• Gazoduc israel turquie

    Colonialisme Juif Sioniste

    Projet De Gazoduc Israël -Turquie Sous La Méditerranée

    Les excuses de Netanyahou à Erdogan au telephone ont été largement interprétées comme ayant un objectif principalement politique : rapprocher militairement les deux pays non arabes de la région, la Turquie et "Israël", dans le cadre de la guerre menée contre la Syrie et des tensions avec l'Iran. Une autre raison s'y ajoute : le projet israélo turc de construction d'un gazoduc sous la Méditerranée pour acheminer le gaz israélien vers les pays européens actuellement en grande partie dépendants du gaz russe.




    L"'entente cordiale" Turquie "Israël" réactualisée lors de la récente visite d'Obama ne vise pas simplement à ressouder politiquement les deux pays non arabes du Moyen Orient mais cache également des négociations en cours pour la construction d'un gazoduc sous la Méditerranée reliant "Israël" à la Turquie pour acheminer le gaz de l'entité sioniste vers les pays européens gros consommateurs et qui dépendent largement pour leur approvisionnement du gaz russe.

    Début Février - avant même la visite d'Obama et l'opération de com sur la réconciliation israélo turque - Israël a proposé la construction d'un gazoduc sous la Méditerranée jusqu'au Sud de la Turquie pour acheminer son gaz vers l'Europe de l'Ouest. Des responsables turcs ont confirmé cette proposition israélienne faite officiellement mais ont ajouté publiquement que " nous avons une politique concernant Israël et l'affirmation comme quoi la Turquie envisagerait cette idée n'est pas vraie".

    Un ancien haut fonctionnaire à l'ambassade israélienne en Turquie, Alon Liel, a lui-même confirmé que le cadre d'un tel accord de construction d'un gazoduc "Israël " Turquie existait déjà mais que les tensions politiques entre les deux pays avaient contrarié l'avancée d'un tel projet de transport du gaz "israélien" vers l'Europe de l'Ouest.

    En 2009 une importante réserve de gaz naturel "Tamar" (10 milliards de M3 ) a été découverte sous la Méditerranée au large des côtes "israéliennes" suffisante pour couvrir les besoins de l'entité juive sioniste et lui permettre d'en exporter une partie. Une autre réserve "Léviathan" (16 milliards de M3) a également été mise à jour plus au Nord mais ce champ gazier est sujet à controverse territoriale notamment entre le Liban et "Israël".

    Selon un économiste israélien de l'Université hébraïque, Eytan Sheshinski - également à la tête d'une commission parlementaire enquêtant sur le gaz - en 2030 "Israël" devrait avoir un fond souverain de 80 milliards de $ correspondant aux seuls revenus tirés d'une taxe sur les profits de vente de gaz.

    Un rapport de l' US Geological Survey estimait en 2010 que le Bassin Levantin - couvrant la Syrie, le Liban, "Israël", la Bande de Gaza, l'Egypte et Chypre - contenait des réserves de gaz naturel d'environ 122 mille milliards de M3 et peut être aussi environ 4 milliards de barils de pétrole.

    Selon la Banque Centrale israélienne la gaz naturel devrait représenter pour 2013 1/3 de la croissance économique d'Israël. Le gaz naturel a commencé à être utilisé à des fins de consommation interne Samedi dernier poussant le ministre de l'Energie israélien Silvan Shalom a déclaré qu'"Israël " était devenu économiquement indépendant pour la première fois de son histoire.

    Shalom a oublié de mentionner que l'entité coloniale juive sioniste dépend de l'aide américaine annuelle de plus de 3 milliards de $ pour s'armer et mener ses guerres hégémoniques contre ses voisins au Moyen Orient alors même le Pentagone est visé par des restrictions budgétaires sans précédents - chômage partiel pour plusieurs centaines de milliers de son personnel - par l'Administration Obama II.

    Mais le problème majeur pour "Israël" reste de trouver le moyen d'exporter ce gaz à un prix compétitif sur les marchés internationaux surtout ceux d'Europe de l'Ouest. Les options à disposition de l'entité coloniale juive sioniste sont limitées et dépendent essentiellement d'accords passés avec ses voisins du pourtour méditerranéen.

    Israël peut négocier un accord avec Chypre et la Grèce pour un gazoduc, investir dans des installations de liquéfaction de gaz ou construire un gazoduc sous la Méditerranée jusqu'au Sud de la Turquie qui grâce à sa position stratégique entre l'Europe le Moyen Orient et l'Asie Centrale se considére - surtout avec à sa tête le dictateur islamiste Erdogan- comme un noeud énergétique indispensable.

    Chypre dont la zone d'exclusivité économique touche celle d'"Israël" a également découvert une importante réserve de gaz au large de sa côte sud - celle dépendant de la Grèce, 1/3 du Nord de Chypre étant devenue "turque" aprés l'invasion de l'armée turque en 1974- estimée à 60 milliards de M3 et espère pouvoir l'exploiter rapidement pour l'aider à se sortir de sa crise financière couvrir ses besoins énergétiques domestiques et exporter le surplus.

    La Turquie a déclaré que l'exploitation de ce gaz par les Chypriotes grecs était illégale et a menacé d'intervenir militairement.

