• Histoire secrète de Coca Cola

    C' est un bon dossier riche en enseignements et en curiosités sur la multinationale par excellence : Coca- Cola Ltd. De l'eau (pas toujours propre), du sucre (beaucoup) et l'adjonction d'essences et d'aromes tenus secrets : voilà en apparence le secret de l'énorme réussite de cette boisson. Sous la bannière de cette trademark se rassemblent non seulement une pléthore de boissons gazeuses et d'eaux (minérales) mais toute une série d'autres produits parfaitement licites. Ce qui est moins licite, c'est la série d'"incidents" qui a marqué le parcours de cette entreprise, une des plus rentables au monde : syndicalistes assassinés, licenciements en masse, corruption, complots... exploitation de la pauvreté et des ressources naturelles... attentats à la santé des consommateurs...

    Grâce au livre de Gustavo Castro Soto, chercheur dans un insitut mexicain d'études socio-économiques, nous apprenons que même saint Nicolas est une invention de Coca-Cola ! Complots au niveau politique en Amérique du sud ( Chute de Salvador Allende), en Asie, en Afrique... et informations prises de l'intérieur au gouvernement des Etats-Unis : rien n'est impossible pour les dirigeants de cette compagnie dont le symbole (la bouteille) est, paraît-il, le calque de la silhouette d'une séduisante soubrette du cinéma : Mae West. ****

    Gustavo Castro Soto : L'histoire secrète de Coca-Cola , Editions Datanews.

    Source : http://fr.shvoong.com/books/388963-histoire-secr%C3%A8te-coca-cola/

     

    Après le cours d'histoire ,le gamin apprend ce qui suit :

    Coca-Cola et les nazis

    28/01/2004 Illustration de l'article Par Mark Pendergrast. Ecrivain, auteur de For God, Country and Coca-Cola.

    En Allemagne, l'homme de main de Bob Woodruff, le patron spartiate de la Coca-Cola Company , s'appelle Max Keith , rentré comme comptable dans la filiale d'Essen en 1933. Il en prendra les rennes en 1936, pour bons services rendus pendant les J.O. de Berlin.

    Ses méthodes de management, rapporte minutieusement Mark Pendergrast, ressemblaient à celles du Führer (qui adorait, comme il s'entend, la boisson). Keith aimait à porter une petite moustache bienveillante. Keith obtient d'emblée la confiance totale de Woodruff. Toujours en 36, Goring prend en charge un plan d'auto-suffisance et tend à décourager l'activité de sociétés étrangères.

    Woodruff intervient et négocie directement avec les nazis pour obtenir que le "concentré" de Coke (l'ingrédient numéro 1) puisse être importé. Coca-Cola GmbH est alors considérée comme une société allemande. 1937, Düsseldorf. Première foire industrielle nazie ("Shaffendes Volk", ou Le peuple créateur). Coke en est une des pièces maîtresses. Son stand se dresse à côté de celui du Bureau de la Propagande. Mars 1938. Le Reich envahit l'Autriche. Au même moment, Coke tient sa convention. Trois énormes swatika, la croix nazie, s'affichent derrière la tribune. Le traditionnel Sieg-Heil est scandé trois fois. Septembre 1939. La guerre éclate. Keith et son adjoint, Walter Oppenhoff, s'immiscent dans les cercles du IIIeème Reich, grâce à des amis au ministère de la Justice : ils réussissent à être nommés à "l'Office de la propriété ennemie". Keith et ses hommes suivent le Reich dans ses conquêtes : ouverture d'une filiale en Autriche en 1938, et en 1940 prise de contrôle des activités de Coca en France, en Italie, et au Bénélux. Fin 1941, le vent tourne. Le sirop secret de Coca-Cola n'est plus autorisé à l'export par les américains. Mais Keith invente une nouvelle marque : Fanta -- 3 millions de caisses distribuées en 2 ans. Fanta sera exempté de rationnement sur le sucre. Et permettra à la filiale de Coca-Cola de poursuivre son activité. Comme l'a fait aussi la firme Ford, Coca-Allemagne va participer à l'effort de guerre nazi (usines et camions réquisitionnés, les bouteilles vont aussi servir de précieux récipients pour enfermer de l'eau gazeuse ou des médicaments). Jusqu'à la fin de 1942, les stocks de Coca-Cola en Allemagne seront réservés aux militaires du Reich et aux hôpitaux pour "soulager" les blessés. Les 43 sites d'embouteillages vont être bombardés jusqu'en 1944. Mais Keith continue de produire son Fanta dans des usines de fortune, en employant des criminels allemands, exclus de l'amée du Reich, mais aussi des prisonniers de guerre en travail obligatoire. 1945. Hitler se suicide. La guerre est finie. Keith envoie un câble à Woodruff : "Coca-Cola GmbH est encore en activité", exulte-t-il. "Envoyez des consultants." Il sera entendu. Même s'il est mis à l'écart par les représentants de Coke qui veillent à relancer le business en Allemagne, en 1949 Keith réussit à convaincre le grand Boss, Bob Woodruff, de reprendre en main la filiale allemande. Fanta est toujours une marque déposée du groupe Coca-Cola. Détail: l'ancien boxeur Max Schmeling , présenté sans doute à ses dépens comme le symbole de la suprématie aryenne depuis les J.O. de Berlin, devient en 1957 le patron d'une usine d'embouteillage de Coca-Cola à Hambourg. La passion pour la petite bouteille brune mène à tout.

    Auteur : Mark Pendergrast

    Source :http://fusa2.free.fr/?Rub=Article&Act=Lire&Ent=1&ID=55

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