• C est bon de voir les choses d un autre angle .Un Hadith celebre du prophete Mohamed (saws) ordonne au musulman d aller chercher la Science fut elle en Chine . L internet nous fait l economie du voyage ,profitons en !

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  • Huile sur toile. Mohamed Aib .fin juillet 2009.Parc lafontaine au 19 eme siecle.

    Le plus vieux remorqueur du port de Montreal : Le Daniel Mac Allister. Acrylique sur Papier. Mohamed Aib .01 sept 2009.

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  • Aujourd'hui, on ne sait plus de quelle identité on pourrait parler puisque les arabes sont en minorité. Les étrangers forment plus de 80% de la population. On y trouve surtout des Indiens, des Pakistanais et des Asiatiques, ainsi que des milliers de touristes! Finalement, on ressent plutôt les influences du sous-continent indien et de l'Asie que les traditions ancestrales du moyen-orient.

    Au détour d'un terrain vague, quelques dromadaires nous rappellent que le désert n'est pas loin. Vous pensez peut-être que c'est un bon moyen de découvrir les traditions de l'Arabie et de s'y recueillir loin des turbulences de la ville? Que nenni! Oubliez la caravane de dromadaires, ce sont de gros 4x4 qui vous emmèneront gravir les dunes pour atteindre un campement de luxe à la mode "bédouin-friqué". Même le désert proche est aseptisé!

    Sans vouloir faire l'éloge des pays voisins repliés sur eux-mêmes et refusant systématiquement le modernisme occidental, force est de constater que Dubaï a perdu son âme pour la vendre au dieu dollar.


    L'enfer du décor

    Dans ce paradis du shopping où le tape-à-l'oeil est de mise, se cache une autre ville, une autre réalité, où émergent de graves problèmes sociaux et écologiques.

    Dans les faubourgs de Dubaï, là où les touristes et les investisseurs ne mettent jamais les pieds, des centaines de milliers d'ouvriers sont entassés dans des logements insalubres. Ils sont venus d'Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Sri Lanka ou encore de Chine pour travailler sur les nombreux chantiers de construction qui fonctionnent à plein régime, 24 heures sur 24. Des travailleurs qui triment sans relâche sous un soleil de plomb: au plus fort de l'été la température peut monter jusqu'à 50°C! Les normes de sécurité ne sont souvent pas respectées: échafaudages sommaires, équipements insuffisants, absence de harnais. Les accidents de travail sont fréquents, parfois mortels. Sans compter les cas de détresse psychologique tant les conditions de travail sont cauchemardesques, on dénombre un taux de suicide très élevé parmi cette population.

    Les autorités exigent que les travailleurs soient bien traités par l'entreprise qui les emploie, mais nombreuses sont les sociétés qui ne s'embarrassent pas de ces recommandations. Leurs passeports sont retenus par les employeurs afin de les empêcher de déserter leur lieu de travail. Leurs salaires mensuels ne dépassent guère les 200 euros. Le droit de grève n'existe pas à Dubaï, ni les syndicats, ni aucune forme de sécurité sociale.


    Photo de Dubaï - Chantier et Burj Dubai       Photo de Dubaï - Ouvrier sur chantier

    Derrière les scintillants gratte-ciel du centre-ville se camoufle un monde tout aussi glauque: prostitution, blanchiment d'argent, trafiquants d'armes, traite d'êtres humains, esclavage. Mais chut! Il ne faut pas en parler pour ne pas effrayer le touriste.

    Impossible non plus de penser à l'impact écologique que peuvent provoquer ces constructions pharaoniques. La création d'îles artificielles peut sembler être une idée brillante en terme de business mais d'un point de vue écologique, ces projets ont anéanti le récif corallien, détruit la faune et bouleversé l'écosystème marin de toute la région...

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  • La Langue des signes française (LSF) est une langue visuelle qui est la langue des signes utilisée par les Sourds et muets français (attention aux termes employés, la plupart des sourds ne sont pas muets, au sens clinique du terme) et certains malentendants pour traduire leur pensée. La LSF est une langue à part entière et un des piliers de l'identité de la culture Sourde.

