• Edward Hopper (22 juillet 1882 - 15 mai 1967) C'est un peintre réaliste et graveur américain, qui exerça essentiellement son art à New York, où il avait son atelier. Il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes. Au début de sa carrière, il représenta des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis. Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla également sur des affiches, des gravures en eau-forte et des aquarelles. Une grande partie de l’œuvre de Hopper exprime la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne. Ses personnages sont le plus souvent esseulés et mélancoliques.

    Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Hopper/p>

    Introduction

    Hopper relie l'acte de peindre au souvenir. Pour lui, c'est une métamorphose de la mémoire picturale liée à l'imagination, aux perceptions intimes de l'individu, à la destruction de la perception du souvenir et de la sensation immédiate de la vision, par leur transformation en tableau. C'est à partir de ces considérations que se fondent le caractères propres de sa peinture.

    Il critique ouvertement la peinture de son époque par le fait qu'elle n'abandonne pas totalement l'idée originelle. L'invention intellectuelle seule, comme la peinture abstraite, ne suffit pas à rendre l'intimité imginative des oeuvres telles que les siennes.

     

    Mais cet argument ne peut être longtemps maintenu, tout comme ces peintres de l'abstrait qui laissent apparaître dans leurs toiles des ruptures qui appellent le spectateur à leur dépassement et à des lectures répétées, les tableaux de Hopper acquièrent avec la distance et le temps une ouverture qui expose à différentes interprétations.

    Le raffinement des toiles tardives de Hopper réside dans le fait que construction et simple représentation sont reliées l'une à l'autre sans intermédière.


    1) Cap Cod Evening, 1939


    Huile sur toile, 76,8 x 101,6 cm. Washington National gallery Art, Collection John Hay Whitney


    Ce tableau inspirera en partie "Four Lane Road". Il fait partie de la série des toiles de Hopper qui montre une opposition dominante entre les scènes humaines et l'espace environnant. Ici, la tension et le silence entre l'homme et la femme ne se faisant pas face, aux airs désespérés, sont soulignés par l'endroit perdue de toute cilivisation. La maison est le seul vestige de celle-ci, elle semble la proie de la nature qui l'entoure et qu iguère son heure. 
    La concentration de la structure du tableau et des couleurs renvoie la toile dans le voisinage des tableaux symboliques. Elle ne se laisse pas immédiatement décrypter, mais tout comme dse représentations thématiques analogues de Hopper, elle renvoie à des epériences biographiques.


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     cliquer sur le médaillon pour voir l"article complet sur le site source .Merci .

     

     

    2) Nighthawks, 1942
    Huile sur toile, 76,2 x 144 cm. Chicago, The Art Insitute of chocago, Collection Amis de l'art Américain

    La scène urbaine de Nighthawks se laisse rattacher à une projection picturale antérieure, témoignant de l'ouverture tardive de Hopper. C'est son seul tableau qui montre une vitre courbe et transparente: l'espace du bar entoure les personnages comme un récipient hermétiquement clos.
    La nuit sur la ville n'est éclairée que par la lumière dans le bar, de façon oblique, conférant à la structure une dynamique suggestive. Hopper signale alors qu'il a peint inconsciemment "la solitude d'une grande ville" mais il insiste bien sur le caractère accessoire de la toile.
    Le couple s'inscrit dans le désert urbain et la solitude d'un troisième client du bar et c'est sur cela que repose l'effet psychologique: le tableau et sutout une surface de projection de nos différents phantasmes.  




     

     

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     Soumis par Jillian York le 30 avril, 2009 - 15:34.

    Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a rendu publique une liste des dix pires pays pour un bloggeur. . En tête de liste on retrouve la Birmanie suivie de près par l'Iran, la Syrie, Cuba, l'Arabie Saoudite, le Vietnam, la Tunisie, la Chine, le Turkménistan et l'Egypte.

    Dans la détermination de cette liste ,le personnel du CPJ et d'autres experts indépendants ont  examiné un certain nombre de paramètres , y compris si oui ou non les blogueurs ont été emprisonnés dans leur pays, ou victimes d'harcèlement ou autres représailles.

    Alors que les pays représentés par la liste du CPJ sont certainement les pires, ils ne sont pas les seuls pays où les blogueurs sont victimes de harcèlement, d' attaques ou de poursuites ... et de loin. Des pays tels que le Maroc, l'Ouzbékistan et la Russie ont également interpellé les blogueurs et autres journalistes en ligne pour des délits tels que "insulte au sentiment national » et " critique politique " .

