• Décès du comédien et metteur en scène Hamid Remas

    Publication: 25/11/2016 18h40 CET Mis à jour: 25/11/2016 18h40 CET
     
     

    Adieu L'Ami .

     
     

    Le comédien et metteur en scène algérien Hamid Remas est décédé vendredi à l’âge de 67 ans des suites d’une longue maladie, ont annoncé ses proches.

    Né en 1949 à Oran, Mohamed Remas, passionné d’art, s’inscrit dès son jeune âge au conservatoire d'Oran et à l'Association artistique et culturelle "El masrah wa cinéma" et suit des cours de théâtre et de musique où il apprit à jouer à l’accordéon.

    Jeune athlète également, il rejoint le club de l'ASPTT d'Oran comme sprinteur du 100 et 200 m haies dans les catégories cadet, junior et senior.

    En 1967, il participe avec succès au concours d’entrée à l'Institut national d'art dramatique de Bordj El Kiffan à Alger (actuellement Institut supérieur des métiers des arts du spectacle, ISMAS) où il se consacre à son métier de comédien et de metteur en scène.

    Membre fondateur d’une troupe théâtrale, créée en 1973 sous l'égide du ministère de la Jeunesse et des sports, avec, entre autres, Fellag, Sonia, Mahcene Amar et Marir Djamel.

    Il animait en parallèle des émissions de radio sur la Chaîne 3 de la Radio algérienne.

    Hamid Remas intègre à partir de 1975, en qualité de comédien, le théâtre d'Annaba et de Constantine (TRAC) sous la direction de Sid Ahmed Agoumi.

    Le défunt est engagé en 1976 comme animateur par la direction générale des affaires sociales et culturelles de Sanatrach où il fonde la troupe de théâtre pour adulte et enfants.

    Comédien en 1979 au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA), il interprète plusieurs rôles dans différentes pièces dans les genres populaire et universel et met en scène plusieurs spectacles.

    Parmi les pièces de son parcours artistique figurent "El bedla el Baida" de Ray Bradbury, "El biaa" d'Alaoua Boudjadi, "Forja" ou "Besma" dont il a écrit le texte.

    A Paris, il est également distribué dans plusieurs pièces dont "Les Fusils de la mère Carrar" de Bertolt Brecht, "Chantiers navals" et "La pluie" de Rachid Boudjedra, sous la direction du metteur en scène Antoine Caubet.

    Au cinéma et à la télévision, le défunt a incarné plusieurs rôles notamment dans "Le Moulin de monsieur Fabre" et "Mustapha Ben Boulaïd" d'Ahmed Rachedi, "Hassan Taxi" de Slim Riad, "Ah ya Hassan" et "La voisine et Archipels de sable" de Ghouti Bendeddouche, "Rachida" de Yamina Bachir-Chouikh, "La dernière solution" de Rachid Bennallal, "Voyage à Alger" d'Abdelkrim Bahloul et "Parfums d'Alger" de Rachid Benhadj.

    Hamid Remas sera inhumé vendredi au cimetière de Cherchell (ouest d’Alger) après la prière d’El Asr.

    Inna lilah wa ilayhi nardji3oune . Allah yarahmak khoya Hamid .Tu fus un homme de Bien toute ta vie .

     

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  • Fidel Castro : le père de la Révolution cubaine et grand ami de l’Algérie s'en va

    26 Nov, 2016 | 08:12 
     

    Le leader cubain Fidel Castro arborant les couleurs nationales algériennes. D. R.

    Le leader cubain Fidel Castro arborant les couleurs nationales algériennes. D. R.

     

     

     

     

     

    Le père de la Révolution cubaine et grand ami de l’Algérie Fidel Castro est décédé vendredi soir à La Havane à l’âge de 90 ans, a annoncé son frère Raul, qui lui a succédé au pouvoir en 2006. «Le commandant en chef de la Révolution cubaine est décédé à 22 h 29 ce soir», a annoncé Raul Castro en lisant une déclaration sur l’antenne de la télévision nationale. «L’organisation de l’hommage funèbre qui lui sera donné sera précisée ultérieurement», a-t-il ajouté dans cette brève allocution, concluant son annonce par l’antienne du Comandante, «Jusqu’à la victoire, toujours !». Le Lider Maximo, qui a dirigé Cuba depuis la révolution de 1959 et défié la superpuissance américaine pendant plus d’un demi-siècle, avait cédé le pouvoir à son frère Raul à partir de 2006 après une hémorragie intestinale. Il avait abandonné en avril 2011 ses dernières responsabilités officielles, en cédant son poste de premier secrétaire du Parti communiste de Cuba (PCC) à Raul, numéro deux du parti depuis sa fondation en 1965.