    La LSF est signée par 100 000 à 200 000 personnes sourdes.

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    Histoire 

    Pendant longtemps, les sourds, isolés, n'ont pu enrichir leurs langues signées et ont dû se contenter d'une gestuelle simpliste ; de ce fait, ne disposant pas d'une langue élaborée, leur esprit ne pouvait se structurer et il leur était donc impossible de développer des capacités intellectuelles égales à celles de leur entourage entendant[réf. nécessaire] (d'où l'idée répandue qu'un sourd était idiot). C'est dans les familles de sourds qu'ont pu s'élaborer les premiers fondements de la LSF, et c'est en se regroupant que les sourds ont pu enrichir leur langue.

    L'abbé Charles Michel de l'Épée fut, en 1760, le premier entendant connu à s'intéresser aux modes de communication des « sourds-muets » en observant un couple de jumelles sourdes communiquer entre elles par gestes ; il découvre l'existence d'une langue des signes. Il décide alors de regrouper les enfants sourds pour les instruire. Il apprend lui-même la langue des signes grâce à ses élèves et démontre les progrès obtenus jusque devant la Cour de France. C'est ainsi qu'il peut ouvrir une véritable école pour sourds qui deviendra l'Institut national des jeunes sourds, aujourd'hui Institut Saint-Jacques, à Paris. À la mort de l'abbé de l'Épée en 1789, l'abbé Sicard lui succède et tente d'imposer un langage gestuel conventionné et agrémenté d'une grammaire de « signes méthodiques » qui sera abandonné par la suite.

    Cependant, les oralistes considèrent que les sourds doivent apprendre à parler pour s'intégrer dans la société. Le congrès de Milan en 1880 - où l'immense majorité des participants est entendante - décrète l'abandon de la langue des signes dans l'enseignement. Trois raisons sont invoquées : la LSF n'est pas une vraie langue, elle ne permet pas de parler de Dieu, et les signes empêchent les sourds de bien respirer, ce qui favorise la tuberculose. Cette interdiction dure près de cent ans, pendant lesquels les professeurs sont entendants et utilisent exclusivement la méthode oraliste. Cependant, malgré l'interdiction de signer en classe, la LSF ne disparaît pas, les sourds se la transmettant de génération en génération, la plupart du temps pendant la récréation.

    En 1991, la loi Fabius favorise le choix d'une éducation bilingue pour les sourds : LSF et le français écrit et oral. En février 2005, une loi institue la LSF comme langue officielle en France.

    Aujourd'hui, des instituts - certains privés - ou des associations ont de nouveau intégré la LSF dans leur enseignement. Les professeurs sourds ne sont pas reconnus de façon officielle par l'Éducation nationale : les professeurs entendants signent, aidés par des éducateurs sourds.

    Autres langues des signes 

    Il n'y a pas de langue des Signes universelle. Entre les différentes langues signées, la grammaire présente des similarités qui les distinguent des langues parlées, mais le vocabulaire diffère grandement. Il existe par exemple la langue des signes américaine (ASL), la langue des signes britannique (BSL), la langue des signes belge (Langue des Signes de Belgique Francophone, LSFB), la Langue des signes québécoise (LSQ), etc.

    La langue des signes américaine est proche de la LSF, avec une similarité lexicale de 43 % sur une liste-type de 872 mots[1]. Ceci est dû à l'influence de Roch-Ambroise Cucurron Sicard sur Thomas Hopkins Gallaudet, le fondateur aux États-Unis de la seule université enseignant en Signes.

    Il existe un dialecte de la LSF, la Langue des Signes de Marseille, utilisée par un millier de personnes à Marseille, Toulon, La Ciotat et Salon de Provence. On la retrouve dans l'enseignement de la seule école du Togo utilisant les Signes[2].

    La langue des signes Européenne est une langue fusionnée à partir des sourds multi-linguistes en Suisse (Allemand, Italien, Français et Romanche) ; la langue des signes espagnole et autre langues comme l'anglais semblent rejoindre cette nouvelle langue des signes européenne en fusionnant grâce à la langue des signes Internationale.

    Source Wikipedia.

