• L'anarchie de l'éte 1962 (Suite Guerre civile des Algériens)

    L'anarchie de l'été 1962 

                Dans un interview de juin 1963, Aït Ahmed estime que « les causes de la crise, c'est la ligne Morice, c'est la ligne Challe, ce sont les barrages électrifiés...Asphyxiée, l'ALN poursuivait un combat de plus en plus inégal. La crise de direction fut fondamentalement une conséquence de la crise sur le terrain ».

                Rejeter la crise sur des facteurs extérieurs, c'est oublier ou ne pas admettre les ambitions personnelles des chefs historiques de la rébellion.C'est l'attrait du pouvoir absolu qui a déterminé le choix de nos dirigeants, écrit Ferhat Abbas. Installés sur leur trône, ils se sont entourés de courtisans. Ainsi Ben Bella, désireux de prendre sa revanche, va-t-il cristalliser les oppositions, avec le soutien de Boumediene. Après avoir recherché l'investiture de Nasser, il se fait acclamer à Oujda aux dépens de Boudiaf et d'Aït Ahmed, et proclame son allégeance ethnique par le cri répété de «Nous sommes Arabes ! ».

                Après la fuite de Tripoli de Ben Khedda et de quelques ministres, 39 congressistes du CNRA avaient adopté un "procès-verbal de carence", sans se mettre d'accord sur la constitution du Bureau politique. La lutte pour le pouvoir va opposer Boudiaf, Krim, Ben Khedda et la Fédération de France au clan Ben Bella- Boumediene. Ben Bella impose son propre Bureau Politique à Tlemcen, auquel Ferhat Abbas et Mohamed Khider se rallient pour des raisons personnelles d'opportunité.

                En raison de cette discorde, il est impossible au GPRA d'approuver les accords Susini -Mostefaï, que Ben Khedda avait d'abord autorisés. Les wilayas prennent parti pour l'un ou l'autre camp, après l'échec relatif de la réunion inter-wilaya du 24-25 juin. Les wilayas 3 et 4 se prononcent pour Ben Khedda, les autres pour Ben Bella, non sans désaccords internes. En Wilaya 3 en effet, Mohammedi Saïd et Yazourene s'opposent à leur colonel Mohand ou El Hadj, qui s'est rallié au pouvoir établi. En wilaya 2, les commandants Berredjem et Beloucif se déclarent contre leur chef benbelliste, et enlèvent le ministre Bentobbal. Boudiaf est détenu par la wilaya 1 à M'sila. Après avoir créé le Comité de la Révolution algérienne, Belkacem Krim signe avec le Bureau politique un accord de compromis, valable un mois, que Boudiaf et Aït Ahmed rejettent. La wilaya 4 prend en main la Zone autonome d'Alger (ZAA), et Yacef Saadi déclenche une fusillade en haute casbah. Il y a des morts, et la population, qui vit sa situation comme une occupation militaire (14), manifeste aux cris de « Sept ans, ça suffit !».

                Trois pouvoirs coexistent alors en Algérie, entre lesquels naviguent les wilayas. Ben Khedda se déconsidère dans une guerre de communiqués. L'Exécutif provisoire de Farès est amputé de ses conseillers démissionnaires, et de la Force de l'ordre qui a déserté avec armes et bagages. Ben Bella est le plus fort et tactiquement le plus habile.

                Cette anarchie favorise toutes les violations des accords d'Evian : occupation de biens vacants abandonnés par les Européens, extorsion de fonds auprès des commerçants et des colons, pillages, enlèvements ( 3.093 Européens enlevés, dont un millier seulement seront retrouvés vivants), internement des messalistes et massacre de plus de 60.000 harkis. S'agissant de ces derniers, la préméditation et la duplicité sont évidentes : les directives des wilayas recommandent en effet de les traiter avec bienveillance, en attendant leur jugement final devant Dieu et devant le Peuple. Ces directives contredisent les promesses de novembre 1961.

                Le 30 août, le Bureau politique donne l'ordre aux troupes de l'ANP de se diriger vers Alger. A Boghari, Aumale, Sidi Aissa et Chlef, le choc avec la wilaya 4, bref et meurtrier, se traduit par des centaines de morts. Ben Bella révise ensuite les listes électorales et élimine ses adversaires. L'armée des frontières impose ses propres représentants, sur une liste unique de 195 militants.

