• De l’avis même des banquiers et des responsables les mieux introduits dans les rouages des institutions, les fortunes en devises, transférées par des Algériens vers l’étranger, sont beaucoup plus importantes que ce qui a été signalé par les listings de la HSBC Private Bank de Genève (Suisse). En fait, il ne s’agit là que d’une seule banque, c’est-à-dire d’une goutte d’eau dans un vaste océan de fonds liquides et de comptes ouverts dans les paradis fiscaux en Europe, aux Amériques et en Asie.

    Transferts illicites de devises : Ces fortunes qui fuient l’Algérie

     
    22 février 2015 à 10 h 00 min

    Il faut le dire, les capitaux transférés vers l’étranger sont l’équivalent de plusieurs points de croissance perdus pour l’économie, dans la mesure où ces fonds sont «des prélèvements sur les réserves de change qui alimentent ces opérations de transferts». «Ce sont aussi des fonds en devises qui auraient dû être versés à la Banque centrale et sont détournés vers le marché parallèle, permettant ainsi la fuite de capitaux», estime Badreddine Nouioua, ancien gouverneur de la Banque d’Algérie. Mais il ne défend pas pour autant les banques et la Banque d’Algérie, étant donné que ces transferts illicites de devises vers l’étranger «se font en grande partie par le canal des banques, grâce à la libéralisation du commerce extérieur».

    Laquelle libéralisation a donné lieu à des surfacturations des importations ou simplement à de fausses importations domiciliées auprès des banques ou au non-rapatriement du produit des exportations. Il y aurait entre 1,8 et 2 milliards de dollars de transferts illicites de fonds vers l’étranger annuellement, soit l’équivalent de 1% du Produit intérieur brut (PIB), à en croire Mahdjoub Bedda, économiste. Ce dernier est allé jusqu’à estimer la part des commissions versées annuellement dans le cadre de la conclusion des contrats des marchés publics. Le coût des commissions représenterait 5 à 6% de la valeur globale des contrats.

    Les chiffres traduisent une partie de l’ampleur des dégâts que fait subir le phénomène à l’économie. Sans surprise, tous les économistes, banquiers et observateurs reconnaissent à cette hémorragie trois sources principales : la corruption à travers les pots-de-vin versés dans le cadre de l’obtention des marchés, la surfacturation des importations et le marché parallèle des devises. Mais dans tous les cas de figure, c’est la devise publique, prélevée des réserves de change, qui alimente les transferts illicites de fonds vers l’étranger.

    Connexion avec la «zone dollar»

    Tous les avoirs en devises, transférés par des Algériens vers l’étranger, atterrissent dans les places financières les moins regardantes sur l’éthique bancaire et l’origine des fonds. Les places européennes, dont la Suisse et le Luxembourg, pâtissent depuis quelques années au profit de la zone dollar par laquelle transitent les fonds destinés à financer les importations, dont Dubaï (Emirat arabes unis), Singapour et Hong Kong. Ces places offrent désormais plus de sécurité aux fonds déposés.

    Ces pays acceptent encore d’ouvrir des comptes pour des sociétés offshore et anonymes. Les fortunes qui atterrissent dans certains pays du vieux continent sont, elles, immédiatement blanchies et investies dans l’acquisition de l’immobilier. Mais pas seulement. Des fonds transférés vers l’étranger ont été aussi transformés en prises de participation dans des sociétés privées spécialisées souvent dans le commerce extérieur et le conseil. C’est-à-dire que ces mêmes sociétés font dans le conseil et la facilitation des procédures d’exportation vers l’Algérie pour les mêmes propriétaires, voire au profit d’autres clients.

    Il y a même des sociétés fictives établies à l’étranger qui ont raflé des contrats de consulting avec des entreprises algériennes publiques et privées. Le règlement se fait en devises par le moyen du canal bancaire. C’est un secret de polichinelle. Si de telles escroqueries se sont produites, c’est que les institutions en charge de lutter contre ce fléau, dont la justice, le fisc, les Douanes et la Banque d’Algérie ont fermé les yeux. La culture de la traque aux actifs douteux, transférés ou blanchis en interne, n’est pas une tradition algérienne.

