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    Comment savoir si quelqu’un te surveille par l’intermédiaire de ton smartphone


    Comment savoir si quelqu’un te surveille par l’intermédiaire de ton smartphone

    La sécurité passe toujours avant tout. En utilisant des codes de système courts, nous pouvons en apprendre plus sur les réglages de notre smartphone et savoir si nos textos et données sont sécurisés ou si quelqu’un est en train de nous espionner.

    Sympa-sympa.com a réuni dans cet article les codes les plus utiles et actuels pour les smartphones d’aujourd’hui, ainsi que quelques instructions pour ceux qui ne veulent pas être espionnés.

    Grâce à ce code, tu pourras découvrir si tes appels, textos et autres données sont détournés. Tout type de détournements ainsi que le numéro de téléphone auquel les données sont renvoyées apparaîtront sur l’écran. Généralement, ce type de détournement est mis en place par des époux jaloux, des parents qui veulent protéger leurs enfants et des délinquants. Souvent, les victimes sont des adultes qui ont prêté leur téléphone à un inconnu. Comme conséquence, des personnes qui ne sont pas tes proches pourront tout savoir sur ta vie : où tu vis, avec qui tu parles, quelles sont tes habitudes et ton itinéraire. Et dans certains cas, ils auront aussi accès à tes ressources économiques.

    Écris ce numéro pour savoir vers où sont déviés tes appels, textos et données si personne n’arrive à te joindre. Le plus probable est que le détournement d’appels soit installé vers un des numéros de ton opérateur téléphonique (messagerie vocale).

    C’est un code universel pour désactiver tout type de détournement de ton téléphone. Il est très pratique quand tu utilises le roaming, car ton opérateur ne te fera pas payer pour les appels qui sont détournés vers la messagerie vocale.

    En utilisant ce code, tu peux connaitre l’IMEI (International Mobile Equipment Identifier) de ton smartphone, qui est en fait l’identifiant international de l’appareil. En connaissant l’IMEI de ton téléphone, tu pourras le retrouver si on te l’a volé. Chaque appareil transmet ce code automatiquement, peu importe si la carte SIM a été changée ou non. Si quelqu’un connait ton numéro IMEI, il pourra découvrir quel type de téléphone tu possèdes : son modèle, sa fiche technique, etc.

    Il existe des codes spéciaux qui t’aident à suivre à la trace ta localisation ainsi qu’à découvrir si quelqu’un t’espionne. Pour le vérifier, tu dois installer l’application de netmonitor. Puis introduis un de ces codes :

    Pour iPhone : *3001#12345#*

    Pour Android : *#*#4636#*#* o *#*#197328640#*#*

    Première étape. Entre dans l’UMTS Cell Environment, puis dans l’UMTS RR info et écris les numéros de Cell ID (CID). Ce sont les numéros des stations étant les plus proches de toi. Ton téléphone se connectera par défaut à celle qui offre le meilleur signal.

    Deuxième étape. Retourne sur le menu principal, clique sur MM info, puis sur Serving PLMN. Écris les numéros du Local Area Code (LAC).

    Troisième étape. En utilisant ces deux données et une page web, tu pourras suivre à la trace la localisation sur la carte de la station à laquelle ton téléphone est connecté.

    Les bases mobiles suspectes sont des camions ou des petits bus avec de longues antennes. Ils travaillent généralement dans des festivals et sur des sites où il n’y a pas de couverture. Si un véhicule comme celui-ci apparaît sans raison près de chez toi, c’est soit que ton opérateur cherche à améliorer la qualité du signal, soit que des espions étrangers travaillent pas loin de chez toi. A moins qu’il ne s’agisse d’espionnage industriel ?

    Si tu utilises un Android, vérifie de temps en temps que ton téléphone n’ait pas de virus. PlaceRaider est un des plus dangereux. Il a été développé par des scientifiques américains, et il a démontré que nos appareils sont très vulnérables. En entrant dans un smartphone, ce cheval de Troie, grâce à l’aide de ta caméra, fait une série de photos de l’espace dans lequel tu te trouves. Il créé ensuite un modèle 3D de la pièce, et si tu es connecté à Internet, il envoie les données réunies avec tous les mots de passe et informations du smartphone.