                Tendances et factions prolifèrent. Le FLN a éclaté. Hocine Aït Ahmed crée le Front des Forces socialistes, Boudiaf le Parti de la Révolution socialiste, aussitôt interdits (14). Le parti de Messali Hadj et le parti communiste sont également interdits. Le peuple algérien, une fois passées les fêtes de l'indépendance, qui sont aussi celles de la paix espérée, ne se rend pas encore compte que le régime de parti unique ne répond pas aux espoirs que pouvaient formuler les partisans des droits de l'homme, du pluralisme et de la démocratie. La déception n'en sera que plus amère.

                Le colonialisme a duré 130 ans. Combien de temps durera l'indépendance ?, demandent les interlocuteurs de Mohammed Benyaha, lequel, regagnant la Kabylie, constate que la Soummam vit dans la terreur(15) .  

    La nouvelle guerre civile

                Elu Président par acclamation, Ben Bella se préoccupe sans doute de ramener le calme dans le pays, mais surtout de mettre ses partisans aux commandes de l'Etat, et d'appliquer le programme marxisant de Tripoli, et en particulier l'autogestion socialiste, recommandée par quelques gauchistes français (dont le trotskiste Michel Raptis) en dépit de son échec en Yougoslavie. La campagne d'enlèvements et les extorsions de fonds ayant fait partir les derniers colons, des comités de gestion sont mis en place en mars 1963 dans les propriétés agricoles, dont les détenteurs sont expropriés en octobre. 2,7 millions d'hectares sont ainsi conduits à la ruine, l'exode rural s'accélère, la production est en chute libre et le chômage s'accroît.

                La Constitution d'octobre 1963 confirme le régime de parti unique et donne les pleins pouvoirs au Président. Un Code raciste de la nationalité consacre l'exclusion des non-musulmans. A l'incompétence des pseudo-médecins venus de l'Est s'ajoute la médiocrité de 650 instituteurs proches des Frères musulmans, dont Nasser est heureux de se débarrasser; ils vont s'employer à dispenser en Algérie un islamisme rétrograde (16) .

                Le système des wilayas résiste et ne sera brisé qu'après plusieurs secousses, la révolte du colonel Mohand oul Hadj (Kabylie) en septembre 1963, et du colonel Mohamed Chaabani (Sahara) en juillet 1964 (14).

                Craignant pour sa survie, Ben Bella met en place en juillet 1964 des milices populaires destinées à préserver les acquis de la Révolution. Elles ne sont pas en mesure de s'opposer au coup d'Etat du colonel Boumediene, qui le 19 juin 1965 envoie son prédécesseur en détention, pour 15 ans, dans le Sud algérien. Boumediene décrit Ben Bella comme un dictateur incompétent : amour morbide du pouvoir, intrigues traquées dans l'ombre, improvisation , irresponsabilité, mystification et illusionnisme démagogique, telles sont les aimables qualifications que le colonel attribue à celui qui a mis en prison sans jugement, ou fait assassiner, une dizaine de responsables de la Révolution.

                Mais à peine au pouvoir, Boumediene renforce les pouvoirs présidentiels et policiers, et se lance avec son ministre Abdesselam dans une politique d'industrialisation forcée - sur les modèles de Mussolini et de Staline. Malgré la rente pétrolière, qui passe de 89 à 7.500 millions de dollars, c'est un échec. Des dizaines d'usines travaillent au tiers de leur capacité, les apparatchiks s'enrichissent, l'agriculture délaissée ne suffit pas à nourrir une population dont la croissance démographique est encouragée. Les fellah des camps de regroupement ne regagnent pas le djebel et s'entassent autour des villes. Cette urbanisation spontanée contribue à destructurer la famille(17).

                Dans l'enseignement, l'arabisation et l'islamisation provoquent la fuite des cerveaux; comme dans d'autres pays musulmans, l'accès à la modernité est ainsi entravé. Une culture de guerre anti-française répand le mythe de la victoire militaire. Boumediene institue un islamisme d'Etat.

