• Les compétences algériennes s’exportent bien. Etudes à l’étranger ou installation définitive, ils sont des milliers de «cerveaux» à quitter l’Algérie chaque année.

    Et la destination de prédilection de cette diaspora «hautement qualifiée» est la France. Ainsi, l’Hexagone compte environ
    66 000 Algériens «très diplômés» inscrits en maîtrise, dans une grande école ou en doctorat, selon une étude du secrétariat général français de l’immigration.

    De même, certaines estimations font état de quelque 20 000 étudiants algériens inscrits en premier cycle dans une université française. Et ce, sans oublier les dizaines de milliers de diplômés formés dans les universités algériennes à avoir quitté le pays en quête de meilleures perspectives et de conditions d’exercice et de vie plus clémentes. Ils sont d’ailleurs plus de 10 000 médecins, toutes spécialités confondues, à s’être installés en France.
    En dépit des restrictions et des freins mis par le gouvernement Sarkozy aux flux migratoires «choisis», la qualité de l’enseignement dans les établissements français attire toujours autant d’étrangers. Et en pleine polémique autour de la «circulaire Guéant», c’est un pavé dans la mare que jette cette étude du Secrétariat général de l’immigration, publiée en novembre dernier.

    Ce rapport, qui évalue l’application d’un système de suivi des étudiants étrangers, s’est penché sur la contribution «notable» des étrangers à la population estudiantine. Mais pas n’importe laquelle. Il s’agit des «très diplômés», des personnes qui ont étudié ou étudient encore en maîtrise (mastères), dans une grande école et en doctorat, médecine compris. Ainsi, sur les 6,24 millions de «très diplômés» en France, 710 000 sont étrangers, et ce, en sus des 70 000 nés non français mais naturalisés. Pour les doctorants, 41,3% d’entre eux sont issus d’un «pays tiers». La part des «très diplômés» est ainsi légèrement supérieure parmi les immigrés que dans la population totale, précisent les auteurs de l’étude. Et le pays le plus représenté parmi cette «élite» est l’Algérie, ex aequo avec le Maroc. Suivent le Royaume-Uni avec 40 000 personnes et l’Allemagne avec 30 000 étudiants. Pour ce qui est de la Tunisie, elle n’arrive qu’en 5e position des pays «fournisseurs» avec 26 000 «très diplômés».


    «60% des étudiants quittent la France»

    Par ailleurs, est-il mentionné dans l’étude, «certains pays bien représentés dans la population immigrée le sont moins parmi les très diplômés. C’est le cas de l’Italie, l’Espagne, le Portugal ou encore la Pologne (78 000 pour les 4 pays)». L’Afrique hors Maghreb et l’Amérique du Sud ou centrale sont très peu représentées dans cette «super-population», tandis que certains pays sont au contraire «sur-représentés». C’est ainsi le cas du Liban avec 16 000 étudiants, de la Roumanie et du Vietnam, avec 15 000 «très diplômés» chacun. Cette étude ne prend pas en compte les étudiants issus de l’immigration, nés français mais de parents étrangers.
    Toutefois, contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas nombreux à rester en France une fois leur diplôme en poche, puisque seul un étudiant sur trois  restera pour y travailler ou se marier. Ainsi, 60% des étudiants entrés en 2002 sur le territoire français ne sont plus détenteurs, fin 2009, d’un titre de séjour. «Environ un tiers est toujours présent. Ces derniers semblent s’installer durablement en France, soit qu’ils se sont mariés, soit qu’ils ont trouvé un emploi, soit qu’ils détiennent encore, pour 10% d’entre eux, un titre de séjour ‘étudiant’», détaillent les auteurs du rapport.

    Ces étudiants «hautement qualifiés», de par la «circulaire Guéant» qui restreignait l’embauche des diplômés étrangers, étaient menacés d’expulsion au terme de leurs études. Suite à une forte mobilisation au sein du corps universitaire et du patronat, le gouvernement français escompte réviser cette décision et assouplir la délivrance de permis de travail à certains «très diplômés» étrangers. Cette étude aurait-elle joué un rôle dans ce revirement ?

    Ghania Lassal

    Source :http://www.elwatan.com/

    Note perso : Nos gouvernants ne font que délocaliser cette main d'oeuvre hautement qualifiée à coup de " boulitique " ,de trique ,de mépris ... (Khobz dialna yaklou elbarani)

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  • Boire de la Bière serait "Halal" 

    Il paraît que le docteur Saâd Eddine el Hilali sera le centre d'une polémique religieuse dont le retentissement va dépasser l'université d'el Azhar et les frontières de l'Egypte. En effet, ce dernier, d'après des médias arabophones comme "yamazaj.com", lors d'une interview avec Amrou Adib dans l'émission "Le Caire Aujourd'hui", aurait affirmé que seules les boissons à base de raisins et susceptibles de rendre saoul étaient prohibés dans la religion musulmane. Ainsi, boire de la bière ou une boisson à base de dattes par exemple, serait Halal tant que l'on ne se saoule pas.