    L’ex-président cubain avait totalement disparu des écrans cubains entre février 2014 et avril 2015, ce qui avait alimenté de nombreuses rumeurs sur son état de santé. Mais depuis un an et demi, même si ses déplacements restaient limités, il avait recommencé à publier des «réflexions» et s’était remis à recevoir chez lui personnalités et dignitaires étrangers, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal lors de sa visite à La Havane en octobre dernier.

    Fidel Castro, dont la dépouille sera incinérée ce samedi, a ému les Algériens lorsqu’il s’est montré, dans une de ses rares apparitions publiques, arborant la tenue sportive officielle de l’équipe nationale algérienne de football, en hommage à ce pays qu’il a toujours aimé.

    Durant la guerre de Libération nationale, Fidel Castro envoya un navire cubain, Bahia de Nipe, avec à son bord une importante cargaison d’armes et de munitions pour venir en aide aux moudjahidine, tandis que des conseillers militaires cubains avaient été chargés d’assurer l’instruction des membres de l’Armée de libération nationale au maniement de ces armes. Près de quatre-vingts soldats de l’ALN blessés furent envoyés à Cuba pour y être soignés, ainsi que vingt enfants des camps de réfugiés, orphelins pour la plupart, qui furent pris en charge par l’Institut cubain d’amitié avec les peuples (Icap).

    «Une péripétie de l’histoire commune de deux peuples et deux révolutions empreintes de cet attachement au principe sacré de la solidarité et qui marque pour la Révolution cubaine la première action internationaliste du genre dans le continent africain ; et pour l’Algérie tout ce que l’indépendance et la libération du joug du colonialisme quelques mois plus tard et les orientations progressistes qui s’en suivront apporteraient dans la pratique aux mouvements de libération nationale et aux luttes contre les dictatures en place en Amérique latine et dans le monde. Un autre sujet d’intérêt qu’il faudra aborder un jour et enseigner à nos enfants dans les écoles», écrit le journal Alger Républicain, qui définit on ne peut mieux les liens forts qui existent entre l’Algérie et Cuba, deux bastions de la lutte contre l’hégémonisme et la domination.

    Karim B./Agences

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  • Le FMI nie avoir reçu le prêt de 5 milliards de l'Algérie : le PT veut des explications!

    Louisa Hanoune
      Louisa Hanoune

    Louisa Hanoune fulmine et interroge devant ce nouveau scandale. Où sont les 5 milliards que le gouvernement dit avoir prêter au FMI en 2012 ?

     

    Serait-ce un énième scandale qui éclate ? Louisa Hanoune, présidente du Parti des travailleurs, vient de jeter un pavé dans la mare. "Si les experts du FMI, qui avaient visité le parlement algérien il y a peu, nient avoir reçu un prêt de la part des autorités algériennes en 2012, qu’on nous explique alors où est passé cet argent ?", lançait-elle devant ses militants à l’ouverture hier, de son bureau politique. Avant de renchérir et de recommander "l’arrêt immédiat des tractations si la procédure n’avait pas encore abouti".

    Pour rappel, en 2012, le ministère des finances avait annoncé sur son site officiel, l’octroi, au FMI, d’un prêt de 5 milliards de dollars. "L’Algérie a décidé de participer à l'emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de 5 milliards de dollars", pouvait-on lire dans un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d'Algérie.

    À l’époque Karim Djoudi, alors ministre des Finances, avait révélé que le FMI avait sollicité l’Algérie, car elle disposait d’un excédent financier confortable et qu’elle pouvait aider le Fond Monétaire Internationale à renflouer ses caisses et à faire face à la crise mondiale (*).

    Quatre ans plus tard, l’Algérie frappe aux portes de ce même créancier: la roue tourne, et nos têtes aussi !

    Hebib Khalil

    (*) Lire sur Liberté Algérie : L’Algérie prête 5 milliards de dollars au FMI

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  • Peinture à l'huile .Mohamed Aib .Nov 2016.

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    Un vent d’obscurantisme souffle sur l’université algérienne

    Tahar Hadjar inaugure une ère de tyrannie contre l’élite scientifique

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    le 13.11.16 | 10h00 Source :elwatan

     

    Par Rosa Issolah

    Professeur à l’Ecole nationale d’agronomie (INA), El Harrach - Alger

    Les universités sont ce qu’auront fait d’elles ceux qui les composent et les dirigent» ; cette citation du philosophe islandais, Páll Skúlason, illustre parfaitement le sens de la responsabilité de l’enseignant-chercheur dans l’évolution du lien entre l’Etat et la Science qui a donné lieu au contrat entre la Science et la Société. Désormais, le métier de l’enseignant-chercheur est centré sur le concept de responsabilité vis-à-vis de la société et les scientifiques doivent produire une science «socialement robuste», (Fabienne Crettaz von Roten, Les relations entre les scientifiques et la société, revue de sociologie, 2010).

    Face à la société qui attend de la science des solutions sérieuses et honnêtes, le défi majeur de l’enseignent-chercheur est donc son intégrité morale qui doit le conduire à ne pas rester en marge des besoins de la société, ni en marge des débats scientifiques ; il y va de sa propre crédibilité et de celle de l’institution qu’il représente. S’il respecte l’esprit de son métier et s’il comprend son rôle spécifique dans le système d’acteurs, l’enseignant-chercheur conserve une liberté d’action qui lui permet de conduire ses engagements comme il l’entend. Il se positionne alors de manière indépendante, avec le regard décalé et la liberté de parole que l’on attend de lui. (Paris, Didier. L’enseignant-chercheur dans la société, Bulletin de la Société géographique de Liège, 52, 2009).

    C’est donc au nom de la responsabilité et de liberté de parole de l’universitaire que des professeurs de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie d’El Harrach (ENSA, ex-INA), ont dénoncé plusieurs graves dysfonctionnements dont des inscriptions illégales de bacheliers en classes préparatoires sans moyenne requise et en doctorat sans concours. Contre toute logique universelle, et contre le droit à la liberté académique et d’opinion, Tahar Hadjar, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donné instruction pour licencier ces professeurs. Faut-il lui rappeler que la Constitution algérienne stipule dans son article 42 que «la liberté d’opinion est inviolable» ?

    Sachant que ces derniers ont transmis au ministre de l’Enseignement supérieur et à ses proches collaborateurs plus d’une vingtaine de requêtes restées sans réponses, cette décision de les licencier, pour une requête qu’ils ont transmise, en toute responsabilité et loyauté, à la présidence de la République, est une défiance aux plus hautes institutions de notre pays. Comment un ministre peut-il se placer au-dessus de la Constitution, du statut de l’enseignant-chercheur et du statut de la fonction publique en transformant le principe de liberté académique en une erreur professionnelle ? Ce drame que nous vivons est parfait pour expliquer pourquoi les tyrans sont les ennemis des intellectuels. Le tyran abuse de son pouvoir, il ne cherche pas à abolir les lois, il se place au-dessus des lois. Et que fait un tyran quand on s’oppose à son arbitraire et à ses injustices ? «Il exerce son autorité selon ses propres vues, il procède à des sentences d’exil, il étouffe l’initiative individuelle, la liberté de penser et le talent» ; en bref, «il faut couper les épis qui dépassent».

    C’est bien ce qui est arrivé aux professeurs de l’ENSA qui s’opposent à toute mesure au-dessus de la loi et qui défendent l’égalité des chances des étudiants. En novembre 2015, tous les candidats au doctorat ont passé un concours pour un nombre de places limitées, selon l’article 10 de l’arrêté 191 du 16 juillet 2012 qui exige le concours, et selon l’arrête 333 du 12 juillet 2015 qui a défini le nombre de places ouvertes au concours.
    En janvier 2016, de nouvelles places supplémentaires ont été créées pour des personnes citées nominativement, dispensées du concours (arrêté ministériel n° 4, du 2 janvier 2016). Pour les professeurs qui se sont opposés à l’injustice, la sentence tyrannique est tombée : ils sont licenciés et donc exilés de leur école !

    Monsieur le ministre, que restera-t-il d’humain à l’Université algérienne après votre décision de licencier le professeur Abdelguerfi Aïssa et de lui couper son salaire ? Qui ne sait pas que notre professeur se bat avec courage et dignité contre un cancer depuis 10 ans ? Il n’a pas d’appartement à Paris, logé dans un F3, tous ses soins sont à sa charge. Sachant que vous avez eu le privilège de bénéficier de soins à l’étranger, ses parents, amis et collègues sont secoués par l’injustice de votre décision. Lui couper le salaire, c’est l’obliger à interrompre ses soins et ses examens médicaux qui sont très coûteux. C’est une atteinte à la dignité de toute la communauté universitaire algérienne et à la «grandeur» d’un pays comme l’Algérie. On mesure à quel point un pouvoir sans conscience est dangereux !

    Monsieur le ministre, faut-il vous rappeler que le professeur Aïssa Abdelguerfi est une figure emblématique de la communauté des agronomes en Algérie. Dans les années 1970, il a fait partie du tout premier noyau d’enseignants qui a relevé le défi de l’algérianisation du prestigieux Institut national agronomique (INA) d’El Harrach, un joyau de l’Algérie créé en 1905. Homme de laboratoire et de terrain, il incarne toutes les valeurs d’un scientifique engagé auprès des institutions des ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et de la Culture. Ses travaux sur les fourrages, les espèces pastorales, les ressources phytogénétiques, la biodiversité ainsi que sa parfaite connaissance du terrain algérien constituent une valeur inestimable pour l’Algérie. Reconnu à l’échelle internationale, il a dirigé plusieurs projets de partenariat financés par l’Union européenne, l’ICARDA… au bénéfice de l’Algérie. Auteur de plus d’une centaine de communications et d’une quarantaine d’articles scientifiques, ce chercheur chevronné a été primé par le directeur de Thomson Reuters, Emea Sales, pour sa contribution à l’Excellence internationale dans la recherche scientifique.

    Aujourd’hui, le professeur Abdelguerfi est une personnalité qui fait partie de la mémoire des sciences agronomiques en Algérie et sans aucune exagération en Méditerranée. Comment expliquer aux générations entières d’ingénieurs, de magistères et de docteurs qu’il a formés, et à ses partenaires internationaux qui suivent cette affaire avec la plus grande attention, que vous avez décidé de lui faire subir l’humiliation extrême pour un scientifique : une fin de carrière brisée et piétinée après 40 années dédiées à la formation et à la recherche. Pour le ministère de l’Enseignement supérieur, un licenciement abusif de professeurs qui ont dénoncé des dysfonctionnements, avec dossiers à l’appui, est un échec cuisant de son mode de gouvernance.

    Après tant de sacrifices consacrés par notre pays pour que son Université rayonne sur la société et au plan international, ce vent d’obscurantisme qui souffle sur l’Université algérienne est très inquiétant. On se croirait en ce triste 17 février 1600 où Giordano Bruno qui a formulé le principe de l’inertie, 19 ans avant Galilée, fût brûlé vif pour avoir osé dire que la Terre tourne autour du Soleil. L’avoir brûlé, après lui voir arraché la langue, n’a pas empêché la Terre de tourner autour du Soleil, comme cela n’a pas empêché la théorie de l’inertie d’ouvrir la porte à toute la science moderne.

    Ceux qui pensent nous faire taire par un licenciement abusif n’ont rien compris au concept universel de la responsabilité de l’enseignant-chercheur sur lequel se fonde tout notre engagement vis-à-vis de l’Algérie. La tyrannie et la science ne peuvent pas cohabiter. Les enseignants qui défendent le principe de l’égalité des chances des étudiants et un projet de grande Ecole au service de la sécurité alimentaire de l’Algérie sont à leur place ; ils ne partiront pas. En revanche, un ministre qui soutient des méthodes tyranniques n’a pas sa place auprès de l’élite scientifique. Alors, qu’il parte ! Mes propos sont certainement très durs, mais que vaut le poids des mots par rapport au poids du licenciement abusif que doit porter le professeur Aïssa Abdelguerfi ? Affaibli par une longue maladie, sans salaire, harcelé par des huissiers de justice à son domicile, pour un conseil de discipline, il doit faire face à l’effondrement de quarante années de vie dédiées à ses étudiants.
     

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