                C'est au tour de la wilaya 1 de se soulever, en décembre 1967, en la personne de son chef Tahar Zbiri. Selon Mohamed Harbi, l'Algérie nouvelle s'avère riche en affrontements factionnels et en assassinats politiques, celui de Mohamed Khider (Madrid, 4 janvier 1967), celui de Krim Belkacem (Francfort, 18 octobre 1970). La Sécurité militaire assure le maintien de la dictature et réprime le Parti de la France. Aux côtés de 2.500 prisonniers politiques, Ferhat Abbas et Abderahmane Farès sont placés en résidence surveillée.

                C'est l'Etat-Armée qui tient le pays, et non le FLN, qui est réorganisé sur le modèle nassérien. La première Assemblée populaire nationale est élue le 25 février 1977 sur le mode plébiscitaire. Le fossé s'élargit entre la société civile et l'Etat qui avec un journal anime un Parti et un Syndicat. 

                Après la mort de Boumediene (décembre 1978), Chadli Bendjedid relâche la pression étatique et tente de se rapprocher de l'Europe et des Etats-Unis. Mais il se heurte au régionalisme : le printemps kabyle est réprimé en avril 1980 à Tizi Ouzou. Les mesures de redressement financier provoquent les émeutes d'octobre 1988. Intervenant contre les saccages de magasins et les incendies d'immeubles, l'armée fait plus de 500 morts parmi les jeunes manifestants. Des militaires ont tiré, comme ça, parce qu'ils n'en avaient pas l'habitude, par peur, reconnaît le général Khaled Nezzar, accusé en outre par l'avocat Bourdon d'être responsable direct de l'exécution extrajudiciaire d'une cinquantaine de victimes civiles à Bab el Oued. Le dénouement de la libéralisation est amer. Le peuple a fini par se soulever contre ce régime tyrannique et corrompu, reconnaît ben Khedda.

                Chadli réagit en abolissant, dans la Constitution de 1989, le rôle dirigeant du Parti. Il institue le multipartisme et la liberté de la presse(18). Mais il est trop tard. Le mécontentement populaire est exploité par les réseaux islamiques. Dès 1983 se sont constitués des maquis attribués auxAfghans. Le Code de la famille antilibéral(19), voté en 1984, ne suffit pas à apaiser les fondamentalistes , dont 135 sont déférés aux tribunaux.  Aux élections municipales de juin 1990, on assiste au raz de marée du FIS (Front Islamique du Salut), qui totalise 54% des votants et rejette la démocratie et l'Occident.

                A partir de 1991 s'enclenche une dynamique insurrectionnelle (18). Les élections législatives de décembre 1991 confirment la domination des islamistes, qui enlèvent 188 sièges contre 25 au FFS et 18 au FLN. 200 officiers supérieurs signent une pétition contre Chadli, qui est contraint à la démission. Un Haut Comité d'Etat fait appel à Boudiaf, qui interdit le FIS. Mais il est assassiné le 29 juin 1992 à Annaba. La guerre civile est désormais réouverte. Le terrorisme fait des milliers de victimes, journalistes, intellectuels, hommes politiques et étrangers (31 Français plus 7 religieux). 600 écoles ont été détruites, des villages décimés sans que les forces de l'ordre interviennent. A l'Armée islamique du Salut (AIS) s'ajoutent en janvier 1994 les GIA (Groupes islamiques armés).

                Selon le capitaine Souaïdia, la consigne est d'exterminer non seulement les tangos (terroristes), mais tous les islamistes dans la population. Il faut éradiquer toute opposition, tuer les bergers, ramener les têtes ou les oreilles des terroristestabattus. « Pas de prisonniers, je veux des morts», aurait déclaré le général Mohamed Lamari. Après la désertion de 18 sous-officiers à la fin de 1991, les purges s'étendent à l'armée, assimilée à uneSociété nationale de formation des terroristes. La prière devient un acte criminel, les mosquées sont interdites dans les casernes. Certains militaires, à l'imitation des tangos, soumettent des jeunes filles à des mariages de complaisance, qui ne sont rien d'autre que des viols.

