• La rationalite contre le charlatanisme

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  • Wikipedia nous repond ; voici un extrait :

    Le potlatch (chinook : donner) est un comportement culturel, souvent sous forme de cérémonie plus ou moins formelle, basé sur le don. Plus précisément, c'est un système de dons / contre-dons dans le cadre de partages symboliques. L'essence du geste étant non marchand par essence, il n'est pas convenable de l'appeler échange. Une personne offre à une autre un objet en fonction de l'importance qu'elle accorde à cet objet (importance évaluée personnellement) ; l'autre personne, offrira en retour un autre objet lui appartenant dont l'importance sera estimée comme équivalente à celle du premier objet offert.

    Originellement, la culture du potlatch était pratiquée autant dans les tribus du monde amérindien (les Amériques) que dans de nombreuses ethnies de l'océan Pacifique, jusqu'aux Indes. C'est pourquoi les premiers colons européens ont pu considérablement spolier les indigènes qui pratiquaient le potlatch, car ils échangeaient de l'or contre de la bimbeloterie ; les Indiens croyant à la valeur « potlatch » de ces échanges pensaient que ces trocs étaient équilibrés.

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  • Héritage en Islam

    À jour en Janvier 2019

     
    Héritage en Islam
     

    Après un décès s'ouvre la succession de la personne décédée, ce qui implique la répartition de son héritage entre ses héritiers.

    En islam, le système juridique en matière de succession est consigné dans le Coran, et plus spécifiquement dans la sourate « Les femmes ». Il trouve donc sa source dans le droit divin qui fixe :

    • l'étendue de la capacité de léguer par testament ;
    • l'identité des héritiers ;
    • la répartition des biens entre les héritiers.

    Bon à savoir : après le décès de son mari, la femme doit observer une période de veuvage : l'Idda. Pendant 4 mois et 10 jours, la femme ne peut ni se marier, ni accepter une proposition de mariage. Cette règle permet de manifester sa tristesse mais également de s'assurer de l'état de grossesse de la femme avant un nouveau mariage.

    Qui peut écrire un testament, qui peut hériter et comment les biens sont répartis selon les règles de l'islam ? Toutes les réponses maintenant.

    Héritage selon l'Islam : Islam et testament

    Le testament (wassiyat) n'est pas obligatoire mais recommandé comme moyen de léguer ses biens mais aussi d'exprimer ses dernières volontés, ses derniers conseils. Il est écrit devant deux témoins.

    Tout individu peut léguer ses biens par testament, dans la limite du 1/3 des biens restant après règlement des dettes du défunt et des frais d'enterrement. Si un legs dépasse cette quotité, son exécution nécessite l'accord des héritiers.

    Les légataires ne peuvent être ni des créanciers, ni des héritiers (dont la part d'héritage est fixée par la loi islamique). Cela permet une plus grande circulation des richesses.

    Désignation des héritiers selon les règles de l'Islam

    Le Coran fixe précisément les personnes qui sont susceptibles d'hériter.

    Conditions pour hériter

    L'héritier doit être vivant (mais pas nécessairement déjà né) le jour de la mort du défunt.

    En outre, il existe trois situations qui empêchent l'héritage :

    • le mécréant (infidèle) ne peut venir à la succession d'un musulman ;
    • un assassin ne peut venir à la succession de sa victime (et cela même si la mort est involontaire) ;
    • l'enfant adultérin n'hérite pas de son père, et son père n'hérite pas de lui.

    Catégories d'héritiers

    Quinze hommes sont susceptibles d'hériter : le fils, le fils du fils, le père, le père du père, le frère germain, le frère consanguin, le frère utérin, le fils du frère germain, le fils du frère consanguin, l'oncle paternel germain ou consanguin, le fils de l'oncle paternel germain ou consanguin, l'époux, celui qui a affranchi.

    Dix femmes sont susceptibles d'hériter : la fille, la fille du fils, la mère, la mère de la mère, la mère du père, la sœur germaine, la sœur consanguine, la sœur utérine, l'épouse, celle qui a affranchi.

    La première catégorie d'héritiers (Faraaiz) comprend :

    • le conjoint ou la conjointe ;
    • les père et mère ;
    • les descendants : fils et filles.

    La deuxième catégorie d'héritiers (Asabah), venant en seconde ligne (héritant « du reste »), comprend :

    • les frères et sœurs ;
    • les parents éloignés qui héritent en l'absence de plus proches parents : oncles, tantes, cousins, neveux...

    Héritage selon les règles de l'Islam : répartition des biens entre les héritiers

    Démarches à accomplir

    Avant toute répartition des biens du défunt, il y a lieu de :

    • régler les frais d'enterrement et d'acquitter les dettes du défunt ;
    • exécuter les legs ;
    • mettre de côté le prix d'un pèlerinage s'il n'a pas été accompli par le défunt.