    • Les services secrets de presque tous les pays collaborent avec les opérateurs téléphoniques. Ces derniers leur donnent accès à n’importe quel numéro avec un mandat judiciaire et leur fournissent les données récoltées durant les derniers trois mois.
    • Si les services secrets espionnent ton téléphone, il est fort probable que tu ne t’en rendes même pas compte. Des problèmes tels que des interférences durant les appels téléphoniques, la décharge rapide de la batterie, la surchauffe de la batterie et les redémarrages inattendus du téléphone sont une bonne raison de l’amener à réparer et de s’inquiéter.
    • Les gens ne donnent pas beaucoup d’informations par téléphone, c’est pourquoi il est beaucoup facile d’espionner en utilisant des dispositifs spéciaux (tels que des microphones) installés à l’intérieur de la pièce/bâtiment. On peut les repérer en utilisant un détecteur d’ondes radio.

    • Utilise des services de messagerie instantanée qui ont un accès fermé, par exemple : Telegram, Chare, Wickr ou Signal.
    • Détermine quel type d’informations est fiable pour être publiquement partagé. Est-ce que tout le monde doit avoir ton numéro de téléphone, accès à des informations sur ta familles, tes proches et ton style de vie ? Fais attention en publiant les photos de tes enfants.
    • N’installe pas d’application inconnue sur ton smartphone, vérifie celles qui sont déjà installées. Quand c’est possible, utilise des identifications sécurisées à plusieurs niveaux, n’ouvre pas de liens doûteux et ne te connecte pas à des câbles suspects pour recharger "gratuitement" ton téléphone.
    • Seul l’opérateur téléphonique peut t’offrir un service de recherches de la localisation d’un autre client : un membre de ta famille ou un employé de ton entreprise. Cela se fait uniquement avec l’accord de ce même client (si il est majeur). Les pages et les applications qui t’offrent la possibilité de découvrir la localisation de n’importe quel numéro de téléphone sont des arnaqueurs. Fais donc attention !

    Based on materials from pikabu.ru, droidgeek.ru

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  • Le développement local en péril - Economie


    Aucune réforme susceptible de leur donner les moyens d’exercer pleinement les missions pour lesquelles ils ont été élus, les maires qui seront issus du prochain scrutin, tout comme ceux qui les avaient précédés, auront bien des difficultés à tenir leurs promesses électorales. Le handicap est tout d’abord financier, les communes n’étant pas, comme on le sait, autorisées à lever des impôts locaux.

    Les quelques recettes tirées de la location de certains locaux, de marchés forains ou de plages, pour celles qui en disposent, ne pèsent évidemment pas lourd dans leurs budgets qui dépendent essentiellement des allocations que leur alloue le ministère de l’Intérieur par le biais du Fonds national des collectivités locales spécialement créé à cet effet au milieu des années 1970. Les allocations sont opérées de manière subjective, lésant parfois les unes et privilégiant les autres.

    Très peu de communes parviennent à faire face aux dépenses autres que celles des salaires de leurs fonctionnaires. Elles se retrouvent bloquées dès qu’elles se trouvent dans l’obligation d’engager des dépenses induites par des événements imprévus (sinistres, réparation urgente d’un ouvrage collectif, organisation d’un événement culturel ou autres, etc.). Toutes les réformes visant à huiler les rouages de la gestion des communes sont restées lettre morte et les élus locaux condamnés de ce fait à n’être que de simples figurants, de surcroît empêtrés dans des difficultés quasi quotidiennes créées par leurs tuteurs directs que sont les walis et les chefs de daïra, qui sont en réalité les véritables dirigeants des communes.

    Mais si la modicité des disponibilités financières a de tout temps tiré la gestion et le développement économique des communes vers le bas, le coup fatal leur a en réalité été donné, par la dissolution des entreprises publiques locales (EPL) qui leur servaient de moyens de réalisation et d’intervention qu’elles pouvaient immédiatement mobiliser sans souci de disponibilités financières. Grâce à ces entreprises de proximité, les communes ont pu construire des écoles, des centres de santé, des centres culturels et de loisirs, ouvrir des routes, intervenir d’urgence en cas d’intempéries, ce qu’elles ne peuvent plus se permettre aujourd’hui. Faute d’entreprises communales, les maires sont contraints de proposer leurs projets aux Programmes communaux de développement (PCD), d’attendre qu’ils soient officiellement retenus et financés, d’engager une consultation pour choisir l’entreprise (généralement privée), de passer dans des conditions très bureaucratiques un marché et d’attendre sans pouvoirs réels de surveillance, la réalisation du projet.
    L’apport des entreprises communales