                Alors que le gouvernement accuse des fils de harkis de se livrer à des opérations de vengeance, les patriotes  des Groupes de légitime défense reconstituent les harkas d'autrefois. Ils ne seraient pas moins cruels que les terroristes du GIA ou les tortionnaires du Département du renseignement et de l a Sécurité (DRS).

                Dans le Monde  du 13 mars 2001, l'ex-officier Yasmina Khadra, qui a été chargé d'enquêter sur les massacres, dément les accusations de Souaïdia. Il attribue toutes les horreurs au GIA et évoque ces vieillards, ces femmes, ces enfants, et nourrissons, surpris dans leur misère la plus accablante, et assassinés avec une férocité absolue. Des bébés ont été embrochés, frits et brûlés vifsDe telles horreurs ne peuvent être commises que par des mystiques ou des forcenés... Il reste que ces atrocités rappellent celles des temps anciens, et plus proches de nous, celles du 20 août 1955, les supplices infligés aux traîtres de la bleuïte, et en 1962 aux harkis.

                Les péripéties politiques apportent peu de répit à le lutte. La plate-forme adoptée en 1995 à San Edigio par les partis et par le FIS est refusée par le gouvernement. L'élection du général Zeroual, le succès de son parti, et la trêve décretée par l'AIS, s'accompagnent en 1997 d'épouvantables massacres. Après la démission de Zeroual, le programme de Concorde civile de son successeur Bouteflika, élu en avril 1999 à une faible majorité(20), ne produit pas l'apaisement espéré; 5.000 prisonniers ont été libérés, dont certains se livrent à nouveau à des actions de propagande islamique. La sécurité semble revenue dans les grandes villes, mais dans le bled subsistent de vastes zones d'insécurité.

                Le bilan de cette deuxième guerre civile est estimé à plus de 100.000 morts, dont 20.000 militaires, et 4.000 disparitions dues en grande partie à la répression (21). Il faut y ajouter les manifestations kabyles d'avril-mai 2001, qui font une centaine de morts.  

    Sortir de la crise ?

                Telle est la question posée aux participants d'un colloque d'historiens, algériens pour les deux tiers, réunis à Nancy par Gilbert Meynier au début de 1999. Le constat est sans appel, mais n'évite pas quelques contradictions : l'obscurantisme en Algérie a été depuis longtemps et continue d'être une production officielle...L'Algérie a un passé - le passé turc, le passé colonial français - qui est lui-même violent. Le marché mondial et l'impérialisme financier mondialisé sont les violences importées aujourd'hui...Le diable est donc bien à l'extérieur... Mais le diable est aussi à l'intérieur .

                Smaïl Goumeziane, universitaire et ancien ministre, estime que le fossé ne cesse de se creuser entre une population désabusée, une opposition politique étouffée, et un pouvoir réel de plus en plus isolé. Il préconise de réhabiliter l'agriculture et l'industrie nationale, d'attaquer les monopoles et les rentes de spéculation, de faire appel à l'initiative et aux partenariats extérieurs. Selon lui, l'urgence va aux réformes démocratiques. Certains des participants mettent alors leur espoir dans la prochaine élection de M. Bouteflika(22) .

                Pour d'autres observateurs, le rôle des historiens est primordial. Il s'agit, conformément à la réflexion de Paul Ricoeur, d'élargir le regard dans l'espace et dans le temps. A la lumière de l'actualité, Paul Thibaud estime que la guerre d'Algérie est devenue un évènement tragiquement négatif.G.Pervillé souhaite que l'on se libère de la mémoire obsessionnelle de la guerre d'Algérie. ...Algérie et France ont besoin de reconsidérer leur passé avec esprit critique...Le jour où l'Algérie décidera de refermer les portes de cette guerre, elle pourra espérer devenir enfin un pays libre et heureux(23) 

                Aussi nécessaire qu'il soit, le travail historique ne parait pas suffisant. Le drame de l'Algérie actuelle va au-delà de la crise. L'analyse historique montre que la violence n'est pas seulement coloniale ou turque, elle remonte aux coutumes ancestrales, à l'inconscient collectif, à la course au pouvoir et aux richesses, à la conception d'un islam intolérant.

