• Au suivant! Au suivant! Google ne s'en souviendra meme pas! | 23 février 2009 | 12 mars 2009

    Ce type de modele (Gamme Mitra ),a l'etat de prototype ,les Algériens le maitrisaient déja !


    Putain !ils étaient ou ces nouveaux nababs de l'informatique .Ils ont combattu le monopole de L'ex-Commissariat à l 'informatique, puis L'ENSI sa forme commerciale .Illégale au fond .On ne peut transformer un organisme à caractère administratif doté des prérogatives de puissance publique en une vulgaire société commerciale. Alger est devenue une Taxiphone city .Des maquignons qui te parlent de Pentium, de tours et de réseaux. Du bluff ?pas vraiment ; ils ont les sous .Ce qu'il en reste ? Rien .Le ministère des télécoms a pris le terrain et les installations.Ca sent le Khalidj à plein nez. Le Middle -East a Mohammedia !


    Maintenant, on sait à qui nous avons étés vendus .On s'est foutu de notre gueule. On nous a fait croire à l'émergence d'une industrie nationale informatique,dans les années 70. Le CNI avait été crée lorsque les algériens voulaient contrer la politique des multinationales qui vendaient très cher leur matériel, qui allait au deçà des vrais besoins .Et mettre en place une Informatique puissante a l'image du Japon avec un système ambitieux de gouvernance informatisée  .De plus ? Elles occupaient les centres (sensibles) de décision tels que le Trésor, les ministères...Le plan Calcul, sous la houlette du général De Gaule venait de démarrer avec comme partenaire ; l'Algérie. L'intégration des machines commençait par une phase d'imprégnation technologique. Des compagnies spécialisées dans les différentes branches de l'informatique furent appelées à fournir des cours de qualité.

    Après le montage hardware, le travail de conception, d'adaptation des drivers ou coupleurs continuait. Parallèlement des équipes travaillaient sur le software qui allait constituer la plus-value à ramasser. Des équipes de techniciens aguerris,chevronnés,furent formées et mises sur la route. J'ai installé, réparé des centaines de systèmes à travers le pays. Seule la foi nous faisait avancer .Notre amour sincère pour l.'Algérie.

    La Direction des études vendait du block time pour les sociétés qui ne pouvaient supporter l'achat d'un gros système tels que les Main frames Burroughs dont l'un d'eux n'a jamais marché ;la magouille était tricotée serré. Des anciens ingénieurs ont piqué des applications, qu'ils ont modifié .Mais oui, ils se sont enrichis .Des sous, rien que des sous à faire sur le dos du CNI .Aujourd'hui, il doit traîner 2 ou 3 affaires louches au tribunal d'Alger .Cela à été étouffé. L'affaire Hawasseb en est une .Une compagnie bidon, basée au Canada .Le patron, un canadien d'origine égyptienne .Il devait livrer un ordinateur capable de travailler en arabe (clavier arabe/français) avec un éditeur de texte. A l'époque c'était une avancée technologique certaine .Les responsables du CNI ont trouvé une formule juridique, totalement illégale, pour être associés avec Hawasseb. Celui ci devait être payé à chaque étape du projet, documents techniques  à l'appui .Il fut payé sans qu'il n'ait jamais fourni que du vent .Tout le monde s'en fout. On sentait que des forces occultes nous tournaient autour et nous avions peur. On ne pouvait plus travailler dans cette ambiance nauséabonde.

    Le CNI avait crée son école, devenue un Institut international.de renom. Les délégations, les ministres étrangers venaient souvent nous visiter et partir en nous saluant par des hochements de tête.

    Des responsables parachutés vinrent avec leur smala de secrétaires, de conseillers bidon. La honte fut bue, lorsque nous fumes réunis, tous les employés, devant le nouveau enieme Commissaire .Un ex-commandant, selon la rumeur, devant qui, un par un, l'on devait se présenter .Le ridicule, le comble de l'imbécillité. La salle de conférence ressemblait, maintenant à un vulgaire centre de conscription ! Nous étions tous choqués .On faisait tout pour nous casser le moral, de douter et penser à aller ailleurs .A nous expatrier pour gagner notre croûte et redémarrer a zéro notre vie .A souffrir de l'ingratitude  de tous ces pseudos responsables (a l'époque ) du pays, de ce ministre de tutelle qui s'est exilé quelque part ...  .Dans l'intérêt de qui ? Avec le temps, le phénomène de restructuration nous avait atteint .Les directions furent déplacées par étages .et voilà ! Avec un DAG qui se retrouve obscur administrateur à la mosquée de Paris qu'est ce que tu peux espérer. La comptabilité était merdique .Le découvert bancaire atteignant des cotes dangereuses. Les conditions pour faire basculer un organe gouvernemental étaient prêtes pour créer l'ENSI et dissoudre le CNI. En d'autres temps, il aurait été question de crime économique.

    L'autre affaire concernait la caisse nationale de sécurité sociale .La société française fut favorisée au détriment de la loi. En dénonçant l'affaire, mon coéquipier syndical (chef de service aux ressources humaines) fut muté loin du CNI par le boss avec un langage diplomatique de haute teneur ! Un comité technique fut de nouveau réuni .Nous apprîmes  que l'actuel commissaire allait sauter, peut être même du Comité Central. Ainsi les choses se passèrent .Pour l'affaire Inforex, une société américaine qui en déclarant, aux USA, ses pots de vin versés induisit le scandale de Mme B. Celle-ci se maria en prison pour éviter d'autres accusations .Une transfuge du ministère des finances. Une protégée.

    Le coup décisif fut planté par IBM. Cette compagnie de merde demanda à convertir toute la partie monnaie locale en dollars US. Sinon tous les centres de calcul ne seront plus pris en charge. Les techniciens restaient en alerte .On soupçonnait, dans certains milieux qu'Ibm avait de l'argent en trop, tiré d'achats secrets, de dinars sur le marché parallèle. Pour d'autres, il s'agissait encore d'une magouille .IBM venait d'arrêter la production des PS2 .L'astuce fut trouvée ; surfacturation des ordinateurs importés et des cours d'accompagnement. Avec la bénédiction du ministère des finances. C'est ainsi que les pc furent introduis en masse en Algérie. Pourtant les autres compagnies avaient des machines beaucoup plus performantes et dix fois moins chères ! Vingt ans d'efforts anéantis .Le libéralisme sauvage, le passe droit de la nomenklatura ont donné une économie de bazar qui semble perdurer.

    L'Internet pour tout le monde .Un ordinateur par famille ...De qui se moque t'on ? L'idée a été appliquée au Québec sur la base d'un plan de cyber-gouvernance. Le vide juridique devant cette situation a donné lieu à de multiples et imparables escroqueries.

    A-t-on pensé a verrouiller la porte aux vampires, juridiquement parlant, ce n'est pas sur. Cela risque d'induire des hémorragies financières regrettables. Et des scandales qui ne feront que souligner le blocage de la vraie gouvernance pour des décennies. A moins que...

     Extrait « Relevé psychiatrique d'un Anonyme». Mohamed Aib.

    « Une estampe | 22 février 2009 | 12 mars 2009Une folle hypothese! | 12 mars 2009 »
    Partager via Gmail Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :