lumière doit être partout. Dans les pays policés, tout le paysage urbain est basé sur le principe de mise sous lumière plutôt qu'en lumière. Big brother est là pour contrôler toujours et encore, histoire de protéger le système de la déviance qui est la nature même des mouvements intellectuels, subversifs par essence ! Les jeans lacérés, déchirés sur les fesses ont été à la mode ; les gens achetaient des guenilles. En fait les lacérations révèlent la peau, la chair en tant que structure cachée, surtout interdite, à découvrir ! L'interdit est associé au sens du <>.Si derrière le caché se trouve un interdit, alors la partie est gagnée ! C'est aussi dans ce sens qu'on peut comprendre l'apparition de guitares, métallisées, électriques sans caisse de résonance. Les synthés remplacent tout un volume instrumental. Dans ce sens la musique Rap est moderne. Le nombre d'instruments est réduit au maximum. La photographie Moderne use et abuse de la technique de surexposition de lumière jusqu'à la disparition presque totale du sujet, en plus des verrues pour un modèle cheap, j'imagine (pensez aux mannequins de la fameuse revue Vogue ou autres magazines).La surexposition n'est qu 'une variante. On choisi les couleurs pures de manière à renvoyer, réfracter,le maximum de lumière dans l'espace ciblé. Les meubles japonais donnent l'impression d'un espace plus grand qu'il ne l'est, en réalité. La notion d'encastrement (négation du volume) à pour corollaire l'acquisition pratique de l'espace de consommation. Le Wi-fi dans les Télécoms joue à plein ce rôle. Plus de câble à encastrer .Que des ondes invisibles que la culture alternative adore débusquer. Si on pousse le raisonnement, par analogie au jeu d'échecs ;la disparition ou le sacrifice de la Matière crée de l'Espace ,qui est du reste relié au Temps. L'espace, la Matière et le Temps sont intimement reliés tout en étant manipulables. Dans l'industrie des logiciels,les programmes les plus élégants,les plus rapides,sont ceux qui usent le moins d'instructions,et donc le moins de Temps. L'ordinateur devient plus convivial. Dans le domaine sportif, l 'industrie Nautilus va exploiter le filon à mort. Les femmes sont tenues pour belles si elles ressemblent à des lignes (ou des spaghetti), des maigreurs qui rappellent l'ascétisme, la spiritualité. A la différence de celles des pays dits religieux ou le volume corporel (bouddhas bedonnants) est plutôt cultivé ! Dans la sphère judéo-chrétienne, c'est un symbole d'épicurisme.

    Mohamed Aib. Essai 1992.

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     Elles se ressemblent toutes dans leur individualité !

    Photo Mohamed Aib 2009. Montréal.


    Il fut classé parmi les minorités visibles, malgré lui ! Dans les ambassades du Canada ,on n'osera jamais te le dire .Tabou amusant ! Il venait de quitter ses amis, sa famille...depuis vingt ans .Le vrai enfer est pour ceux qui travaillent au Paradis américain .Un espace volé aux autochtones ; ces palestiniens avant l'heure. L'église a cautionné ,légitimé ,ce vol sanglant d'un continent historique. Elle s'est retrouvée à la porte dès que son rôle fut joué. Un pain volé n'est jamais béni par la religion, ni par la morale. Nous sommes devenus des complices inconscients. Plutôt aliénés. Le ras le cul de Montréal ; cette ville maquette ISO 9002 ! la ville de l'éphémère .Le paradoxe est qu'il l'adorait quelque part. On se croise dans la rue ,on ne se rencontre pas. De la beauté markétisée ,ajustée aux contours de la libido collective. Le décor qui t'a vu grandir change du jour au lendemain. Pas de place à la nostalgie. Le passé, ici, c'est les magasins géants en vente de faillite .Encore des encans pour les piranhas .Le passé c'est ce que tu as perdu , alors évite d'en parler. Tu dois apprendre à parler le Joual ,si tu veux t'intégrer. C'est savoureux comme langage ,mais cela retarde l'intégration !Je dis ça pour joker,man ! A Montréal ,une serveuse de bar est au minimum bilingue .Souvent,il lui est demandé de porter une tenue sexy ,fournie par l'employeur et d'amener avec elle sa clientèle ou ses amis! Ce genre d'emploi est terriblement volatil .Tu reviens 5 ,six mois à la même place et c'est une nouvelle administration qui t'attend avec un nouveau personnel !

    Les  salons de coiffure  annoncent  un spécial deux pour un !Deux barbes en une seule !

    Moi aussi , je n'aime pas ces villa toutes normalisées , produits d'un Autocad minable. Les chiens miniatures qui ont l'air d'avoir étés élevés sous un frigo ! La tonte du chien et du gazon aident à vivre l'ennui . Des maisonnettes sur mesure pour personnes normalisées ,pasteurisées. Des futurs spectateurs de base-ball de quartier. Des mangeurs de hot-dog invétérés. Comme nos mangeurs de karantika .Le respect de l'être humain ne peut être mis dans la camisole de force d'un système.

    La dimension humaine est évacuée d'un système qui est passé d'outil à celui de maître. Un systémivore envahissant (à coup de bases de données...). Le Bigbrothérisme ou « 1940 » n'est qu'un pet de nonne face à un troisième millénaire déroutant.


    Extrait « Relevé psychiatrique d'un Anonyme» .Mohamed Aib.

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