• Où l’on apprend que le mot « esclave » vient de la traite des peuples slaves sous le haut Moyen Âge et que Verdun n’a pas attendu la Grande Guerre pour devenir le théâtre d’une boucherie infâme…

    Ah… les eunuques enturbannés veillant à la pudeur d’odalisques lascivement étendues sur des étoffes chatoyantes ! L’Orient, l’exotisme en somme ! Pourtant ce n’est pas dans la Somme mais dans la Meuse que la douloureuse aventure de nombreux gardiens de harems médiévaux a commencé. Mais reprenons aux origines… Difficile de savoir précisément à quand remonte la pratique de l’eunuchisme. Dans un vieux dictionnaire d’histoire naturelle, j’ai trouvé que Claudien (Ve-VIs.) et Ammien Marcellin (IVe s.), en leur temps, attribuaient cette invention à la mythique reine assyrienne Sémiramis. Rien à voir avec un séminariste, loin s’en faut, puisque la légende encomiastique de cette fondatrice de Babylone remontant au premier millénaire avant notre ère, raconte qu’elle castrait ses amants après les avoir consommés…

    Trêve de plaisanterie, les premiers à avoir pratiqué l’eunuchisme sont très probablement les Chinois, chez lesquels des eunuques sont attestés dès le XIIe siècle avant l’ère chrétienne. C’est dans l’Empire du Milieu, sous la dynastie des Chou que l’empereur Chou-Kung édicte, en 1100 av. J.-C., un code dans lequel il énonce les cinq modes de punition grave à appliquer sous son règne : les stigmates sur le front, la section du nez, l’amputation des oreilles, des mains ou des pieds, la castration et enfin la peine capitale (cf. Alexandre Lacassagne). Ce serait donc les Chinois qui auraient enseigné au monde entier l’art de la castration.

     

    D’ailleurs, pour que ce soit bien clair entre nous, redéfinissons rapidement ce qu’est l’eunuchisme, cet acte turpide qui consiste à ôter les testicules d’une personne voire, dans certains cas, son membre viril en package. À ce propos, le comte de Mirabeau raconte dans son Erotika Biblion, que les malheureux à qui l’on avait tout ablaté, ces « impuissants absolus », étaient qualifiés d’« eunuques aqueducs parce qu’étant dépourvus de la verge qui porte le jet au-dehors, ils sont obligés de se servir d’un conduit de supplément ». Outre l’odieux sobriquet d’un goût douteux, ce procédé est pure barbarie ! Pis encore, l’opération est d’une dangerosité extrême et nombre de ces pauvres châtrés étaient voués aux gémonies. Pour ceux qui survivaient, deux options : si la castration a été pratiquée avant la puberté, alors l’enfant développe des membres grêles et disproportionnés ainsi qu’un crâne plus large que la moyenne. Sinon, « castré après la puberté, l’eunuque prend des seins, des fesses », s’apparentant ainsi à une silhouette féminine (cf. Olivier de Marliave).

    Plus proche de nous que ne l’est la Chine impériale, on retrouve des eunuques dès la plus haute antiquité. Chez les Grecs, réduits en esclavage, ils se rendaient utiles principalement dans les gynécées, les appartements réservés aux femmes. N’oublions pas que dans les villes antiques l’esclavage participe de l’organisation de la société et assure un véritable rôle économique dans le développement de la cité. On se souvient d’Aristote (384-322 av. J.-C.) dissociant des hommes et femmes libres les esclaves par nature (La politique, L. I, ch. V.) qui étaient capturés à la suite de guerres, d’actes de briganderie ou de piraterie, ou encore par voie de justice, pour usurpation de citoyenneté ou pour dette. Mais déjà à l’époque, le grand Hérodote (484-425 av. J.-C.) anathématise le « trafic infâme », à but purement commercial, de ces eunuques sur les marchés de Sardes et d’Éphèse, où ils sont vendus à prix d’or « car la fidélité des Eunuques les rend, chez les Barbares, plus précieux que les autres hommes ». En effet, on sait qu’à Byzance par exemple, « on payait 30 solidi un eunuque en dessous de 10 ans, 50 solidi s’il avait plus de 10 ans et 60 solidi s’il était artiste » (cf. p. 198).

