• Mercenaires Français en Syrie

    Les mercenaires français sont déjà en Syrie

    20 Septembre 2012 

    Si officiellement, il est impossible d’envoyer des troupes de l’ONU en Syrie à cause des vétos russe et chinois, la guerre occidentale se joue, au XIXe siècle, avec des sociétés militaires privées.

    Ces états les ont envoyé sur le terrain dans toutes les révolutions arabes. Ces sociétés mettent à disposition d’organisations internationales et privées, des mercenaires. Elles ont pignon sur rue dans les conflits modernes du monde entier. Souvent d’origines américaines, beaucoup de français les ont intégré et même crée. Elles sont composées d’anciens militaires, d’ex agents de la DGSE, et de personnes de compétences diverses leur permettant un champ d’action très large.  Leur créneau : le combat, la protection de biens et de personnes, mais aussi la manipulation médiatique et humaine.

     

    Aujourd’hui, la Syrie est un business particulièrement lucratif. Elles sont déjà déployées à des points stratégiques, près des frontières syriennes. Plus discrètes que des troupes officielles face à l’opinion publique, aucune loi ne limite leur domaine et mode d’action.

    Ainsi une société militaire privée française (basée en Suisse) nommée Mat2s-Consulting (anciennement Black Eagle Group), est actuellement à Kilis, en Turquie, aux portes de la ville d’Alep.

    La situation est si complexe sur le terrain, que les journalistes ont fini par simplifier grossièrement la situation : des gentils (les révolutionnaires), et le méchant (Bachar El-Assad). Ce n’est sans compter les membres étrangers d’Al-Qaïda qui se sont greffés à la révolutions, les intérêts occidentaux et l’influence russe.

    Comme dans toutes les révolutions, des hommes gravitent autour de ces mouvements, les aident et les incitent, dans l’espoir d’en tirer bénéfice à long terme. Ils envoient des “agents” sur le terrain pour créer les révolutions, depuis l’intérieur, ou les contrer. En Syrie, des soutiens logistiques sont envoyés depuis plusieurs pays, faisant souvent escale par l’Irak.

    Les leaders de ses révolutions sont toujours en lien très étroits avec les Etats-Unis, et à moindre mesure avec la Grande-Bretagne et la France. Les révolutions sont souvent financées et manipulées par des groupes influents, venus de l’étranger, et qui espèrent renverser la situation en leur faveur.

    Bassma Kodmani, politologue à Paris, a cofondé le Conseil National Syrien. Elle est porte-parole et responsable des relations extérieures du CNS. Parralèlement, elle a participé aux réunions Bidelberg de 2008 et 2012, au début des révoltes arabes, et pendant le conflit syrien. Sur la liste des invités en  2008 et 2012, en face de son nom est inscrit la nationalité “internationale”, et non pas syrienne.

    Radwan Ziadeh, directeur des relations extérieures du CNS est un grand ami de l’institut américain pour la paix (US Institut of Peace). Exilé au Etats-Unis depuis 2007, il a laissé ses travaux universitaires de la George Washington University pour se joindre à la révolte syrienne. Dès le début du conflit syrien, c’est lui qui, à travers les médias, appelait les Nations Unis à intervenir en Syrie.

    On remarque que la majorité des leaders de l’Armée Syrienne Libre ont vécu et étudié en France ou au Etats-Unis, et brutalement ont été épris d’un élan patriotique et se sont lancé dans la politique syrienne.

    Toutes les informations et les vidéos amateurs proviennent d’eux et de leurs hommes sur le terrain. Les reportages que nous présentent nos télévisions ne nous offrent jamais de plan large et d’analyse de situation globale du pays. Nous ne voyons que ce que cette poignée de personnes veulent bien nous montrer. Comme dans toutes les guerres, les agressions et les pertes se font dans les deux camps.

    Les dirigeants occidentaux voient en Bachar El-Assad le dernier allié du régime Iranien, désigné ennemi public numéro un. Tel Mouammar Kadhafi, ces chefs d’états arabes freinaient les intérêts occidentaux dans la région, et menacent la sécurité d’Israël. Bachar El-Assad est une carte de plus à abattre.

    Un reportage, unique en son genre, a été réalisé sur les révolutions en Europe de l’Est dans les années 2000 par Manon Loizeau, journaliste de renom qui reçu plusieurs prix, dont celui Albert Londres. Il détaille parfaitement les techniques employés par la CIA pour manipuler et utiliser les révoltes populaires pour le compte d’États et de riches investisseurs. On peut discerner de nombreuses similitudes avec les révolutions arabes.

    Source: http://takiyovo.wordpress.com/2012/09/20/les-mercenaires-francais-sont-deja-en-syrie/#more-496 

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