-
Chirurgie Esthétique en Algérie
Par mohzginga99 dans «Allah Kérim..Allah Kérim...» ( Allah est Généreux) : dernieres paroles du génial poete Arthur Rimbaud sur son lit de mort. le 17 Août 2011 à 22:23ENTRETIEN
LE Dr AIB AMAR, CHIRURGIEN, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE PLASTIQUE, RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE :
«La culture du tissu humain constituera à l'avenir une interface biologique immense»
Dr Aïb exerce depuis quelques années déjà, en France comme en Algérie. Durant son parcours, il a côtoyé d'éminents chirurgiens dans la discipline et auprès de qui il s'est «familiarisé». Dans cet entretien, il nous parle de son expérience et de l'avenir de cette discipline en Algérie.
Quelle place occupe la chirurgie esthétique, réparatrice et reconstructrice dans le domaine de la santé globalement ?
Dr Aib Amar : dans le domaine de la chirurgie esthétique, c'est le patient qui est en quête de beauté, de bien-être et souhaite retrouver une certaine jeunesse. Dans la chirurgie réparatrice et reconstructrice, c'est justifié par une condition pathologique. La chirurgie réparatrice répond à un problème médical, donc couvert par la sécurité sociale.Quelles sont les interventions les plus courantes dans notre pays ?
Il me semble qu'il s'agit de la lipoaspiration, des plasties abdominales et de la rhinoplastieYa-t-il une différence entre la demande qui se fait en Algérie et ailleurs ? Est-ce que les Algériens ont des besoins spécifiques ?
Non, pas spécialement. La chirurgie esthétique possède un dénominateur commun. Elle est donc universelle. Je ne vois aucune spécificité. Beaucoup d'Algériens se font opérer en Europe et j'en suis témoin.Cette chirurgie n'est pas destinée seulement à l'esthétique, puisqu'elle prend aussi en charge ce qu'on appelle les urgences traumatiques de la face. Pouvez-vous nous en parler ?
En effet, la fonction et la forme sont indissociables. On privilégie en premier la fonction, puis arrive la forme. En un mot, la chirurgie réparatrice restaure et améliore l'apparence. Elle est donc médicale. La chirurgie esthétique complète le résultat à la demande du patient.Les techniques ont-elles évolué durant ces dernières années ?
En effet, les techniques de base restent au-devant de la scène, mais les moyens techniques permettent un peu plus d'audace. Je prends l'exemple de la technique du lifting R.A.R du Dr Bezin, consistant à mobiliser tout le visage et le rajeunir avec moins de cicatrices, et ce grâce à des matériaux nouveaux. Par ailleurs, on peut parler de la culture du tissu humain, qui constituera une interface biologique immense à l'avenir.Quels sont les risques et éventuelles complications dans ce genre d'intervention, notamment dans les pays où elle en est à ses balbutiements comme l'Algérie ?
Il faut le dire, toute chirurgie comporte des risques. Il s'agit des risques inhérents à toute intervention chirurgicale : hématome, infection, mauvaise cicatrisation. Cela nécessite le recours à des retouches et donc un contact permanent avec son chirurgien pour ce faire remédier.On critique souvent les relations un peu trop étroites qui existent entre la chirurgie esthétique et l'argent…
Ce n'est pas tout, sinon j'aurai choisi, un autre parcours moins stressantQuel est le pourcentage d'hommes et de femmes qui ont recours à la chirurgie esthétique ? Les femmes sont-elles réellement plus concernées que les hommes ?
A l'heure actuelle, la prédominance est féminine, quoique ses dernières années l'homme a moins de réticence pour y recourir.Par Amina Azoune (Jeune Indépendant)
Voir la page du journal en PDF
Dr Aib Amar ,3 avenue Colonel Lotfi ,BEO ,Alger
Tags : Alger, dr aib amar, jeune indépendant, chirurgie eshétique, chirgie réparatrice
-
Commentaires