    De loin le cas le plus triste jusqu'à présent cette année a été celui de Omidreza Mirsayafi, le blogueur iranien emprisonné pour avoir "injurié le sentiment national ". . Mirsayafi décédé au début de Mars, moins d'un mois après qu'il eut été emprisonné.

    Traduction: M.Aib

    Source :

    http://opennet.net

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  • A Monsieur le Président d’une Algérie que j’ai voulue indépendante Monsieur, Je me permets d’attirer votre attention sur ma situation critique. Ma retraite et la petite pension de guerre que je perçois ne me permettent pas de vivre convenablement. D’ailleurs, mon épicier, mon boucher, ma supérette pourront témoigner des crédits qu’ils m’accordent. Il ne m’est jamais venu à l’esprit de compléter mes revenus par des apports frauduleux qui, malheureusement, sont très fréquents dans mon pays. Je sais que certains authentiques moudjahidine et moudjahidate sont dans la même situation, probablement plus critique. Je n’ai pas la prétention de les représenter ici, mais au poste où vous êtes, vous ne pouvez ni ne voulez connaître leur dénuement. Ces frères et sœurs, dont l’intégrité est connue, n’ont bénéficié d’aucun avantage. La somme qui leur serait allouée ne pourrait dépasser les honoraires généreux attribués aux députés et sénateurs, ainsi qu’à vous-même et à tous les alimentaires qui vous entourent. Ainsi, je vous demanderais de ne plus nous humilier et de revaloriser notre dérisoire pension de guerre afin de vivre dans un minimum de dignité le peu de temps qui nous reste à vivre.Avec mes sentiment patriotiques. Djamila Bouhired, Le 9 décembre 2009

     

    Scandaleux,choquant ,dégueulasse ! J'ai pleuré pour notre mère Djamila ,celle qui fut de tous les combats pour nous libérer du colonialisme .J'ai honte pour ces salauds de pseudo responsables (des vendus!!!) qui lui ont refusé l'aide qu'elle a demandé pour se soigner .Chers amis(es) envoyez rapidement vos dons ,vos messages de soutien à Mme Djamila Bouhired par le biais du journal El Watan . Elle fait partie de notre dignité et cette dignité ;nous ne la braderons jamais .Prompt rétablissement à Mme Bouhired .Et merci de répondre à cet appel ,ce cri du coeur .

     

    L’icône de la révolution est dans un état de santé critique Le cri de colère de Djamila Bouhired Ce fut un moment de grande émotion que celui où El Watan recevait, il y a près d’une année, dans ses locaux, l’immense moudjahida Djamila Bouhired. Vêtue d’un simple k-way bleu marine, elle était pleine de grâce et ses traits lumineux ne lui donnaient guère son âge (74 ans). Un véritable mythe vivant traversant les couloirs lugubres de la maison de la presse en toute simplicité. En militante inusable, elle faisait campagne pour la Palestine en pleine guerre barbare contre Ghaza et nous étions nombreux à l’entourer, éblouis par son charisme, son courage et son tempérament de battante infatigable, ne réalisant pas que l’icône de la Révolution algérienne en chair et en légende était là, parmi nous. Nous lui avons exprimé notre désir de la revoir, de l’écouter, de boire ses paroles. Elle eut ces mots qui disent toute sa générosité et sa noblesse : « Vous êtes tous mes enfants et je me ferai un plaisir de vous inviter chez moi. Seulement, je vous préviens : je n’ai qu’une petite maison, je ne me suis pas servie comme beaucoup l’ont fait. Mais je serais heureuse de vous convier à une ’batata fliou’ à l’algéroise. » Aujourd’hui, Djamila Bouhired est amoindrie, et, devant la négligence frisant le mépris dont elle fait l’objet de la part de l’Algérie d’en haut, elle a résolu de sortir de sa réserve pour dire basta à l’humiliation des moudjahidine, les vrais.

    Dans un contexte où les martyrs et les glorieux résistants de la Guerre de Libération nationale sont traînés dans la boue dans la foulée de la guerre des mots entre Alger et Le Caire et la campagne médiatique acharnée lancée par certains médias et politicards égyptiens contre la nation algérienne, le coup de gueule de Djamila Bouhired résonne comme une mise au point lourde de sens. Mais là où le bât blesse, c’est que la légendaire moudjahida ne s’adresse pas à l’Egypte officielle ni aux Egyptiens fanatiques (qui ont été jusqu’à accabler ceux qui ont salué son combat dans un film éternel), mais son message s’adresse avant tout à l’Etat algérien, le président Bouteflika en tête, et au peuple algérien de façon générale, ce même peuple pour lequel elle était prête à donner sa vie, elle, la miraculée de la Bataille d’Alger et des griffes de Massu et Bigeard. Dans deux lettres manuscrites datées du 9 décembre dernier, qu’elle a remises à El Watan qui les a reproduit intégralement, Djamila Bouhired interpelle donc vigoureusement le locataire d’El Mouradia et l’opinion publique algérienne. Les déboires d’une grande dame Dans sa lettre ouverte au chef de l’Etat, elle use d’une formule aussi cinglante qu’émouvante : « A Monsieur le Président d’une Algérie que j’ai voulue indépendante. » Et d’évoquer sa situation sociale avec franchise et dignité, en déplorant sans ménagement le sort réservé à des personnalités historiques d’un tel rang : « Mon épicier, mon boucher, ma supérette, pourront témoigner des crédits qu’ils m’accordent », écrit-elle, avant de souligner : « Il ne m’est jamais venu à l’esprit de compléter mes revenus par des apports frauduleux qui, malheureusement, sont très fréquents dans mon pays. » Une allusion on ne peut plus claire à la corruption à grande échelle qui gangrène le système. La lettre bouleversante de Djamila Bouhired vient ainsi battre en brèche un préjugé fort tenace selon lequel « la famille révolutionnaire se sucre sans vergogne » et que les militants indépendantistes n’hésitent pas à monnayer au prix fort leurs sacrifices d’hier. « Je sais que certains moudjahidine et moudjahidate sont dans la même situation », voire, ajoute-t-elle, « dans une situation plus critique », s’indigne la grande moudjahida. Des « frères et sœurs » insiste-t-elle, dont l’intégrité est au dessus de tout soupçon. Et de conclure sa lettre en martelant : « Je vous demanderais de ne plus nous humilier et de revaloriser notre dérisoire pension de guerre afin de vivre dans un minimum de dignité le peu de temps qui nous reste à vivre. » « Je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 »

    Dans le second document, Djamila Bouhired prend à témoin le peuple algérien. « Aujourd’hui, je me vois dans l’obligation de faire appel à vous », écrit-elle à l’attention de ceux qu’elle désigne affectueusement par ses « chers frères et sœurs algériens ». Faisant preuve d’une humilité qui n’a d’égale que sa colère, elle se présente comme l’aurait fait Madame Tout-le-monde : « Permettez-moi tout d’abord de me présenter. Je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger. » Et vlan ! Mais la vaillante moudjahida ne s’étalera pas davantage sur ses hauts faits de guerre. Elle évoquera plutôt son état de santé critique qui nécessite des interventions chirurgicales lourdes, dit-elle, et une prise en charge fort onéreuse. Mme Bouhired nous apprend au passage que c’est de l’étranger, et précisément de certains émirats du Golfe, qu’elle a reçu une offre de prise en charge, offre qu’elle a dignement déclinée pour d’évidentes considérations de « nif ».

    A l’Etat algérien maintenant de jouer… Nous le disions, Djamila Bouhired s’est fait très laconique et très discrète sur son fulgurant parcours militant. Il faut dire qu’elle n’avait guère besoin de se présenter. Djamila Bouhired rejoint le FLN alors qu’elle est étudiante. Elle intègre vite la Zone autonome d’Alger où elle devient officier de liaison aux côtés de Yacef Saâdi dont elle est l’assistante en pleine Bataille d’Alger. En avril 1957, elle est blessée et arrêtée. Incarcérée à la prison de Maison Carrée (El Harrach), elle sera torturée et condamnée à mort pour attentats à la bombe. S’ensuit une vaste campagne d’indignation menée par son futur mari, un certain… Jacques Vergès, ainsi que George Arnaud qui publient aux éditions de Minuit un manifeste tonitruant : Pour Djamila Bouhired. La jeune combattante acquiert dès lors un statut particulier et devient le symbole de toutes les femmes résistantes de l’Algérie insurgée. Si bien qu’en 1958, elle se verra immortalisée dans un film éponyme : Djamilah, signé Youcef Chahine, avec Magda Sabbahi dans le rôle-titre. Djamila Bouhired ne sera libérée qu’en 1962. Après l’indépendance, elle se distinguera par sa discrétion, loin des cercles officiels et de tous les lieux de pouvoir. Aujourd’hui, cette héroïne hors pair mène une autre lutte, cette fois contre la maladie. L’Algérie tout entière doit s’élever pour lui témoigner sa reconnaissance et son amour... Par Mustapha Benfodil

    Source : http:www.elwatan.com

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  • Paragliders at Point Cartwright on the 7D from Christian Fitzpatrick on Vimeo.

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