                Dans son testament posthume (24), le roi Hassan II affirme que l'intégrisme est contraire à l'Islam, qui est animé par l'esprit de tolérance et de modération, conformément au précepte du Coran : "O gens du Livre, évitez l'excès dans la religion ". Le Commandeur des Croyants, profondément contrarié  par la situation algérienne, fait confiance aux fils et filles d'Algérie pour trouver une solution aux difficultés actuelles.

                Cette solution, estime Mohammed Harbi, exige un effort intérieur de la part du peuple algérien : l'idéalisation de la violence requiert un travail de démystification. C'est parce que ce travail a été frappé d'interdit, que le culte de la violence a été entretenu dans le cadre d'un régime arbitraire et que l'Algérie voit resurgir avec l'islamisme les fantômes du passé...

                Décrivant la tragédie d'une démocratie sans démocrates, il confirme deux ans plus tard : Ainsi en occultant l'existence de pratiques cruelles enracinées dans une culture paysanne archaïque, dominée par un code particulier de l'honneur et de la blessure symbolique à imposer au corps de l'ennemi, on s'interdit de voir dans la cruauté actuelle des actions de terrorisme islamiste, un retour qui en vértité traduisait une permanence culturelle (25).

                A son tour, l'ambassadeur d'Algérie Ahmed Ghoualmi dénonce une guerre venue du fond des âges, un terrorisme barbare, sans précédent dans l'histoire moderne . Cette opinion n'est pas sans rappeler le jugement de Tocqueville selon lequel la société musulmane "n'était pas incivilisée; elle avait seulement une civilisation arrièrée et imparfaite. Germaine Tillion souligne enfin que la société musulmane "s'est efforcée d'effacer la femme de la catégorie active et pensante de l'humanité. Or comme ce sont les femmes qui élèvent les enfants, il en résulte souvent pour cette société une arriération chronique  (26).

                En conclusion du colloque de 1999, Ahmed Koulakssis en appelle à la libération du peuple algérien, libération d'un Etat prédateur, d'une classe parasitaire, de la peur et des blocages culturels, du refoulement historique (8). Tout est dit.

     


    (1) Pour ce paragraphe, on a surtout utilisé les ouvrages de CA Julien, et "l'Algérie, passé, présent et futur" de Lacoste, Nouschi et Prenant, en nuançant leur tableau idyllique de la Régence turque par les points de vue d'Augustin Bernard, H.Isnard et M.Emerit. S'agissant de la romanisation et de la christianisation, on a utilisé les ouvrages de Joseph Mesnage, de Joseph Cuoq et de Serge Lancel.

    (2) Réf. Bernard Lugan. Histoire du Maroc. Perrin. 2000.

    (3)Mohamed Harbi. La guerre commence en Algérie. Complexe. p. 74 à 102.

       Philippe Conrad. Histoire de la reconquista. PUF.1998.

    (4) Robert Laffitte. C'était l'Algérie. Ed. Confrérie Castille. 1994.

    (5) Notre peuple a une tendance profonde à rester au stade de la tribu, écrit Ferhat Abbas dans Autopsie d'une guerre. Garnier. 1980. Le mythe kabyle n'est pas une invention des ethnologues coloniaux, comme le prétend CR Ageron.

    (6) Rahmani Slimane. Coutumes kabyles de Cap Aokas. Société historique algérienne. 1939.

    (7) Robert Gebhart. L'élève et le maître. Rapport manuscrit du 30 novembre 1987.

    (8) G.Meynier. L'Algérie contemporaine. Actes d'un colloque de 1999, publiés par L'Harmattan. 2000.

    (9) Professeurs A.Fournier, P.Michaux et J.Thiodet. in Algérie médicale. Vol. 61. 1957.

    (10) Aujourd'hui, certains Algériens prétendent que les Européens ont assassiné leurs propres compatriotes. Réf. Entretien avec Chergui Brahim et article de JL Planche : FLN et MNA à Alger. in Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie. Complexe. 2001..

    (11) Sources : J.Valette. La guerre d'Algérie des messalistes1954-1962. L'Harmattan. 2001. J.Simon. La passion de l'Algérie libre. Thèse de 1995. M.Harbi. Mirages et réalités du FLN. op.cit. p.143 à 168. M.Faivre. Services secrets et troisième Force. in Il n'est point de secrets que le temps ne révèle. Lavauzelle. 1998.

