• Simplement exceptionnelle.

    Baya Mahieddine
    (1931-1998)

    Baya MahieddineBaya Mahieddine (de son vrai nom Fatma Haddad) est née en 1931 à Bordj-el-Kifan, aux environs d'Alger. Elle a eu un destin hors norme, une vie de femme entrecoupée de rencontres surprenantes et de ruptures successives, à travers lesquelles elle devient artiste peintre.

    Orpheline à l'âge de cinq ans, elle est adoptée par une famille française pendant la guerre de 40. C'est à l'âge de 11 ans qu'elle se mit à dessiner et à peindre, puisant dans son imagination d'enfant son inspiration. Elle créa un univers merveilleux au centre duquel on trouvait une femme aux yeux de biche portant une robe somptueuse et entourée d'oiseaux fabuleux, de fleurs et de plantes.

     Baya Mahieddine - Femme robe jaune, cheveux bleusElle réalisa en 1948 des terres cuites à Vallauris qui charmèrent Picasso lui-même. Vite reconnue et adoptée par le milieu surréaliste, séduit par son inspiration quelque peu naïve, elle ne s'encombre pas des conformismes artistiques en vigueur et ose afficher des références culturelles liées à son pays. Baya peint de façon moderne des femmes fleurs, des reines oiseaux, des princesses.

    Son art sauvage aux couleurs saturées trouble les artistes de son époque. Ils y trouvent une forme de réponse, une résonance à leur recherche picturale. Senac à écrit également des poèmes sur elle.
    Elle se marie en 1953 avec le chanteur-compositeur El-Hadj Mahieddine El-Mahfoud dont elle aura six enfants. Elle vivra dès lors à Blida et n'a plus d'autre perspective qu'une existence de femme au foyer. Plus de peinture pendant dix ans.
    L'Algérie nouvellement indépendante lui consacre une rétrospective.

    A la mort de son mari, sa frénésie de création n'a plus de frein. Elle exposa ses œuvres en 1963 au Musée National des Beaux-Arts à Alger et participa l'année suivante à l'exposition des peintres algériens au Musée des Arts Décoratifs à Paris. En 1966, ses œuvres sont présentées à Alger (préface de Jean Maisonseul et Jean Sénac), ainsi que dans d'autres villes d'Algérie (Tizi-Ouzou en 1977, Annaba en 1978), en France (au Musée Cantini de Marseille en 1982, à Paris en 1984 et 1991). Elle participe à de nombreuses expositions collectives en Algérie, au Maghreb, en Europe, à Cuba et au Japon.

    Les thèmes de la peinture de Baya se retrouvent dans les textiles traditionnels, les tapis, les céramiques ; ce sont des poissons, des fruits, des papillons, des oiseaux, des fleurs, des instruments de musique... Il se dégage une constance dans la répétition de ces formes, qui sont sans cesse réinventées. Baya meurt dans la nuit du dimanche à lundi 11 novembre 1998 à Blida suite à une longue maladie à l'âge de 68 ans.

    Baya Mahieddine

     

    Source :www.santé tropicale.com

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    Lilou est d'origine Algérienne . Je vous laisse apprécier ce régal de Break-dance !

    Ali Ramdani alias Lilou débute la danse hip-hop en 1997 influencé par ses amis et fait ses premiers pas avec Balistic son premier crew. Plusieurs fois champion de France de Kung-Fu qu’il pratique depuis 1994, lilou est aujourd'hui l'un des plus grands B-boy du monde. Dès 2003 il sera Champion du monde avec son crew (Pockemon) au Battle of the Year, mais sa réel apogée fut en 2005 lors du Red Bull BC One ou il devient Champion du Monde de Break Dance en solo, la même année il remporte l'UK B-Boy Championship 1on1. Par la suite Lilou remportera divers titres a travers le monde en solo tout comme en crew. En 2009 Lilou remporte pour la deuxième fois le Red Bull BC One et devient le premier B-Boy de l'histoire a être double Champion du Monde, devenant aussi le plus titré de l'histoire.seulement il représente l'Algérie.

