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  • Aquarelle.Mohamed Aib .santodji bologhine tchalba arapede

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  • Ce n’était pas la première fois qu’il avait affaire à la police. Mais cette fois ci c’était spécial. Le mécanicien venait d’appeler au restaurant ;impossible de réparer la voiture .Il fallait la déplacer loin de la Rocade. Du matériel informatique ,couteux,dans deux valises abritées dans la malle. Mo prit un taxi ,puis se mit à pousser sa voiture en point mort. La circulation à cette heure avancée de la nuit était quasiment nulle . Quand il arriva près du Commissariat ,une voiture de police s’arrêta .quatre jeunes flics sortirent pour me donner un coup de main. Très gentils. L’un d’eux ,celui qui poussait à l’avant près de moi avait cru sentir de l’alcool dans mon haleine .Il commença par me provoquer. C’est des gens comme toi qui foutent la merde partout .Je lui répondis que j’étais prêt à payer un resto à toute son équipe pour leur geste. Tu est saoul ,l’ami et tu vas passer tout de suite l’alcootest. J’ai observé que je ne conduisais pas et que de plus ma voiture ne pouvait pas démarrer. Sa volonté de m’accuser de conduite en état d’ivresse fut suivie d’un emprisonnement de 2 jours. On me refusa le téléphone et on me mit dans une cellule ou se trouvaient une dizaine de personnes assises,accoudées ou allongées sur le ciment du sol. De l’eau sortais en permanence de la chasse d’eau en panne. Pour étancher la soif ,il fallait se plier en deux ,joindre les deux mains et boire à une dizaine de centimètre du trou. Qui exhalait son odeur de merde . Sinon ta fierté subit le supplice de tantale. Dès qu’un détenu voulait faire ses besoins ,quelqu’un se levait et le cachai dans sa position accroupie ,du regard des autres. Par une veste déployée ou une chemise . Les prisonniers avaient plus depudeurs, morale que ce système d’un pays dit islamique .J’ai dormi d’un seul œil ,à même le sol ,comme tout le monde. Heureusement que ce n’était pas l’hiver. Sommes nous vraiment traités tel que l’Islam le prévoit ? Nous étions mélangés ;jeunes et vieux .Seul un rayon de lumière pénétrait par dessous la lourde porte de fer .La chaleur était intenable .Il fallait boire à petites gorgées l’eau de la chasse d’eau. Le lendemain très tôt ,on me changea de cellule .Mon jean était crasseux. Celle ci était une cage classique. On me ramena une sorte de malade mental .Un flic,sympa, me demanda si je voulais prendre un café. Je lui dis ok pour 2 petits déjeuners à payer sur mon compte .Il revint avec les cafés , les croissants et la monnaie .je le remerciais et donnait sa part à mon hôte. Un glouton ;il avait tout ingurgité d’un coup. Du haut de son 1m80 ,il m’ordonna de lui donner ma part sinon il me baiserait. Fou de rage ,je lui sautais dessus en lui cognant sans pitié la tête dans le trou des toilettes turques .Les flics me cognèrent dessus pour que je le lâche. J’étais enragé .Je tremblais de partout et ma voix avaient totalement changée.Une heure plus tard ,j’étais dehors après avoir signé un procès-verbal. Je ne pouvais m’empêcher de sourire secrètement à la déformation professionnelle du flic me répétant chaque phrase dès qu’il arrivait en bout de ligne sur sa vieille dactylo. Un perroquet ,volatile dangereux s’il en est. Mon dos ,mes clavicules étaient douloureux .J’avais hâte de rentrer prendre une douche et surtout retrouver mon lit .Soyons modeste ; juste un lit. Des mois plus tard ,dans ce qui fut un triste et célèbre site de torture colonial ;le président du tribunal se prit à rire des flics et condamna le gouvernement à me payer un dinar symbolique ! Je ne l’ai jamais ramassé . Il y’en a d’autres qui se paient des villas extraordinaires pour un dinar symbolique. J’ai raté ma chance !Qui a dit que le dinar était une monnaie de singe ? Deux ans pourtant à siéger en tant que juré à la cour criminelle d’Alger!

    Extrait«Relevé psychiatrique d'un Anonyme».Mohamed Aib.