    "Israël" et Chypre pourraient s'organiser pour exporter leur gaz naturel via la Grèce vers l'Europe de l'Ouest les réserves de Chypre lui permettant d'envisager la construction d'une usine de liquéfaction qui pourrait aussi traiter le gaz "israélien".

    Le ministre des affaires étrangères chypriote, Ioannis Kasoulides, a lui-même déclaré que Chypre était en pourparlers avec "Israël" pour exporter leur gaz naturel vers l'Europe. Le gazoduc reliant "Israël" à Chypre qui pourrait être opérationnel en 2019-2020 représente un investissement de 13 milliards de $ sans compter l'investissement nécessaire pour construire le centre de liquéfaction permettant un transport plus facile et moine onéreux du gaz.

    Kasoulides et le ministre du commerce et de l'énergie chypriote, George Lakkotrypis, doivent se rendre à Tel Aviv la semaine prochaine pour des discussions sur une possible coopération énergétique gazière avec "Israël".

    Le problème reste néanmoins de trouver des investisseurs pour la construction du gazoduc et de l'unité de liquéfaction du gaz naturel.

    Reste pour "Israël" une autre option celle d'un accord avec la Turquie.

    Actuellement à cause de la crise financière en Europe peu de pays sont prêts à investir. La Turquie qui entretient de bonnes relations avec les Pays du Golfe pourrait envisager un montage financier pour investir en contrepartie de parts dans le transport du gaz attribués à ces pays mais les milieux d'affaires turcs sont circonspects vis à vis de cette solution.

    L'une des entreprises exploitant le gaz naturel "israélien" est américaine " Nobel Energy" mais son expertise repose plus sur l'exploration exploitation que sur la construction d'un gazoduc sous la mer.

    En coulisse donc et malgré les affirmations contraires des responsables politiques turcs les discussions sont déjà bien engagées. Des responsables israéliens et des experts en construction de gazoduc se sont déjà rendus en Turquie pour discuter de la faisabilité de ce projet qui devrait coûter environ 2 milliards de dollars et impliquerait le constructeur de gazoduc turc Zorlu Group.

    Reste que la Russie voit d'un mauvais oeil l'arrivée du gaz "israélien" sur le marché européen via la Turquie. Les relations russo turques sont actuellement tendues notamment à cause de la guerre en Syrie à laquelle participe activement la Turquie. Les récentes manoeuvres militaires navales russes "surprise" en Mer Noire pour démontrer les capacités russes d'intervenir rapidement à l'improviste sont un signal destiné entre autres à Ankara.

    La crise financière - guerre financière- récente visant Chypre et la main mise sur les dépôts bancaires russes laissent à Moscou une marge de manoeuvre importante vis à vis du gouvernement chypriote.

    Les intérêts énergétiques - convoitises pour être plus précis - dans l'Est de la Méditerranée et les crises financières touchant la Grèce - où du gaz a également été découvert- et Chypre offrent à Moscou plusieurs options pour maintenir son influence notamment en matière de politique énergétique domaine dans lequel la Russie a appris à naviguer prestement et à long terme au mieux de ses intérêts.

    La Russie s'est jusqu'à présent gardé de s'en prendre à "Israël"mais si ses intérêts énergétiques - approvisionnement en gaz naturel de l'Europe de l'Ouest- sont menacés par ce projet de gazoduc sous la Méditerranée reliant "Israël" à la Turquie que fera Moscou ?

    En attendant "Israël" qui se réjouit d'exploiter "son gaz" naturel est confronté à de sérieux problèmes pour assurer la sécurité de sa plateforme gazière offshore à environ 80 km de Haïfa dans une région actuellement aux prises avec une guerre contre la Syrie, un voisin au Sud l'Egypte traversant elle-même une période d'instabilité de même qu'à l'Est la Jordanie.

    De plus à force de pousser via son puissant Lobby Juif sioniste AIPAC qui contrôle le Congrés américain à la confrontation US Iran "Israël" risque d'embraser toute la région et son exploitation gazière sera sans aucun doute la cible première de missiles qu'ils soient syriens, libanais (Hezbollah) ou iraniens.

    "Israël" a déjà fait en sorte en poussant les US et l'UE à sanctionner les exportations de pétrole et de gaz iraniens principalement vers l'UE d'éliminer un concurrent et cherche donc à le remplacer auprès des pays européens gros consommateurs de gaz.

    Le ministère de la défense israélien a lui-même reconnu le défi que représente la protection de ces réserves de gaz au large de la côte israélienne dépassant en superficie le territoire de l'entité juive sioniste lui-même sans protection sérieuse contre une pluie de missiles à l'exception de quelques sites stratégiques - terrains d'aviation militaires centrales électriques...prés desquels sont positionnés des batteries du Dôme d'Acier jugés par certains experts peu efficace.

    "Les champs gaziers qui s'étendent sur une large bande à l'Ouest de la côte d'Israël accroissent significativement les défis auxquels sont confrontés la marine israélienne... La protection de ces atouts stratégiques nécessite des ressources croissantes et des préparations accrues".

    "Israël" grâce à la participation de l'entreprise américaine Noble Energy pourrait être tenté de faire les poches d'un l'Oncle Sam en faillite pour protéger "ses ressources".
    Jeudi 4 Avril 2013
    Mireille Delamarre
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