    Comment expliquer le succès de cette marchandise humaine ? Tout simplement parce que cet homme asservi, avili et dévirilisé incarne l’archétype du parfait esclave, du serviteur idéal, notamment pour les peuples orientaux de l’époque. Dans l’incapacité d’engendrer une descendance, il était fort peu probable qu’il trame quelque complot dans le but perfide de renverser son maître ou son souverain puisqu’il n’aurait aucun héritier à qui léguer cet héritage. De plus, dépossédé de ses génitoires, il pouvait se voir confier la surveillance de femmes sans pour autant représenter une menace pour leurs époux puisqu’il n’était pas censé ressentir de désir sexuel. Bon ça, ça marche que quand l’eunuque a eu droit à l’ablation totale, parce que pour les autres… Le poète satirique Juvénal (Ier-IIe siècles), nous apprend que sous la Rome antique des dames frivoles aimaient à folâtrer avec des eunuques (pas aqueducs donc…) : « il en est qui trouvent délicieux l’eunuque efféminé et ses molles caresses, charmées qu’elles sont de n’avoir ni barbe à redouter ni avortement à préparer. Ingénieuses pourtant à ne rien perdre de la volupté, elles ne le livrent au médecin qu’alors que son membre, bien développé, s’est ombragé des signes de la puberté. Jusque-là, elles laissent croître à l’aise, et dès que les testicules pèsent deux livres, arrive le médecin Héliodore qui les ampute, au seul préjudice du barbier ». Du coup, l’étymologie du mot eunuque, issue du grec ancien eunoukhos signifiant gardien du lit nuptial me semble légèrement galvaudée. Mais ne nous égarons pas en digressions !

    Heureusement pour nos eunuques, quelques basileis condamnèrent la pratique de l’eunuchat. C’est le cas de Justinien Ier (483-565) qui « punissait de la peine du talion, les auteurs ainsi que les complices de ces agissements, et il libéra tous les eunuques de l’empire » (cf. p. 198). Grosse pression de Justinien, et on pourrait penser qu’enfin les esclaves vont être traités avec urbanité… N’exultez pas trop vite, car voilà qu’à partir du IXe siècle, les peines infligées aux faiseurs d’eunuques s’adoucissent. Le pape Léon VI dit Le Sage (886-912) décide de supprimer la punition par la peine du talion. Dès lors, celui qui commanditait l’opération n’encourait plus qu’une amende de 10 livres d’or ainsi que 10 années d’exil, tandis que celui qui la pratiquait était fouetté et tondu et se voyait confisquer ses biens (cf. p. 200), ce qui est quand même bien moins pire que la castration, convenons-en… Et l’on va même jusqu’à tolérer cette pratique pour les hommes libres. Oui, parce que les eunuques grimpaient parfois à des postes très élevés et devenaient riches comme Crésus, avec des biens, des propriétés… Du coup, certains parents sacrifiaient un de leurs rejetons pour la bonne cause afin d’assurer l’avenir de la famille, normal.

     

    Mais pourquoi un tel laxisme voire, l’encouragement au retour de cette pratique barbare ?
    Parce que ça rapporte de la pécune, pardi ! En gros, tout cela est lié au contexte économique de l’époque. Vous allez comprendre… À partir du VIIIe siècle se développe un commerce très florissant entre l’Orient et l’Occident. En abondance circulent monnaies, marchandises et hommes lors d’expéditions de commerce et de piraterie sillonnant les fleuves et les mers Caspienne, Méditerranée, Baltique et la Manche ainsi que l’océan Atlantique.

    L’Orient musulman, en plein développement, exporte ses soieries, ses épices, son ivoire et autres denrées exotiques vers l’Europe carolingienne. Les Sarrasins quittent nos terres les cales chargées : le cuivre anglais ou germanique, l’étain de Cornouailles, les fourrures rapportées des forêts russes par les Varègues des pays nordiques. Mais aussi les étoffes brochées d’or, les toiles de lin, les draps de laine ainsi que le bois de construction navale et les armes de facture franque ou germanique, notamment les lames d’épée. Bref, d’actifs échanges ont lieu ! Mais de tous les trafics, le plus lucratif, le plus juteux et le plus conséquent, c’est bien sûr celui des esclaves. Alexandre Skirda rapporte dans son ouvrage (cf. biblio) que le trafic des êtres humains constituait sous le haut Moyen Âge « l’article le plus important d’exportation » de l’Occident à destination de l’Orient. Et comme les eunuques sont de tous les esclaves la denrée la plus prisée des Orientaux, les Occidentaux ont rapidement mis en place des circuits commerciaux afin d’assurer leur approvisionnement et faire un maximum de profit. Voilà pourquoi la législation se détend et que les faiseurs d’eunuques reprennent de l’activité…

    C’est alors que Verdun entre en scène. Oui Verdun, le plus gros centre de redistribution de « marchandises humaines » du haut Moyen Âge ! Située au cœur des terres, la région mosane connaît effectivement un formidable éveil économique en raison de sa situation géographique avantageuse. La Meuse devient une place forte du monde médiéval et un lieu de rencontre des diverses civilisations puisque les principaux itinéraires commerciaux entre la vieille Europe et l’Orient transitent par la région mosane ! Au nord, les ports de Bretagne, d’Irlande et d’Armorique permettent de multiplier les échanges, tandis qu’au sud, les anciennes voies romaines, les routes du Midi, mènent vers l’Espagne et l’Italie. Longée à l’ouest par les importants fiefs de Reims et Saint-Denis, la Meuse est bordée à l’est par les contrées rhénanes et germano-slaves au-delà desquelles se trouvent l’Empire byzantin et le monde musulman. C’est ainsi que Verdun se transforme en plaque tournante d’un commerce interlope d’esclaves venus d’Europe centrale. Des Anglo-Saxons, Celtes et Germano-Slaves, hommes, femmes et enfants, sont emmenés en masse pour y être vendus et échangés. Les plus nombreux d’entre eux sont d’origine slave, les « saqâliba » comme les appellent les musulmans. Ils sont captifs de guerre rapportés par les armées germaniques ou paysans et pêcheurs razziés par les pirates le long des côtes méditerranéennes.