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    Le débat est clos depuis longtemps, et malgré tout des questions absurdes nous taraudent encore. Mais qui sont ces gens qui ont donné un nom, aussi prestigieux soit il, a notre commune (communauté) sans nous consulter .En catimini .Déjà au passé nos mères avaient transformé Saint eugene en Santodji pour nous réapproprier, ne serait ce que linguistiquement, notre espace colonisé.

    Pourquoi ne donnerait on pas le nom d'un natif qui aurait travaillé ou se serait sacrifié pour le bien commun et renforcer ainsi l'esprit communautaire qui est souvent confondu avec l'esprit communal !

    On a bien remplacé le nom de Salvandy par Abderzak Hamla .Bologhine ibn Ziri, cette grande figure Algérienne, a fondé Alger et non Saint Eugène ! Il aurait lui-même désavoué cette démarche qui l'a franchement satellisé !

    Que le nom de nos rues soient remplacés par celui de martyrs issues de notre banlieue est tout a fait légitime .Cela donnera peut être un peu plus de civisme a nos jeunes et leur dire qu'ils sont chez eux, et qu'ils peuvent en être fiers. En bref, develloper l'esprit d'appartenance. Ce qui ne veut pas dire l'esprit « houmiste », de quartier !

    Oublier le passé douloureux ? Alors commençons par détruire Ketchaoua qui fut chrétienne pendant toute une période de son histoire. Bâtir sur le terrain des 2 cimetières. Le troisième est celui des morts-vivants ; nous autres ! On ne l'a pas fait, alors pourquoi avoir détruit l'église de Bologhine, au lieu de la conserver ? Du talibanisme rampant ou quoi encore! Il serait temps que la commune fasse l'inventaire des monuments qui font partie de son histoire.

    On aurait pu en faire un lieu touristique, conserver la façade et en dedans en faire une bibliothèque, un espace culturel a valoriser afin d'attirer les touristes nostalgiques et les pieds noirs, prêts a payer, rubis sur ongle, le voyage et assurer des rentrées financières substantielles a la commune .On a une villa d'hôtes a valoriser au plateau etc...

    J'imagine qu'en haut a Notre Dame d'Afrique, on pourrait installer des espaces commerciaux  de nature artistique, avec quelques petits restos aux alentours, sans massacrer le site bien sur ! Les touristes seraient bien contents et la population pourra en tirer des profits récurrents .Alors qu'est ce qui nous bloque ? Une mentalité dépassée par ses propres contradictions. Disons le franchement : Étions nous moins musulmans ou moins nationalistes quand ces symboles existaient ? La réponse est non .Nos morts sont enterrés en terre musulmane jusqu'à preuve du contraire ! Y'a-t-il des gens qui ont peur pour nous qu'on bascule de l'autre coté ? On ne leur a jamais donné le statut de tuteurs .Nos martyrs ne les auraient jamais acceptés .Cela serait une insulte de plus a notre foi, et  a notre Algérianité inviolable.

    Bien au contraire, cette mentalité primaire nous empêche  d'évoluer et de vivre normalement en symbiose avec nos représentants.

    Même le stade de Bologhine n'appartient plus à ses enfants ! Il appartient a un club qui a des sous .Combien de nos enfants sont membres de ce club ? Qu'en est t'il du stade de volley-ball Aux Deux Moulins ?Au fait ou sont passées nos installations sportives inaliénables selon la loi ? L'ancien café de la JSSE ? Pour ceux qui s'en souviennent...Mais la, n'est pas notre propos.

     Si la commune décide juste de louer a l année un château style «benredouane» et en faire un hôtel resto de prestige relié a un Tour opérator .Et en imaginant que ce Tour-opérateur ramène des charters ou des avions d'anciens natifs a l exclusion des salauds et autres harkis ou autres espions stye Paris -Dakar! Il est sur que la commune deviendrait ,a terme,riche et ses enfants aussi.Juste plancher sur une étude technico -éco prouverait un impact positif.L' Etat aura moins de charges et gagnerait en prestige .Mais je préfère arrêter la mon délire sinon on m'exclura d'une pichenette style rah itfelsef (il radote, il philosophe).

    Peut être, mais le temps use l'erreur et polit la vérité.

     

    Extrait «Relevé psychiatrique d'un Anonyme». Mohamed Aib.

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