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Par mohzginga99 le 30 Janvier 2016 à 18:13
Un artiste hors du commun en matière de Flamenco .
Mais ,au fait ,qui est Zyryab ?
Réponse extraite de Wikipédia :
Musicien et poète de génie . À son arrivée à Cordoue, il créa une école de musique, premier conservatoire d'Europe ouvert à tous, financé par la cassette du Calife. Inventeur d'un style musical raffiné qui fit le succès de la musique arabo-andalouse, Ziryab, artiste de génie, eut à son actif bien d'autres inventions artistiques majeures. Chanteur, il mit au point les techniques poétiques et vocales tel le muwashshah ou zagal qui donnèrent naissance au flamenco. Compositeur, il créa un millier de poèmes mélodiques qui seront joués et chantés en Andalousie et dans tout le bassin méditerranéen. C'est encore Ziryab qui introduit à la cour le système des noubas, fondement de la tradition musicale andalouse. Nouba veut dire "attendre son tour". Chaque musicien, en effet, attendait son tour pour chanter devant le calife. Indissociable de la danse, la nouba est une suite de pièces vocales et instrumentales dont le nombre de mouvement et de pièces, basé sur les modes, s'est enrichi au fil des siècles. Ziryab introduisit dans les chœurs de la nouba des "chanteurs n'ayant pas mué", ces fameux castrats dont la voix charmera les mélomanes jusque à Rome, dans la chapelle pontificale. Technicien précis, Ziryab codifia le chant, limitant les improvisations. Pédagogue, il fit travailler ses élèves en les initiant à la pratique des vocalises. Musicien extraordinaire, il va explorer et tenter d'assimiler les musiques du Nord, les romanceros profanes, les musiques religieuses chrétiennes comme le chant grégorien qu'il transposera dans le malouf. Grâce à sa prodigieuse mémoire, c'est par lui que des milliers de chansons orientales de lointaine origine gréco-persane entrèrent en Andalousie. Mais Ziryab se révéla aussi un fin lettré, un poète précieux, qui perfectionna le sawf, délicat poème monorime. Il fut un conteur intarissable.
Et ceci n"est qu'une petite idée de ce génie !
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Par mohzginga99 le 30 Janvier 2016 à 18:12
Voila le produit honteux de l'haineuse campagne médiatique égyptienne : une honte pharaonique aux valeurs de loyauté du sport et de la dignité humaine .QUe ces soit disant journalistes soient radiés de leur profession devrait etre la première des décisions que doivent prendre "les responsables" (ils étaient ou ?) de cet état de fait . La mayonnaise de la théorie des actes isolés ne prend pas ,mélangée au sang de nos joueurs . Et ceux qui jettent l'huile sur le feu ont des visées autrement plus redoutables que celles des escarmouches (aussi dégueulasses soient elles) de pseudo hoolligans .Basta !
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Par mohzginga99 le 30 Janvier 2016 à 18:11
Algeria HD from Tadjer on Vimeo.
Hallucinant ,n'est ce pas ?
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Par mohzginga99 le 30 Janvier 2016 à 17:25
(De Beyrouth) Depuis 2004, l'association libanaise Umam Documentation and Research a créé un fonds d'archives privéqu'elle compte rendre public l'an prochain.
L'association a également ouvert Le Hangar, une sorte de petit centre culturel dans la banlieue sud de Beyrouth, qui attire de plus en plus de monde. Visite d'un lieu qui sort des sentiers battus.
Dans le chaos urbain d'Haret el Hreik, la maison centenaire de la famille Slim, avec ses arches, ses petites cours et son jardin, détonne un peu dans le paysage. En 2001, alors que le rez-de chaussée était à peine utilisable, Lokman Slim et sa femme Monika Borgmann y installent les locaux de la société de production Umam Production.
Lokman est un intellectuel libanais fondateur de la maison d'édition Dar Al Jadeed dans les années 90 ; Monika, elle, est journaliste free-lance pour la radio allemande dans tout le Moyen-Orient depuis près de vingt ans.
Ils se rencontrent lors d'une conférence à Zico House en 2001. Ils décident de faire témoigner face à la caméra d'anciens bourreaux des massacres de Sabra et Chatila. Le projet, produit par Umam Productions, aboutira au film « Massaker », trois ans plus tard. Monika Borgmann explique :
« En réalisant ce long métrage, nous avons voulu vérifier les témoignages que nous filmions, mais nous nous sommes rendus compte qu'il n'existait pratiquement aucune archive sur la guerre du Liban. »
Naît alors l'idée de créer un fonds d'archives sur l'histoire du Liban en 2004, avec Umam D&R : Lokman et Monika commencent par rassembler toutes les centaines d'heures d'archives de « Massaker », ainsi que de nombreuses coupures de journaux, tracts ou posters qui ont été conservés par Lokman ou sa famille.