    Source : Wikipédia

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    Yasmina ,Allah yarhamha,fut une actrice populaire du TNA. Sa mort prématurée et tragique bouleversa toute l'Algérie .Pas besoin de présenter Mr Mohamed Lamari ,un des piliers de la chanson moderne algérienne . Une vidéo de référence .

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    Keltoum, son vrai nom Aicha Adjouri, est une femme de théâtre et actrice algérienne, née le 4 avril 1916 à Blida.

    Biographie 

    Figure du théâtre et de cinéma. Dès son très jeune âge, elle avait été attirée par la danse et le théâtre. A plusieurs reprises, étant enfant, elle s'était sauvée de chez ses parents pour aller voir et suivre des acteurs et danseurs ambulants. C'est Mahieddine Bachtarzi qui la découvrit à Blida, en 1935, et lui offrit sa chance et, en dépit des préjugés de sa famille, Keltoum ne la laissa point échapper.

    Une grande tournée en France et en Belgique ne tarda pas à prouver tant au directeur de la troupe qu'a l'artiste qu'ils étaient point trompés. AnversLiègeBruxellesParisLyonMarseillel'applaudirent. A Nice, elle dansa, un soir, devant 20 000 personnes, au jardin Albert 1er. C'est au cours d'une tournée au Maroc qu'elle affirmera son talent de comédienne. Elle devait ensuite créer de nombreuses pièces, soit aux côtés de bachtarzi, soit avec Rachid Ksentini ou Habib Réda. L'aventure de la première saison arabe de l'Opéra d'Alger eut lieu 1947. Depuis, c'est à Keltoum que furent confiés les principaux rôles féminins, qu'il s'agisse de comédie ou de tragédie. La radiodiffusion en langue arabe la compta parmi ses pensionnaires les plus écoutés. Le cinéma ne pouvait manquer de l'attirer. Elle y fit ses débuts dans La Septième porte Svoboda.

    C'est au moment où elle s'apprêtait à signer de nouveaux contrats qu'un incident (à la suite d'une dépression nerveuse Keltoum se précipita dans le vide du haut de sa villa de Bologhine et se fractura les vertèbres) vint interrompre, le 30 mai 1951, sa carrière..., mais pas pour longtemps. En 1952, elle reprit on rôle de Desdémone dans Othello, la fameuse pièce de William Shakespeare, traduite en arabe par Ahmed Toufik EI-Madani.

    En 1956, elle arrêta ses activités artistiques et ne reprit, qu'en 1963 avec le TNA jusqu'à sa retraite. Son vrai premier rôle, elle le joua dans la pièce de Bachtarzi, Mariage par téléphone, en compagnie de Rachid Ksentini. Elle joua tout à fait par hasard dans un film allemand, en 1945, mais sa carrière cinématographique ne commencera que vingt ans plus tard, en 1965, avecLe vent des Aurès de Mohammed Lakhdar-Hamina dans lequel elle tient magistralement le rôle d'une mère qui cherche désespérément son fils raflé par l'armée française pendant la guerre. Joua dans plus de soixante-dix pièces de théâtre et dans au moins une vingtaine de films, enregistra cinq disques avant 1962 (Ya ouled El Ourbane, Ahd Thnine, etc.), elle arrêta de chanter après la naissance de son enfant en 1954. ) Depuis 1981, elle n'a pas eu la possibilité de camper un rôle et quand, en 1987, Fawzia Aït El· Hadj l'appelle pour jouer dans La mort d'un comis voyageur, huit jours avant la « généraIe » de la pièce, on lui signifia sa mise à la retraite. Elle fut choquée par cette décision, elle qui croyait encore être pleine de ressources et rappelait à juste titre qu'elle ne vécut avec sa famille que 13 ans alors qu'elle avait passé 50 ans dans le théâtre. Elle fit une dernière apparition aux côtés de Rouiched dans El Bouwaboune(1991).

    Source :Wikipédia

    Un extrait du film "le vent des Aures" .Keltoum y tient un role poignant ;inoubliable .

     

    Merci Keltoum pour toutes ces années consacrées au service de la culture Algérienne .

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