• Hommage à notre grande Keltoum

     

    Keltoum, son vrai nom Aicha Adjouri, est une femme de théâtre et actrice algérienne, née le 4 avril 1916 à Blida.

    Biographie 

    Figure du théâtre et de cinéma. Dès son très jeune âge, elle avait été attirée par la danse et le théâtre. A plusieurs reprises, étant enfant, elle s'était sauvée de chez ses parents pour aller voir et suivre des acteurs et danseurs ambulants. C'est Mahieddine Bachtarzi qui la découvrit à Blida, en 1935, et lui offrit sa chance et, en dépit des préjugés de sa famille, Keltoum ne la laissa point échapper.

    Une grande tournée en France et en Belgique ne tarda pas à prouver tant au directeur de la troupe qu'a l'artiste qu'ils étaient point trompés. AnversLiègeBruxellesParisLyonMarseillel'applaudirent. A Nice, elle dansa, un soir, devant 20 000 personnes, au jardin Albert 1er. C'est au cours d'une tournée au Maroc qu'elle affirmera son talent de comédienne. Elle devait ensuite créer de nombreuses pièces, soit aux côtés de bachtarzi, soit avec Rachid Ksentini ou Habib Réda. L'aventure de la première saison arabe de l'Opéra d'Alger eut lieu 1947. Depuis, c'est à Keltoum que furent confiés les principaux rôles féminins, qu'il s'agisse de comédie ou de tragédie. La radiodiffusion en langue arabe la compta parmi ses pensionnaires les plus écoutés. Le cinéma ne pouvait manquer de l'attirer. Elle y fit ses débuts dans La Septième porte Svoboda.

    C'est au moment où elle s'apprêtait à signer de nouveaux contrats qu'un incident (à la suite d'une dépression nerveuse Keltoum se précipita dans le vide du haut de sa villa de Bologhine et se fractura les vertèbres) vint interrompre, le 30 mai 1951, sa carrière..., mais pas pour longtemps. En 1952, elle reprit on rôle de Desdémone dans Othello, la fameuse pièce de William Shakespeare, traduite en arabe par Ahmed Toufik EI-Madani.

    En 1956, elle arrêta ses activités artistiques et ne reprit, qu'en 1963 avec le TNA jusqu'à sa retraite. Son vrai premier rôle, elle le joua dans la pièce de Bachtarzi, Mariage par téléphone, en compagnie de Rachid Ksentini. Elle joua tout à fait par hasard dans un film allemand, en 1945, mais sa carrière cinématographique ne commencera que vingt ans plus tard, en 1965, avecLe vent des Aurès de Mohammed Lakhdar-Hamina dans lequel elle tient magistralement le rôle d'une mère qui cherche désespérément son fils raflé par l'armée française pendant la guerre. Joua dans plus de soixante-dix pièces de théâtre et dans au moins une vingtaine de films, enregistra cinq disques avant 1962 (Ya ouled El Ourbane, Ahd Thnine, etc.), elle arrêta de chanter après la naissance de son enfant en 1954. ) Depuis 1981, elle n'a pas eu la possibilité de camper un rôle et quand, en 1987, Fawzia Aït El· Hadj l'appelle pour jouer dans La mort d'un comis voyageur, huit jours avant la « généraIe » de la pièce, on lui signifia sa mise à la retraite. Elle fut choquée par cette décision, elle qui croyait encore être pleine de ressources et rappelait à juste titre qu'elle ne vécut avec sa famille que 13 ans alors qu'elle avait passé 50 ans dans le théâtre. Elle fit une dernière apparition aux côtés de Rouiched dans El Bouwaboune(1991).

    Source :Wikipédia

    Un extrait du film "le vent des Aures" .Keltoum y tient un role poignant ;inoubliable .

     

    Merci Keltoum pour toutes ces années consacrées au service de la culture Algérienne .

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