    Ma question ,vous l avez devine :existe t il en Algerie une solution pour nos sourds ?Qu est ce qu on leur apprend ? Sont ils mis a l ecart de la societe dite musulmane et qui ne prend pas en charge ses musulmans ? L etat fait la sourde oreille (sans jeu de mots) a leur droit a l expression ,a l apprentissage de futurs citoyens ? Oui ,on connait la situation quand les textes qui protegent l enfance ,n existent pas dans l internet ,et je suppose ailleurs .Le pire serait a venir . Mais enfin y a t il des gens ,des responsables (zid ya bouzid) qui ont un coeur ,une volonte d aider cette population .Le debat est ouvert . Au maroc ,une prise de conscience de cette problematique a deja ete amorcee il ya quelques annees et c est tant mieux .Les autres pays arabes n ont ni lsf ou lsa ou ls tamazight ! Alors qui sont les handicapes du takhir ezaman ? Debout les hommes ,occupons nous de nos enfants et donnons leur cette education qui fera d eux (elles) des Algeriens(NES) a part entiere .

    On a peur d eux car ils devoilent notre incompetence et soulevent nombre de questions troublantes sur notre devenir collectif.

     

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  • ABBÉ CHARLES MICHEL DE L'ÉPÉE »



    (1712 - 1789)
    Abbé de l'Épée     Pédagogue et Bienfaiteur français, il s'appelait Charles Michel de l'Épée.

    Charles Michel, Abbé de l'Épée.

        Portrait du "Père spirituel des Sourds", précurseur au XVIIIème siècle de l'émancipation intellectuelle et sociale d'une communauté en attente d'un moyen universel de communication...

        Il conçut un langage par signes à l'usage des sourds-muets et fonda pour eux une école à Paris. En rassemblant des enfants sourds, son but outre de sauver ses "petites âmes", c'était de les éduquer gratuitement. Ce qui voulait dire leur enseigner le français, à commencer par le français écrit.

        La légende prétend qu'il a découvert le monde des sourds un jour de mauvais temps. La pluie tombait et l'abbé s'est abrité. Il aperçoit deux jumelles sourdes en train de faire des signes... Il s'intéresse à cette méthode de communication. Il est le premier entendant à comprendre l'intérêt de la langue gestuelle pour éduquer les sourds. Contrairement aux autres qui privilégiaient l'apprentissage de la parole pour les sourds.

        L'abbé de l'Épée s'est battu et à réussi à imposer à l'opinion que les sourds sont des femmes et des hommes comme les autres. A sa mort, l'école devient l'institution Nationale des Sourds-Muets. Deux ans après sa mort, l'Assemblée Nationale l'a reconnu en décrétant que son nom serait inscrit comme Bienfaiteur de l'Humanité.

        Il a édité "l'Institution des Sourds-Muets par la voie des signes méthodiques".

        L'abbé Charles Michel de l'Épée, de son vrai nom Lespée, est né à Versailles en 1712, d'un père architecte du roi. La condition aisée de ses parents lui permet de faire des études de droit. Il devient avocat au parlement de Paris en 1733 mais abandonne sa carrière de juriste pour entrer dans les ordres. Il se heurte d'emblée avec la hiérarchie de l'Église du fait de ses penchants jansénistes. Privé d'exercer son ministère à Paris, il partage son temps entre les études et les oeuvres de charité. Il doit sa première rencontre avec les sourds à un hasard : vers 1760, le précepteur de deux soeurs jumelles sourdes venant de mourir, leur mère s'adresse à l'Abbé pour continuer leur éducation. Il est presque certain que ces jeunes filles s'étaient formées un moyen de communication gestuelle propre.

        Le fait que les sourds utilisent les gestes pour communiquer n'a pas été découvert par l'Abbé de l'Épée: au siècle précédent, on avait expérimenté en Angleterre des techniques d'éducation adaptée où les gestes avaient leur place. A Amiens, vers la fin du XVIIe siècle, un sourd, Étienne de Fay, s'était même chargé de l'instruction d'enfants sourds au moyen de signes.