    La dissolution des entreprises publiques locales sur injonction du FMI au milieu des années 90 a été, comme on peut bien le comprendre, vécu comme un véritable séisme par les Assemblées populaires communales, qui se sont retrouvées du jour au lendemain sans entreprises de proximité grâce auxquelles elles pouvaient régler d’épineux problèmes locaux. Leur fermeture, suivie d’un rapide bradage de leurs actifs, a, de surcroît, entraîné la mise au chômage de milliers de travailleurs auxquels les communes devaient assurer gratuitement un minimum d’assistance.

    A cette période, environ 1400 entreprises publiques locales (EPL) sur les 1700 qui opéraient à travers le pays avaient fait l’objet de dissolution, détruisant du coup pas moins de 200 000 postes de travail, notamment dans les communes les plus déshéritées, où elles étaient les seules et uniques pourvoyeuses d’emplois. Avec elles, disparaissaient également de précieux moyens de réalisation pour de nombreuses communes enclavées et pauvres pour lesquelles ces entreprises de proximité constituaient de véritables bouées de sauvetage, notamment lorsque surviennent des calamités naturelles. Ces entreprises dissoutes en raison de leur déstructuration financière ont laissé dans un total désarroi les communes qui ne trouvaient subitement plus d’outils de réalisation pour concrétiser leurs programmes de développement et soulager quelque peu le chômage qui les affectait.

    Environ 300 entreprises publiques locales ont tout de même pu être sauvées de cette vague de dissolutions, grâce à une mesure gouvernementale, consistant à accorder à ces entités un statut d’entreprise publique économique (EPE) ouvrant droit à des traitements économiques et financiers (assainissement financier et recapitalisation) à même de leur éviter la faillite. Il faut en effet savoir que les capitaux des EPL sont constitués par le fonds des collectivités locales du ministère de l’Intérieur, alors que ceux des EPE appartiennent au Trésor public, donc à l’Etat. Deux modes de gestion tout à fait différents leurs étaient appliqués. La difficulté a été définitivement résolue par la constitution d’un fonds unique (le Trésor) pour les deux.

    Les 300 entreprises publiques locales qui avaient échappé in extremis à la dissolution ont ainsi pu poursuivre leurs activités et, pour certaines, se développer de manière très satisfaisante.  Si la dissolution des entreprises publiques locales pouvait se justifier par la déstructuration irrémédiable de leurs comptes, ce qui ne l’est par contre pas, c’est l’interdiction encore aujourd’hui faite aux élus locaux de créer de nouvelles entités (EPL, groupements inter-communaux d’entreprises, etc.) en mesure de prendre le relais de celles qu’on avait fait disparaître. L’occasion est pourtant encore propice à ce genre d’initiatives.

    Les milliers d’actifs (terrains et immeubles notamment) laissés par les EPL dissoutes, peuvent en effet servir à capitaliser les entreprises à créer et les banques pourraient également y contribuer, pour peu qu’elles aient le droit de regard sur leurs business plans et sur le choix des dirigeants. Des centaines de milliers d’emplois pourraient être ainsi créés à travers le pays, notamment en faveur des jeunes des localités les plus rongées par le chômage. Les communes enclavées pourraient également s’offrir une ou plusieurs petites entreprises de réalisation ou de services (transport public) dont les populations locales pourraient tirer d’inestimables bénéfices.

    La création d’entreprises publiques locales ne devrait évidemment pas se faire au détriment des sociétés privées, auxquelles l’égalité d’accès aux marchés publics doit être garantie. Une application stricte du code des marchés publics qui organise la concurrence et assure la transparence des compétitions, est de nature à garantir cette égalité de traitement. Il pourrait par ailleurs être sérieusement envisagé, et la législation algérienne le permet aujourd’hui, d’associer le privé au capital des entreprises publiques locales et réciproquement. Si elle venait à se concrétiser, la coopération entre les entreprises des deux secteurs ne pourrait, à l’évidence, qu’être bénéfique à ces maillons faibles dont l’incapacité d’agir explique en grande partie l’état de délabrement avancé dans lequel se trouve l’écrasante majorité de nos collectivités locales.

    Source :El watan.com

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