    Depuis toujours, la coordination entre les services des Douanes et ceux des banques commerciales et de la Banque centrale ne fonctionne pas bien, donnant ainsi lieu à la multiplication des agressions contre l’économie nationale à travers, entre autres, le transfert illicite de capitaux vers l’étranger.

    La confiance entre l’Etat et ses institutions est rompue. Avec les contribuables aussi. Dans ce micmac d’informations et de fausses informations sur la situation des avoirs des Algériens établis à l’étranger, il y a trois vérités que nul ne peut contester : la valeur des fortunes serait beaucoup plus importante que ce qui a été signalé ; l’Etat est passif, voire complice ; le phénomène fait subir à l’économie nationale un énorme préjudice. 

    Article paru le 22 février 2015 sur le journal El Watan.

    Source :https://www.elwatan.com/edition/actualite/transferts-illicites-de-devises-ces-fortunes-qui-fuient-lalgerie-22-02-2015

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    La 2e Division Blindée a compté dans ses rangs bon nombre de personnages qui étaient ou deviendront célèbres après la guerre. L'un des plus connus est très certainement Jean Gabin. Il est né le 17 mai 1904 à Paris. A l'âge de 20 ans, il effectue son service militaire dans le bataillon de fusiliers marins à Lorient. Afin de pouvoir être aux côtés de sa compagne de l'époque, il l'épouse et se retrouve basé au Ministère de la Marine à Paris.

    En 1939, il est rappelé comme quartier-maître et envoyé à Cherbourg. Il divorce et épouse une autre femme. En 1941, il parvient à quitter la France pour rejoindre les Etats-Unis, en passant par l'Espagne et le Portugal. C'est aux Etats-Unis qu'il fait la rencontre d'une femme qui marquera toute sa vie : Marlène Dietrich.

     
    La France lui manque et il désire se battre pour elle. Il se rend à New-York afin de pouvoir rejoindre les Forces Françaises Libres, ce qui lui est refusé, on préfère le voir au cinéma plutôt que dans des unités combattantes ! Ne baissant pas les bras, il part rencontrer le représentant des Forces Navales Françaises Libres et lui exprime son souhait de rejoindre. Il embarque sur l'escorteur ELORN, qui accompagne des convois de cargos et de pétroliers jusqu'à Alger. Il est chef de pièce antiaérienne de 40mm. Une fois arrivé à Alger, il souhaite débarquer de l'ELORN pour intégrer une unité de combat. Il rencontre Louis Jacquinot, Ministre de la Marine qui veut le faire entrer au centre artistique de la France Libre d'Alger, il refuse catégoriquement, et émet le souhait de rejoindre le centre Siroco. Il est finalement accepté. Il aura en charge la formation des jeunes recrues, qui se souviendront de son instruction, menée à la dure !
     
    Marlène Dietrich viendra le rencontrer rapidement à Alger, en uniforme de WAF, elle partira ensuite sur le front Italien pour y rencontrer la 1ere DFL.
     
    Jean Moncorgé apprend qu'un bataillon va être transformé pour devenir le Régiment Blindé de Fusiliers Marins, qui sera ensuite rattaché à la 2e Division Blindée du Général Leclerc. Il souhaite rejoindre cette unité en formation, mais trop tard, l'unité part pour l'Angleterre sans lui. Il obtiendra la possibilité de suivre une formation de conducteur de char. Il embarque alors sur le croiseur GLOIRE à destination de Brest. Une fois arrivé, il rejoint Paris où il y retrouve Marlène Dietrich.
     
    Le croiseur GLOIRE
     
    En décembre 1944, par hasard dans un bar, il fait la connaissance d'un lieutenant-Colonel, qui n'est autre que MASSU,

    ils passent la nuit ensemble à boire et écumer quelques bars parisiens (le général Massu se souviendra de cette nuit !). Il rejoint le RBFM en janvier 1945. Il est intégré au 2e Escadron (Enseigne de Vaisseau Gelinet), 2e Peloton comme Chef de Char du TD SOUFFLEUR II (le SOUFFLEUR ayant été détruit quelques jours avant.

               Source : http://www.rbfm-leclerc.com/gabin.html

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  • Un enchantement .

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  • Bigbrotherisme asiatique . Le mimétisme sera t il mondial ? Chez nous les cameras de contrôle ont fait leur apparition depuis pas mal de temps ; c est les premiers pas d une société prévue par Orwell . Un des Dada des politiciens !

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