    C’est d’ailleurs de cette époque sombre, plus précisément de la première moitié du Xe siècle, que remonte « l’évolution sémantique du mot désignant le slave dans toutes les langues européennes et orientales, où il a fini par signifier l’esclave par excellence ou l’eunuque » (cf. p. 155). En effet, « esclave » est issu du latin médiéval sclavus qui signifie « slave ». Les esclaves slaves étaient aussi désignés sous le nom d’« esclavons », qui se transforme en « esclave » au XIe siècle. L’historien et médiéviste Charles Verlinden souligne d’ailleurs qu’il « est curieux de constater qu’en arabe, comme dans les langues germaniques (all. sklave, angl. slave, néerl. slaaf) et romanes (fr. esclave, esp. esclavo, itla. echiavo, port. escravo, cat. sclau), […] le nom ethnique des Slaves soit devenu celui de la classe sociale la plus basse » (cf. note 3 p. 304). Curieux pour Charles, ignoble selon moi, que ces peuples aient donné leur nom à une forme de servitude !

    Ces captifs slaves font donc halte à Verdun, et ne sont pas au bout de leurs peines puisqu’ils y découvrent la spécialité locale : l’éviration. Verdun était ainsi qualifiée de « manufacture d’eunuques » ou de « fabrique d’eunuques ». Là, les esclaves sont parqués dans des maisons de force, au sein d’une grosse colonie juive, où les hommes et les jeunes garçons sont transformés en eunuques (il semble que des marchands juifs aient été les seuls à pratiquer l’opération). Ces eunuques attendaient en pansant leurs blessures d’être convoyés dans les caravanes de marchands pour Cordoue* ou Venise, où demeure aujourd’hui encore une trace de leur passage, dans le nom du célèbre quai des Esclavons, situé à l’extrémité du Grand Canal. Puis les eunuques slaves étaient acheminés vers les marchés orientaux pour y être vendus avant de rejoindre les sérails des Byzantins et des Ottomans où ils étaient généralement affectés. Certains d’entre eux se sont vu confier des postes importants entrant dans la garde de grands émirs ou occupant de hautes charges militaires et civiles, tandis que les plus illettrés demeuraient de simples factotums.

    Source : https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2015/07/23/castration-et-servitude-au-moyen-age-deux-bourses-pour-un-harem/

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  • David Duke  cite les historiens juifs qui attestent du rôle dominant des Juifs dans l’esclavage en occident depuis au moins l’époque des Romains et décrit la censure des médias concernant ses révélations sur ce rôle dominant dans le commerce d’esclaves.

    Rabbin hollandais: « Les Juifs ont profité de l’esclavage »

    5000 esclaves vivaient dans 40 plantations appartenant à des Juifs en

    rabbin-hollandais-Van de Kamp

    Guyane hollandaise

    Un rabbin néerlandais est sur ​​le point de publier un livre rappelant l’implication des Juifs hollandais et de leurs ancêtres dans le commerce des esclaves.

    « L’argent venait des communautés juives d’Amérique du Sud, en partie grâce à l’esclavage, et est arrivé en Hollande par la suite, où les banquiers juifs s’en occupaient », a dit le rabbin Lody van de Kamp à l’Agence télégraphique juive (JTA). « Les non-juifs ont également été complices, mais nous aussi. Je me sens en partie complice ».

    Van de Kamp, 65 ans, est parmi les rabbins orthodoxes les plus connus aux Pays-Bas. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la communauté juive néerlandaise et fait de fréquentes apparitions dans les médias.

    esclavage-juifSon prochain livre, un roman historique intitulé « L’esclave juif», retrace le parcours d’un marchand juif du 18ème siècle et de son esclave noir alors qu’ils enquêtent sur les plantations néerlandaises du nord du Brésil dans l’espoir de convaincre les Juifs de se départir de la traite des esclaves. En faisant la recherche pour le livre, van de Kamp a fait des découvertes qui l’ont choqué.

    Selon l’article de JTA publié mardi sur le site d’information israélien Times of Israël, van de Kamp a appris que 5000 esclaves vivaient dans 40 plantations appartenant à des Juifs en Guyane hollandaise. Connu sous le nom Jodensavanne ou la savane juive, la région comprenait une communauté juive de plusieurs centaines de personnes avant d’être détruite lors d’un soulèvement des esclaves en 1832. Ils ont presque tous immigré aux Pays-Bas, apportant avec eux la richesse qu’ils avaient accumulée.