    (12) M.Faivre. L'ALN extérieur face aux barrages frontaliers. in La défense des frontières. CFHM. Vincennes 1997. Mohamed Harbi. Le complot Lamouri. in La guerre d'Algérie et les Algériens. A.Colin. 1997.

    (13) M.Harbi, La guerre commence en Algérie, op.cit. p.269-275, et l'implosion du FLN, in L'Algérie contemporaine. op.cit.p.29. F.Abbas.L'indépendance confisquée. Flammarions. 1984. p.316-317

    M.Teguia. L'Algérie en guerre. OPU Alger. 1981. p.393-397. M. Lebjaoui. Vérités sur la Révolution algérienne. Gallimard. 1980.

    (14) M.Harbi. L'implosion du FLN. op.cit. Ali Haroun. L'été de la discorde. Casbah édition. 2000.

    B.Ben Khedda. L'Algérie à l'indépendance. Ed. Dahlab. 1997. Hervé Bourges. Mémoire d'éléphant. Grasset. 2000. M.Faivre. Les combattants musulmans de la guerre d'Algérie, des soldats sacrifiés. L'Harmattan. 1995.

    (15) Mohammed Benyahia. La conjuration au pouvoir. Récit d'un maquisard. Aracantère. 1988.

    (16) CR Ageron. La prise du pouvoir par le FLN. in L'Histoire d'avril 1991.

    (17) André Nouschi. L'Algérie amère. 1914-1994. Maison des Sciences de l'Homme. 1995.

          Michel Cornaton. Les camps de regroupement de la guerre d'Algérie. L'Harmattan. 1967.

    (18) Benjamin Stora. Histoire de l'Algérie depuis l'indépendance. La Découverte. 1994. L'Algérie, formation d'une nation. Atlantica. 1998. F.Abbas.L'indépendance confisquée. Flammarion. 1984. Khaled Nezzar. Octobre. Ed. Le Matin; Alger. 1998.

    (19) Considérée comme vulnérable et fragile (sic), la femme est mise sous tutelle de son père puis de son mari. Elle ne peut travailler qu'avec leur autorisation. Elle ne peut rendre visite qu'à sa famille très proche. Le mariage mixte lui est interdit. Elle peut être répudiée pour infécondité. Réf. Yamina Bettahar. L'enjeu des femmes en Algérie. in G.Meynier. op.cit.

    (20) Selon le Mouvement algérien des officiers libres (MAOL), Bouteflika a obtenu 28,3% des voix sur un taux de participation de 23,03%. Réf. www.anp.org.

    (21) D.Malti. La nouvelle guerre d'Algérie. La Découverte. 1994. E.Schemla. Mon journal d'AlgérieNovembre1999-Janvier 2000.. Flammarion. 2000. Nesroulah Yous. Qui a tué à Benthala ?  La Découverte 2000. Habib Souaïdia. La Sale Guerre La Découverte. 2001.

    (22) G.Meynier, op.cit.

    (23) P.Thibaud. Les violences en Algérie. Odile Jacob. 1998. p.176. G.Pervillé. Réflexions sur la réévaluation du bilan de la guerre d'Algérie. Colloque de Bordeaux. Mars 1997. Quand la guerre d'Algérie a-t-elle pris fin ? Conférence au CEHD. 14 juin 1999.

    (24) Hassan II. Le génie de la modération. Réflexions sur les vérités de l'Islam. Plon. 2001.

    (25) M.Harbi. L'Algérie et son destin, croyants ou citoyens. L'Arcantère, 1992. p.155. La tragédie d'une démocratie sans démocrates, in le Monde du 13 avril 1994.

    (26) Alexis de Tocqueville. De la colonie en Algérie. Rapport de 1847. Complexe, 1988, p. 169.

    - G.Tillion. L'Afrique bascule vers l'avenir, réédition, Tirésias, 1999, p.71.

    - Mohamed Ghoualmi in le Monde du 21 novembre 2000. L'ambassadeur semble ignorer les supplices abominables infligés aux harkis.

    Source :http://www.stratisc.org/

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