    El Hilali prétend se référer à l'Imam Abou Hanifa, qui est selon lui une référence fiable dans ce domaine, et dont les livres traitent de ce sujet. Ses écrits trancheraient concernant ce sujet depuis des siècles, et il reproche aux musulmans de ne pas lire assez les ouvrages de théologie. Il ajoute que les enseignements d'Abou Hanifa sont transmis aux étudiants d'El Azhar depuis longtemps et que ceux qui voudraient le critiquer n'avaient qu'à consulter les ouvrages du dit Imam.

    Ceci dit, là où el Hilali s'avère vraiment avant-gardiste pour ne pas dire autre chose, c'est quand il déclare que vendre des boissons alcoolisées n'est pas interdit en Islam, seulement il faut que ceux qui boivent ne se saoulent pas, ainsi ils ne commettent aucun pêché.

    Mohamed Anis Abrougui

    Source :http://www.tiwinoo.com/boire-de-la-bi%25C3%25A8re-serait-halal.html

    Note perso : L'éxegèse religieuse est devenue un outil à géometrie variable selon les interets considérables en jeu ! Je vais me lancer dans la vente d'alcootest de poche pour commencer !

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  • Source: http://www.slate.fr/grand-format/2011-en-images-33-47935

    Un cerf-volant au-dessus de la rivière Hudson à New York après le passage de l’ouragan Irene, le 28 août 2011. REUTERS/E.Munoz

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  •  C’est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l’Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). D’une seule phrase découle l’absolue spoliation dont est victime 99% de la population : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France« .

    En clair, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. 

     Depuis l’application de ce principe, la finance et son infime oligarchie donnent la pleine mesure de leur asservissement des peuples, en une spirale exponentielle d’accroissement des inégalités. Le pouvoir est désormais aux mains des créanciers privés, qui l’exercent au bénéfice exclusif d’intérêts particuliers, quand la puissance publique a renoncé à son devoir de protéger l’intérêt général. La démocratie, étymologiquement pouvoir du peuple, est morte. On le voit en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France… Qui gouverne ? « La troïka »Union européenne, Fond monétaire international et Banque centrale européenne, resserrant toujours davantage son emprise jusqu’à l’étranglement des peuples.

    Et l’on pérore sans fin sur les plateaux de télévisions, sur les ondes et dans les colonnes de la presse sur « l’insupportable fardeau de la dette »« la France en faillite »« les nécessaires sacrifices », que « nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens » et que, d’ailleurs, « les Français l’ont compris ». Inlassable propagande des conservateurs-libéraux ? Bien sûr, mais relayée par le silence complice des médias. Et c’est ainsi que s’imposent dans l’opinion les apparentes évidences biaisées qui prétendent l’austérité inéluctable, contre la justice et l’intelligence.

     Deux ans d’austérité en Grèce déjà, pour quel résultat ? Avec toujours la même justification simpliste et manipulatrice, résumée par la question posée par un journaliste d’Europe 1 à Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle : »Mais comment des pays européens endettés peuvent-ils faire autrement pour réduire leurs déficits ? »

     Un graphique pour illustrer le propos, qui montre l’hallucinante évolution de la courbe de la dette publique.

     « Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts »résume Mai68.org. Faisons la soustraction : sans les intérêts illégitimes encaissés par les financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d’euros – au lieu de 1327,1 milliards ! Un escroc peut-il rêver pareil butin ? Et personne ne dénonce jamais ce scandale absolu ! A part Mélenchon et l’extrême droite – qui ne le fait que par opportunisme, étant entendu qu’elle a toujours été au service zélé du capitalisme libéral et ne remettra donc jamais en cause son empire… Mais les éminents confrères ? Les Calvi, Barbier, Demorand, Joffrin, Apathie, Bourdin ou qui savons-nous encore ? Ceci ressemble bien à une omerta. Et à une honteuse trahison de leur mission d’informer.

     Source : Plume de Presse

    Article paru sous le titre "L’escroquerie de la dette publique signe la mort de la démocratie : l’incroyable cécité volontaire des médias"

    Source: http://www.michelcollon.info/Medias-dette-publique-et.html

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  • Brrr ! Happy new year 2012 !Ça ne craint pas le froid aux Pays bas (Netherlands) !:)

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