    Sur l’île antillaise de Curaçao, les Juifs néerlandais auraient participé à la revente d’au moins 15.000 esclaves, selon Seymour Drescher, historien à l’Université de Pittsburgh. A un certain moment, les Juifs contrôlaient environ 17% du commerce des Caraïbes dans les colonies néerlandaises, précise M. Drescher.

    Les Juifs étaient si influents dans les colonies que les ventes d’esclaves qui pourraient avoir lieu pendant les fêtes juives étaient souvent reportées, selon Marc Lee Raphael, professeur d’études juives au collège William & Mary.

    Aux États-Unis, le rôle des Juifs dans la traite des esclaves est un sujet de débat scientifique depuis près de deux décennies. En Hollande cependant, la question de la complicité juive est rarement discutée (source)

     

    La traite arabe, sous ensemble principal de la traite orientale, désigne le commerce des êtres humains sur un territoire qui déborde largement l’aire arabe.

    Les négriers n’étaient pas exclusivement musulmans ou arabes mais pouvaient parfois être berbères, persans, juifs mizrahim, indiens, javanais, malais ou chinois

    Les royaumes africains ont activement participé à ces entreprises, à des degrés divers (certains émirats du Sahel, comme Kanem-Bornou, l’Ouaddaï ou le Mahdiyah vivaient principalement de la traite orientale1).

    L’un des plus grands centres de concentration et de vente d’esclaves, Tombouctou, accessible aux seuls musulmans, se situait hors de l’aire politique arabe proprement dite, mais non de sa zone d’influence culturelle. D’un point de vue occidental, le sujet a été nommé « traite arabe », parfois « traite musulmane »2, voire « barbaresque ».

    Al Andalus : comment juifs et musulmans se sont entendus pour réduire les Blancs en esclavage

    traite-arabo-musulmaneIl convient de s’arrêter un instant sur le rôle fort ambigu des juifs dans cette surprenante conquête arabe [au VIIIè siècle ap. J-C].

    Au cœur de l’Andalousie islamique, et à l’inverse des Ibères indigents, l’émancipation des juifs est en effet édifiante. Jouissant d’une grande liberté, les fils d’Isaac occupaient des emplois éminents dans le commerce, la haute fonction publique, la finance, la littérature, et pouvaient accéder à des postes de responsables dans toutes les branches professionnelles, sauf dans l’armée, qui était la chasse gardée des fils d’Ismaël [musulmans].

    Polyglotte par nature, le juif errant parlait, outre l’hébreu, sa propre langue, le latin, le grec, l’arabe, et parfois des dialectes germaniques. Diplomate, aimable, reçu par les empereurs, les rois, les émirs, flagorneur avec tous ses hôtes, notre cupide commerçant d’Orient eut l’audacieuse habileté de se faire une place incontournable autant dans la maison de la chrétienté que dans celle de l’islam. Passant de l’une à l’autre avec aisance, telle une ombre transparente, il put tranquillement se livrer à divers trafics.

    Il amassa ainsi une immense fortune. Une marchandise, toutefois, rapportait plus d’or que les autres. Et ce rejeton des anciens captifs de Babylone était bien placé pour le savoir. Cette marchandise, c’est l’homme.Alors, certains Hébreux se spécialisèrent dans ce commerce fort juteux qu’est la traite des esclaves.

    Ils achetaient et revendaient des esclaves blancs, qu’ils castraient au passage pour en faire des eunuques :

    « On possède surtout des informations sur le commerce des esclaves importés d’Europe, que des marchands juifs acheminaient depuis Verdun et transformaient en eunuques sur place ou dans la localité andalouse de Lucena, avant de les exporter par Almeria. » (Al Andalus 711-1492 – Pierre Guichard – p. 146)

    Voilà comment le peuple qui recueillit jadis les tables de la Loi au mont Sinaï remplit son coffre du malheur d’autrui. Et les juifs, ethnie déchue pour ses péchés, n’étaient pas les seuls à exercer cet ignoble trafic.

    Les pirates islamiques menaient, de leur côté, des raids en terre chrétienne, des expéditions à vocation esclavagiste, notamment le long des côtes du Languedoc, de Provence, de Corse, de Sardaigne, d’Italie.

    Ils ravissaient hommes, femmes, enfants, des familles entières, qu’ils ramenaient en Andalousie ou au Maghreb. Là, ils les revendaient en gros ou au détail, comme domestiques, courtisanes ou soldats, sur les divers souks de la maison d’islam. Les Arabes appelaient ces infortunés des Saqalibas, qui est une déformation du mot esclave.

    Telle était donc l’Andalousie islamique. Les indigènes espagnols étaient lentement mais sûrement décérébrés par leur statut de citoyen de seconde zone. Les esclaves blancs, païens mais aussi chrétiens, étaient traînés dans les rues avec des chaînes aux quatre membres pour être exposés au marché.