    Parts successorales

    Le Coran prévoit qu'on peut hériter de la moitié, du quart, de la moitié du quart, du tiers, de la moitié du tiers et des deux tiers :

    • Héritent de la moitié :
      • le mari en l'absence de descendants ;
      • la fille unique ;
      • la fille unique du fils en l'absence de fille ;
      • la sœur germaine en l'absence de père, de frère, de fils et de petit-fils ; 
      • la sœur consanguine en l'absence de père, de frère, de fils et de petit-fils.
    • Héritent du 1/4 :
      • le mari en présence de descendants (fils, fille, petits-fils ou petite-fille issu du fils) ;
      • l'épouse en l'absence de descendants.
    • Hérite du 1/8 : l'épouse (ou les co-épouses) en présence d'enfants ou d'enfants du fils.
    • Héritent du 1/3 :
      • la mère, si le défunt ne laisse pas d'enfants, pas de petits-enfants du fils mort, et pas d'ensemble de deux frères et sœurs ou plus ;
      • un ensemble d'enfants de la mère (deux ou plus).
    • Héritent du 1/6 :
      • le père en présence de descendance ;
      • le grand-père en l'absence de père et en présence de descendance ;
      • la mère en présence de descendance ou d'un ensemble de deux frères et sœurs ou plus ;
      • la fille du fils (ou plus) en présence d'une seule fille ;
      • la sœur consanguine (ou plus) en présence de la sœur unique germaine ;
      • la grand-mère ;
      • l'enfant unique de la mère.
    • Héritent des 2/3 :
      • deux filles ou plus ;
      • deux filles du fils, ou plus ;
      • deux sœurs germaines ou plus ;
      • deux sœurs consanguines ou plus.

    Bon à savoir :  « Au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (4:11) Ce qui pourrait paraître injuste trouve sa justification dans le fait qu'au moment de se marier, le garçon perdra une part en versant sa dot, la fille en récupérant une en percevant la dot. En effet, la dot revient à la femme qui en est propriétaire et qui ne peut se la voir retirer sous aucun prétexte. Au surplus, le fils a la charge d'entretenir la famille (parents, et même sœurs avant leur mariage), alors que la femme est libre de disposer de sa fortune comme elle l'entend.

    Bon à savoir : les frères n'héritent pas en présence du père ou des fils ou des fils du fils.

    Exemple : l'épouse décède laissant son mari, sa mère, un fils et une fille : le mari a droit à 1/4 (6/24), la mère à 1/6 (4/24). Les 14/24 restant sont partagés entre le fils et la fille, le fils ayant droit au double de sa sœur, soit 7/36 pour la fille et 14/36 pour le fils.

    L'Islam impose aux individus d'être justes et équitables. De son vivant, il n'est pas possible d'avantager un enfant par rapport à un autre par exemple.

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  • Albert Jacquard (1925-2013)

     

     

    Généticien, philosophe et écrivain, Albert Jacquard est de toute évidence un humaniste qui consacre son temps à faire partager sa vision d’un monde plus solidaire.

     Il est né à Lyon en 1925,  mort à Paris le 11 septembre 2013. Issu d’une famille catholique et conservatrice du Jura, Albert Jacquard se révèle être un élève brillant. Cependant, un drame à l’âge de 9 ans marque profondément sa vie. Lors d’un accident de voiture, il perd son jeune frère. Lui-même en ressort défiguré, ce qui teinta longtemps d’angoisse sa perception du regard des autres.

     Il obtient deux baccalauréats de Mathématiques et de Philosophie, entre en 1945 à l’Ecole polytechnique et en sort ingénieur  des Manufactures de l’Etat en 1948.

     Albert Jacquard entre à la Société d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes en tant qu’ingénieur d’organisation et méthode, puis est nommé secrétaire général adjoint de 1951 à 1961. 

     Rapporteur auprès la Cour des Comptes de 1959 à 1970 et directeur adjoint au service de l’équipement du ministère de la Santé publique de 1962 à 1964, il entre à l’Institut de démographie de Paris et en est diplômé en 1965. En 1966, il part aux Etats-Unis étudier la génétique des populations à l’Université Stanford en Californie non loin de San Francisco.

     De retour en France en 1968 avec un diplôme d’études approfondies de génétique en poche, il intègre l’Institut national d'études démographiques en tant que chargé de recherches et responsable du service de génétique. Titulaire d'un doctorat d’université de génétique en 1970 et d’un doctorat d’État en biologie humaine en 1972, il est nommé expert en génétique auprès de l’Organisation mondiale de la santé de 1973 à 1985. Albert Jacquard se tourne alors vers la recherche universitaire à Genève, Paris et Louvain en Belgique. En 1980, il est nommé officier de Légion d'honneur et commandeur de l’Ordre national du Mérite par le président Valéry Giscard d'Estaing, et reçoit le prix scientifique de la Fondation de France la même année, avant d’être nommé membre du Comité consultatif national d'éthique de 1983 à 1988.

     Albert Jacquard participe au Comité consultatif national d'éthique. Généticien, il a décidé d'arrêter lui-même ses travaux. Il se prononce contre l'exploitation à des fins commerciales du génome humain et brevetage généralisé du vivant.

     Il publie de nombreux livres de vulgarisation scientifique et de réflexion philosophique sur la condition humaine. Il se rapproche du mouvement altermondialiste et prône la décroissance. Jacquard invite à une réflexion sur les déséquilibres de nos sociétés, sur la richesse de nos cultures, l’importance de l’éducation.

     Humaniste, Albert Jacquard s'engage pour la défense des plus démunis. Il milite notamment aux côtés de l'association Droit au logement et de l'Abbé Pierre. Il apporte son soutien aux étrangers en situation irrégulière en grève de la faim à Lille durant l'été 2007.

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