• Anniversaire de la mort d'un héros national

     

    La tombe de l'Emir Abdelkader à Damas a été profanée. Vide depuis le transfert de sa dépouille au cimetière d'El Alia à Alger en 1966, la sépulture, qui porte toujours ce grand nom de l'histoire de l'Algérie, sert désormais de dernière demeure à l'imam Mohamed Tah Sokar, décédé le 13 août dernier.

    Un « grand privilège » pour ce cheikh, grand parolier et exégète, qui était l'imam de la mosquée où fut enterré l'Emir Abdelkader en 1886 à côté du tombeau de Cheikh Mohieddine ibn Arabi al Andaloussi.

    Avant sa mort, l'imam Tah Sokar avait émis le vœu d'être enterré dans la tombe de l'Emir.

    Les autorités syriennes, qui avaient beaucoup d'estime pour lui, n'ont pas hésité à exaucer son vœu, décidant ainsi d'ouvrir la tombe et d'y déposer sa dépouille sans demander l'autorisation à la famille de l'Emir. L'un des gardiens de cette mosquée qui porte le nom de Cheikh Mohieddine ibn Arabi al Andaloussi affirme que la décision a bien été prise en haut lieu, sans cependant la justifier.

    « L'imam Tah Sokar aimait beaucoup l'Emir Abdelkader et était, lui aussi, une figure très connue et appréciée par les Syriens », a-t-il lâché en direction de la veuve de l'un des descendants de l'Emir qui s'est déplacée sur place pour confirmer l'information qui lui est parvenue trois jours après les obsèques.

    Une plaque portant le nom de l'imam Tah Sokar est bien fixée sur le tombeau. La famille de l'Emir se dit « consternée par ce qui s'est produit », considérant cela comme « un événement grave qui porte préjudice au patrimoine algérien ». Pour Jala Al Hassani Al Jazaïri, qui représente la 6e génération des descendants de l'Emir, il s'agit d'une profanation.

    « Ce n'est pas la première fois qu'on nuit à la personne de l'Emir et à l'histoire de l'Algérie. Mais aller jusqu'à toucher à sa tombe, cela devient extrêmement grave », fulmine-t-elle. La descendance de l'Emir ne compte pas se taire face à cette atteinte à « un symbole qui marque le combat de l'Algérie et sa libération ».

    « Nous envisageons de porter plainte contre les auteurs de cet acte injustifiable », affirme Jala Al Hassani, espérant avoir le soutien de l'Algérie officielle. Pour la famille de l'Emir, il s'agit d'un caveau familial qui ne doit être touché par personne, quel que soit le motif.

    Pour rappel, l'Emir Abdelkader fut l'un des leaders de la résistance contre le colonialisme français. Exilé en Syrie dans les années 1800, il fut un apôtre de la paix et de la fraternité entre les différentes races et religions. Ce qui lui valut de nombreuses amitiés et l'admiration des plus grands hommes politiques du XIXe siècle. Il mourut le 26 mai 1886 à Doumer, dans la banlieue de Damas à l'âge de 76 ans.

    Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

    D'après El Watan. Par Mokrane Ait Ouarabi. Le 28 août 2008.

    Note perso : Puisque l'état Algérien recconnait notre langue berbère comme langue nationale alors qu'il commence par inscrire sur toutes les tombes de nos morts ,Allah yarhamhoum, les épitaphes pas juste en arabe et en francais mais aussi en berbère .A commencer par les plus grands noms de nos valeureux combattants .Et le problème idenditaire fondra comme neige au soleil . On l'aura vite enterré !

    Ceci dit pour une Algérie une et indivisible ,éternellement .

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