    Dans ce paradis sémitique, Arabes et Hébreux s’entendaient à merveille pour profiter de la vie. On est décidément bien loin de l’Espagne dite des trois religions, si tolérante, dont certains spécialistes oseraient encore rêver tout haut… On pourrait même inverser l’idée reçue. Que l’on songe que les Européens chrétiens, eux, n’ont jamais réduit en esclavage ni les juifs ni les musulmans, et n’auront jamais émasculé personne pour en faire un serviteur docile.

    Roch Mars – Charles Martel – Editions Pardès (2013)

    (Source)

    Esclaves chrétiens, maitres musulmans

    Source : https://blog.sami-aldeeb.com/2018/02/09/la-traite-juive-le-role-choquant-des-juifs-dans-lesclavage/

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  • Lettre ouverte aux États-Unis. Cessez de vous immiscer dans la politique intérieure du Venezuela

    Lundi, 28 Janvier, 2019

    Si Trump et ses alliés poursuivent leur fuite en avant au Venezuela, le résultat le plus probable sera l’effusion de sang, le chaos et l’instabilité. Par Noam Chomsky, Laura Carlsen, Miguel Tinker Salas, Greg Grandin (1)

    Le gouvernement des États-Unis doit cesser de ­s’immiscer dans la politique intérieure du Venezuela, notamment dans le but de renverser le gouvernement du pays. Il est presque certain que les actions du gouvernement de Donald Trump et de ses alliés dans l’hémisphère Sud ne feront qu’aggraver la situation au Venezuela, entraînant souffrances humaines inutiles, violence et instabilité.

    La polarisation politique du Venezuela n’est pas nouvelle ; le pays est divisé depuis longtemps par des lignes de fracture raciales et socio-économiques. Mais cette polarisation s’est accentuée ces dernières années. Cela est en partie dû au soutien donné par les États-Unis à une stratégie d’opposition visant à renverser le gouvernement de Nicolas Maduro par des moyens extra-électoraux. Alors que l’opposition était divisée sur cette stratégie, le soutien des États-Unis est allé aux tenants de la ligne dure des secteurs de l’opposition dans leur objectif de renverser le gouvernement Maduro par le biais de manifestations souvent violentes, d’un coup d’État militaire ou de toute autre voie permettant d’éviter les urnes.

    Sous le gouvernement Trump, la rhétorique agressive contre le gouvernement vénézuélien a atteint un niveau encore plus extrême et menaçant, les responsables du gouvernement Trump évoquant l’idée d’une « action militaire » et condamnant le Venezuela, avec Cuba et le Nicaragua, comme partie prenante d’une « troïka de la tyrannie ». Les problèmes résultant de la politique du gouvernement vénézuélien ont été aggravés par les sanctions économiques états-uniennes, illégales en regard de l’Organisation des États américains (OEA) et des Nations unies, mais aussi du droit états-unien, ainsi que d’autres traités internationaux et conventions.

    Ces sanctions ont sapé à leur base les moyens par lesquels le gouvernement vénézuélien aurait pu échapper à la récession économique, provoquant une chute dramatique de la production de pétrole, aggravant la crise économique et causant la mort de nombreuses personnes faute d’accès aux médicaments permettant de sauver la vie. Pendant ce temps, les États-Unis et d’autres gouvernements continuent de blâmer le gouvernement vénézuélien – uniquement – pour les dégâts économiques, même ceux causés par les sanctions des États-Unis.

    Aujourd’hui, les États-Unis et leurs alliés, dont le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, et le président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, ont poussé le Venezuela au bord du précipice. En reconnaissant le président de l’Assemblée nationale Juan Guaido comme le nouveau président du Venezuela – chose illégale en vertu de la charte de l’OEA –, le gouvernement Trump a considérablement accéléré la crise politique au Venezuela dans l’espoir de diviser l’armée vénézuélienne et de polariser davantage la population, l’obligeant à choisir son camp. L’objectif évident, parfois revendiqué, est de pousser Maduro vers la sortie au moyen d’un coup d’État.

    La réalité est que, malgré l’hyperinflation, les pénuries et une profonde crise économique, le Venezuela reste un pays politiquement polarisé. Les États-Unis et leurs alliés doivent cesser d’encourager la violence en préconisant un changement de régime violent et extralégal. Si le gouvernement Trump et ses alliés continuent leur téméraire fuite en avant au Venezuela, le résultat le plus probable sera l’effusion de sang, le chaos et l’instabilité. Les États-Unis auraient dû tirer des enseignements de leurs tentatives de changement de régime en Irak, en Syrie et en Libye, ainsi que de leur longue et violente histoire de parrainage de changement de régime en Amérique latine.

    Aucune des parties en présence au Venezuela ne peut vaincre l’autre. L’armée, par exemple, compte au moins 235 000 membres actifs et au moins 1,6 million en réserve. Nombre de ces personnes se battront, non seulement pour défendre une souveraineté nationale largement défendue en Amérique latine – face à ce qui semble de plus en plus être une intervention menée par les États-Unis –, mais aussi pour se protéger d’une répression probable si l’opposition renverse le gouvernement par la force.

    Dans une telle situation, la seule solution est un règlement négocié, comme ce fut le cas par le passé dans les pays d’Amérique latine, lorsque leurs sociétés politiquement polarisées étaient incapables de résoudre leurs différends par des élections. Il y a eu des efforts faits en ce sens avec un fort potentiel, tels que ceux engagés par le Vatican à l’automne 2016, mais ils n’ont reçu aucun soutien de la part de Washington et de ses alliés attachés à l’option d’un changement de régime. Cette stratégie doit changer si l’on veut trouver une solution viable à la crise actuelle au Venezuela.

    Pour le bien du peuple vénézuélien et de la région ainsi que pour le principe de la souveraineté nationale, ces acteurs internationaux devraient plutôt soutenir les négociations entre le gouvernement vénézuélien et ses opposants, négociations qui permettront au pays de sortir enfin de sa crise politique et économique. 

    (1) Lettre ouverte signée par 70 spécialistes de l’Amérique latine en science politique et en histoire, ainsi que par des cinéastes, des personnalités appartenant à la société civile et d’autres experts. Publiée le jeudi 24 janvier 2019 par Common Dreams pour s’opposer à l’intervention en cours des États-Unis au Venezuela.
     
     

    Signataires :

     Noam Chomsky, professeur émérite du MIT et professeur lauréat  de l’université de l’Arizona, Laura Carlsen, directrice du programme des Amériques, Center for International Policy, Greg Grandin, professeur d’histoire à l’université de New York, Miguel Tinker Salas, professeur d’histoire latino-américaine et d’études chicanos-latinos au Pomona College, Sujatha Fernandes, professeure d’économie politique et  de sociologie à l’université de Sydney,  Steve Ellner, rédacteur en chef associé  de Latin American Perspectives, Alfred  de Zayas, ancien expert indépendant  des Nations unies pour la promotion  d’un ordre international démocratique  et équitable et seul rapporteur des Nations unies à s’être rendu au Venezuela en 21 ans, Boots Riley, scénariste et réalisateur  de Désolé de vous déranger, musicien, John Pilger, journaliste et cinéaste, Mark Weisbrot, codirecteur du Centre  de recherche sur l’économie et les politiques, Washington, Jared Abbott, doctorant, département du gouvernement, université  de Harvard, Dr Tim Anderson, directeur  du Center for Counter Hegemonic Studies, Elisabeth Armstrong, professeure d’études sur les femmes et le genre, Smith College, Alexander Aviña, PhD, professeur associé d’histoire, université d’État de l’Arizona, Marc Becker, professeur d’histoire à l’université d’État Truman, Medea Benjamin, cofondatrice de Code Pink, Phyllis Bennis, directrice de programme, New Internationalism, Institute for Policy Studies, Robert E. Birt, professeur de philosophie  à la Bowie State University, Aviva Chomsky, professeure d’histoire à l’université d’État  de Salem, James Cohen, université Paris-III-Sorbonne-Nouvelle, Guadalupe Correa-Cabrera, professeuree agrégée, université George Mason, Benjamin Dangl, PhD, rédacteur en chef de Toward Freedom Dr Francisco Dominguez, faculté des sciences professionnelles et sociales, université  du Middlesex, Royaume-Uni, Alex Dupuy, professeur émérite de sociologie à l’université Wesleyan, Jodie Evans, cofondatrice de Code Pink, Vanessa Freije, professeure adjointe  en études internationales à l’université  de Washington, Gavin Fridell, titulaire  de la chaire de recherche du Canada  et professeur agrégé en études du développement international, université  St Mary’s, Evelyn Gonzalez, conseillère, Montgomery College, Jeffrey L. Gould, professeur d’histoire, université de l’Indiana, Bret Gustafson, professeur agrégé d’anthropologie à la Washington University  à St Louis, Peter Hallward, professeur  de philosophie à l’université de Kingston, John L. Hammond, professeur de sociologie, Cuny, Mark Healey, professeur agrégé d’histoire, université du Connecticut, Gabriel Hetland, professeur adjoint d’études latino-américaines, caribéennes à l’université d’Albany, Forrest Hylton, professeur agrégé d’histoire, université nationale de Colombie-Medellin, Daniel James, chaire Bernardo- Mendel d’histoire latino-américaine Chuck Kaufman, cocoordinateur national d’Alliance for Global Justice, Daniel Kovalik, professeur auxiliaire de droit, université de Pittsburgh, Winnie Lem, professeure, études en développement international, université Trent, Gilberto López y Rivas, professeur-chercheur, université nationale d’anthropologie et d’histoire, Morelos, Mexique, Mary Ann Mahony, professeure d’histoire, Central Connecticut State University, Jorge Mancini, vice-président de la Fondation pour l’intégration de l’Amérique latine, Luís Martin-Cabrera, professeur associé  de littérature et d’études latino-américaines, université de Californie à San Diego, Teresa A. Meade, professeure d’histoire  et de culture Florence B. Sherwood, Union College, Frederick Mills, professeur  de philosophie, Bowie State University, Stephen Morris, professeur de science politique et de relations internationales  à la Middle Tennessee State University, Liisa L. North, professeure émérite,  université York, Paul Ortiz, professeur  associé d’histoire, université de Floride, Christian Parenti, professeur agrégé, département des sciences économiques, John Jay College Cuny, Nicole Phillips, professeure de droit à l’université  de la Fondation Dr Aristide, faculté  des sciences juridiques et politiques, et professeure auxiliaire à l’université  de Californie, collège de droit de Hastings, Beatrice Pita, chargée de cours,  département de littérature, université  de Californie à San Diego, Margaret Power, professeure d’histoire, Illinois Institut  de technologie, Vijay Prashad, rédacteur  en chef du TriContinental, Eleanora Quijada Cervoni FHEA, facilitatrice en éducation  du personnel et mentor EFS, Centre  pour l’enseignement supérieur,  l’apprentissage et l’enseignement  à l’université nationale australienne,  Walter Riley, avocat et militant,  William I. Robinson, professeur  de sociologie à l’université de Californie  à Santa Barbara, Mary Roldan Dorothy Epstein, professeure d’histoire  latino-américaine, Hunter College/Cuny Graduate Center, Karin Rosemblatt, professeure d’histoire à l’université  du Maryland, Emir Sader, professeur  de sociologie à l’université de l’État  de Rio de Janeiro, Rosaura Sanchez, professeure de littérature latino-américaine  et de littérature chicano, université  de Californie à San Diego, T.M. Scruggs Jr., professeur émérite de l’université  de l’Iowa, Victor Silverman, professeur d’histoire, Pomona College, Brad Simpson, professeur agrégé d’histoire, université  du Connecticut, Jeb Sprague, conférencier, université de Virginie, Kent Spriggs,  avocat international des droits de l’homme, Christy Thornton, professeure adjointe d’histoire, Johns Hopkins University,  Sinclair S. Thomson, professeur associé d’histoire, université de New York, Steven Topik, professeur d’histoire  à l’université de Californie à Irvine, Stephen Volk, professeur d’histoire émérite, Oberlin College, Kirsten Weld, professeure  associée de sciences sociales, département d’histoire, université de Harvard, Kevin Young, professeur adjoint d’histoire, université  du Massachusetts, à Amherst.
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  • Ali Ghederi, candidat à la candidature pour la présidentielle

    «Je défie le système»

    28 janvier 2019 à 12 h 00 min

    Le général-major à la retraite, Ali Ghederi, a fait face à la presse, hier, pour la première fois depuis qu’il a fait part de son intention de briguer la magistrature suprême. Il a affirmé que le «peuple» sera son seul appui dans la compétition. Revendiquant une nouvelle fois le principe de «rupture sans reniement», le candidat à la candidature déclare que «le système» ne lui fait pas peur et appelle les élites du pays à ne pas se laisser gagner par le défaitisme et à exiger la transparence de l’élection. Le candidat ne craint pas la fraude électorale, car ce n’est pas «une fatalité en soi». «Si la fraude existe, c’est parce que nous sommes passifs. Nous avons été absents. Et quand je dis nous, je parle de l’élite.»

    Il n’envisage pas un seul instant la défaite, il défie le système et se voit déjà Président. Lui, c’est le général à la retraite Ali Ghederi, candidat à la candidature à la présidentielle de 2019. «J’entre dans la course pour gagner. Ce système ne me fait pas peur. Je suis déterminé à m’en occuper et ce sera moi ou lui», lâche, confiant, le candidat lors de son passage, hier, au forum de Liberté. Mais comment Ghederi compte-t-il s’y prendre pour atteindre son objectif, sachant que toute candidature est le couronnement d’un parcours politique, alors que lui n’a pas de parti politique et n’est pas connu des Algériens ?

    A cette interrogation, le général livre des généralités et s’attarde sur son parcours académique avant de lancer : «Détrompez-vous, les Algériens me connaissent et le moment venu, je vous livrerai ma stratégie et je vous donnerai les détails de mon programme. On ne m’a pas appris dans les écoles à échafauder une stratégie en prenant comme appui la stratégie de l’adversaire, mais j’en tiens compte», se défend Ghederi.

    Depuis toujours, les postulants à la présidentielle savent qu’ils n’ont aucune chance de remporter le scrutin s’ils n’ont pas l’appui de l’institution militaire, alors comment Ghederi peut-il être si sûr de remporter la partie s’il n’a pas le soutien de l’armée, en référence aux dernières mises en garde de Gaïd Salah le ciblant directement ? A notre question, Ali Ghederi répond par une autre interrogation : «Vous parlez de l’armée ou des personnes ?»