Un vrai petit centre culturel
Entre-temps, la maison d'Hart el Hreik commence à accueillir quelques projections occasionnelles. Les fondateurs d'Umam décident de lancer davantage d'activités culturelles : ils restaurent un vieux hangar des années 50 proche de la maison, qui a successivement servi d'entrepôt pour les fruits et les légumes, de garage ou même de petite imprimerie.
Ce sera Le Hangar, ouvert en avril 2005. Différents évènements y sont organisés -tables rondes, expositions, ateliers ou projections- sur le thème de la mémoire et de la violence.
Parmi les derniers évènements, le projet « Collecting Dayié », l'année dernière, sur la mémoire du quartier de Haret el Hreik : une grande carte de la banlieue et des photos du quartier ont été installés dans le Hangar et les habitants sont venus y coller des post-it avec leurs commentaires pour raconter leur vision du quartier.
En 2008 ont été organisées une exposition de photos sur l'Algérie, une autre sur le camp de réfugiés palestiniens de Bourj al Chamali (« How Beautiful is Panama »), ou encore l'exposition « Live débris », sur le concept de recyclage.
Depuis trois ans, le Hangar s'est affirmé comme un vrai petit centre culturel dans la banlieue Sud. Lokman Slim, également fondateur de l'association Hayya Bina en 2005, qui tente de créer un débat permanent sur la violation des libertés civiles au Liban, souligne :
« Nous voulons promouvoir la circulation des idées dans tout Beyrouth. La culture ne doit pas être cantonnée dans des zones franches à Hamra ou Achrafieh. La banlieue Sud et le reste de Beyrouth sont devenus des ghettos imaginaires entre lesquels il n'y a plus d'échanges. »
Un fonds d'archives ouvert au public en 2009
Si Umam organise régulièrement des manifestations culturelles, l'activité d'archivage a pris une autre dimension après la guerre de l'été 2006. Une partie de la maison familiale s'est effondrée sous les bombardements et de nombreux documents sont partis en fumée. Monika Borgmann raconte :
« Nous nous sommes rendus compte de l'urgence de numériser et de scanner toutes les archives. »
Un travail de titan, avec peu de moyens. Près de 40 000 pages ont été déjà numérisées, mais cela ne représente encore qu'une goutte d'eau. Dans une salle du rez de chaussée, des milliers de documents sont toujours empilés dans des cartons ou protégés dans des sacs en plastique noirs.
Les archives contiennent en particulier de la « littérature grise », ces documents non officiels comme les flyers, les tracts ou même les gazettes de milices pendant la guerre civile.
Berna Habib, une des responsables de Umam, explique :
« Nous avons une centaine de brochures datant des années 20 ou des exemplaires d'une vingtaine de périodiques qui ont disparu. Nous sommes en train de numériser des milliers de photos du studio Al Marj, un studio de photo qui date de 1937 et qui était basé à Marjayoun. »
L'archivage n'en est encore qu'à ses débuts, mais Umam prévoit dès 2009 de rendre accessible au public les archives qu'elle aura pu numériser. Monika Borgmann explique :
« Nous espérons que la mise à disposition des archives incitera les gens à nous fournir leurs archives privées pour agrandir notre base de données. »
Umam D&R possède aussi environ 1000 heures d'enregistrement audio et 250 heures de vidéo.
« L'idéal serait que dans dix ans, une initiative comme la nôtre puisse aider à la création d'une archive au niveau national. »
Il n'existe encore au Liban que des initiatives d'archivage éparses, et aussi le projet de la Bibliothèque nationale, qui devait être réactivé en 2006 mais n'est toujours pas sur les rails.
« Constituer une bibliothèque d'archives est un des seuls moyens qu'il nous reste pour se battre contre une politique qui ne cesse de reproduire l'amnésie », conclut Lokman Slim.
Photo : la destruction du Fattal Building, place forte des milices chrétiennes à Beyrouth pendant la guerre civile, en 1994 (Reuters)
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Source :Par Karim Saad | ILoubnan.info | 08/11/2009
Note perso :Une initiative à saluer ,dont devraient s'inspirer nos Algériens en pensant loin , dans deux ou trois générations . Pas besoin d'aller puiser dans les archives d'Aix la chapelle ou à Saint glin glin !J'imagine des journalistes Algériens s'associer et mettre en place une structure privée ,une sorte de centre culturel Algérien par et pour des Algériens (en premier lieu) .Je suis persuadé de sa rentabilité à tous les niveaux .Yallah ! l'idée est lancée .
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