    Tableau célèbre de l'abbé qui instruit des sourds à l'institut de Paris

        Toujours est-il que c'est à partir de cette rencontre fortuite que l'Abbé de l'Épée concevra un vaste projet d'éducation de masse des sourds...

        L'idée est simple : si l'on donne aux enfants sourds l'occasion de se regrouper en communauté dans des structures scolaires, une véritable langue gestuelle ne tardera pas à naître et à évoluer en fonction des besoins liés à la communication inter- individuelle. Quoique la langue des signes ait été élaborée par les élèves de l'Institution eux- mêmes et non par l'Abbé de l'Épée en personne, ce dernier, seul entendant, a exercé une influence certaine sur la structuration sémantique de cette langue en s'arrangeant pour qu'il y ait une équivalence forte entre les signifiés du français écrit et les signifiés gestuels.

    Tableau d'une scène de cours

        Ce type d'enseignement commence à fonctionner dès 1760, au domicile personnel de l'Abbé et à ses seuls frais. La méthode est rapidement connue dans tout Paris et l'Abbé autorise des visites au cours desquelles des démonstrations sont effectuées par les enfants. Le roi Louis XVI en personne y assistera et consentira à des subventions et à l'attribution de locaux. La renommée de l'Abbé gagne bientôt la France entière, puis l'Europe: des établissements fondés sur ce que l'on appelle désormais "la méthode française d'éducation des sourds" se créent dans les principales villes. A la mort de l'Abbé, en 1789, une grande majorité de sourds européens en cours d'éducation sont instruits par ce moyen.

        La méthode repose sur le principe suivant : les enfants sourds de naissance ou dont la surdité survient avant l'acquisition du langage oral (prélinguaux), ne peuvent avoir une langue orale comme langue maternelle. La seule langue maternelle de l'enfant sourd, eu égard aux structures d'apprentissage, aux conditions d'utilisation, à la situation même de communication, est une langue dont le signifiant est gestuel.

        Le but de l'Abbé de l'Épée est de rendre les sourds, quelle que soit leur condition sociale, à la vie active, d'en faire de "bons chrétiens craignant Dieu" et de bons ouvriers : catéchisme, enseignement du français écrit, apprentissage d'un métier artisanal. Ce type d'éducation permet aux élèves, lorsqu'ils quittent l'institution, d'avoir un statut social supérieur à la moyenne des Français de l'époque. En l'espace d'une vingtaine d'années, après plusieurs contingents d'élèves sourds, il ne s'agit plus, comme lors des premières leçons, d'un simple "stock de gestes", et des difficultés croissantes se font jour dans l'enseignement...

    Abbé de l'Épée

        L'idée de renforcer le contrôle sur l'évolution de cette langue vient alors à l'esprit de l'Abbé de l'Épée qui passe les dernières années de sa vie à mettre au point un ensemble de signes visant à faciliter l'accès au français écrit en modifiant la syntaxe de la langue gestuelle.

        L'abbé de l'Épée soutient l'importance des gestes pour l'essor de l'intelligence d'une mémoire visuelle suppléant la mémoire auditive. Son action prouve l'éducabilité des sourds dans différents domaines car ses traités pédagogiques, publiés anonymement en 1776 et 1784 abordent déjà la lecture sur les lèvres et l'apprentissage de l'articulation chez le petit enfant sourd. Il met en garde contre les préjugés tenaces qui assurent l'indigence des signes gestuels et la supériorité de la parole comme unique moyen d'enseignement des sourds.

        Gravement malade, l'Abbé de l'Épée meurt le 23 décembre 1789 après avoir reçu de l'Assemblée Constituante l'assurance que l'État prendrait en charge son établissement (installé, depuis 1794, rue Saint- Jacques). Inhumé dans un caveau de l'Église Saint- Roch, sa tombe est profanée en 1793, puis retrouvée et ornée d'un monument commémoratif en 1841, à l'initiative d'anciens élèves de l'institution parisienne. Dans l'attente de son entrée au Panthéon, ainsi que le demandent actuellement plusieurs associations par voie de pétition...


    Scène célèbre des deux jumelles sourdes qui ont donné l'inspiration à l'abbé de l'Épée d'enseigner aux sourds...

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