    Le candidat explique qu’il a le soutien d’une autre force plus puissante et plus grande, à savoir le peuple. «Ni l’armée ni les avions (…) ne nous font peur», a-t-il affirmé devant une salle archicomble composée essentiellement de vieux, d’anciens généraux, comme Benhabid, de personnalités tel Mokrane Aït Larbi et de curieux. Ghederi dit prendre du bon côté les répliques de Gaïd Salah dès lors que l’appel a porté ses fruits.

    «Je n’ai pas peur de la fraude»

    «J’ai lancé un appel de détresse au chef de l’état-major et cet appel a eu les fruits escomptés, puisque le Président a convoqué le corps électoral dans les délais. J’avais peur de l’option du report, car elle compliquerait davantage la situation», note Ghederi qui prend par ailleurs la défense de l’institution militaire, précisant qu’au sein de l’armée, il n’y a pas que des gens qui savent manier les armes, il y a aussi des cadres qui font bon usage de la plume et grâce à eux la politique est sortie des casernes. «Aujourd’hui, je m’exerce à écrire, parce que je suis dehors. Si j’avais été à l’intérieur, vous ne m’auriez jamais vu.

    J’ai passé les deux tiers de ma vie sous les drapeaux. Cette dichotomie entre le militaire et le civil est artificielle. L’armée n’a jamais été le refuge d’une classe», a-t-il avancé. Ghederi croit-il en la neutralité de l’armée pour le scrutin du 18 avril ? Il dit avoir pris acte des dernières déclarations de Gaïd Salah. «Je m’en tiens à ce qu’a dit son chef, que l’armée est neutre et qu’elle se limite à ses prérogatives», a-t-il précisé. Le candidat reconnaît que la situation n’est pas reluisante, mais ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas s’engager dans ce processus.

    Il estime que la politique a failli et pointe du doigt deux maux qui gangrènent notre société : la fraude et la corruption politique. Néanmoins, le candidat ne craint pas la fraude électorale, car ce n’est pas une fatalité en soi. «Si la fraude existe, c’est parce que nous sommes passifs. Nous avons été absents. Et quand je dis nous, je parle de l’élite. L’élite était absente.

    Cela a ouvert la voie à des opportunistes de se mettre aux premiers rangs. Ils sont même arrivés à nous humilier en tant que citoyens», déplore Ghederi qui appelle le peuple, et notamment son élite, à prendre conscience. «Nous n’avons plus le droit de nous taire sur ce phénomène qui a ravagé le pays. Si vous attendez du pouvoir à ce qu’il ne fasse pas dans la fraude, vous allez le mettre au chômage. C’est tout ce qu’il sait faire», a-t-il accusé.

    «Il faut une rupture sans reniement»

    Le problème de l’Algérie est, selon le général à la retraite, politique et non économique. «L’origine de tous les problèmes est la corruption politique. Je ne pouvais pas en parler quand j’étais sous les drapeaux, parce qu’il y avait l’obligation de réserve. Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que je suis à la retraite et les lois de la République et la Constitution me donnent toutes les libertés», a-t-il dit.

    Il a annoncé vouloir revoir les textes qui limitent l’expression publique aux anciens militaires s’il est élu. La crise, dit-il, est profonde et le pays a atteint un tel degré de pourrissement que les réformes ne suffisent plus. Il faut, selon lui, une rupture sans reniement. «Quand je dis rupture, c’est la mise à plat, la mise sur la table de tout, sauf les valeurs qui ont fait de nous une nation. Je suis venu rassembler ceux qui partagent ma vision sur la nécessité de sauver le pays du pourrissement actuel», a-t-il soutenu.

    Ghederi rappelle qu’en 2014 il n’a pas voté, il s’est abstenu, à l’instar des 90% des Algériens. Par ailleurs, la candidature du président Abdelaziz Bouteflika ne lui pose pas de problème. «Jusqu’à ce jour, Abdelaziz Bouteflika est le Président. S’il décide de se présenter, que Dieu l’aide. Je l’affronterai en tant que citoyen», a assuré Ali Ghederi, qui n’a pas écarté la possibilité d’alliances politiques dans le futur.

    «On vous dira tout le moment venu, rien ne se fera dans l’opacité», a-t-il promis. Il a fait la même promesse à propos du financement de sa campagne. Il a également démenti avoir désigné une personne pour le représenter en France. Interrogé sur sa relation avec Issad Rebrab, Ali Ghederi confirme avoir rencontré l’homme d’affaires. «Issad Rebrab est un chef d’entreprise, je ne suis pas en train de le défendre.

    Mais pourquoi se focalise-t-on sur cette rencontre ? Alors que j’ai rencontré en outre des écrivains, des politiques et Monsieur Tout le Monde», a-t-il indiqué. «Je suis un candidat, je ne nourris aucun complexe et je ne laisserai pas le pouvoir me dicter qui je dois rencontrer. Si cela doit me mener en prison, qu’il en soit ainsi», tranche le candidat.

     
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    Bon trip ! La musique est exasperante . j actionne le Mute ! :)

     

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