• Matriarcat Touareg (Sahara) : la femme égale de l’homme, la dévotion d’un peuple pour sa reine-mère fondatrice

    Les seigneurs bleus du désert

    Les Touareg (au singulier un Targui) ou, sous sa forme francisée, les Touaregs (au singulier un Touareg) ou encore Kel Tamasheq sont un peuple de Berbères nomades vivant dans le Sahara central, l’Algérie, la Libye et sur les bordures du Sahel, Niger, Mali, et Burkina Faso. Leur langue est le tamajaq ou tamasheq ou encore tamahaq selon les régions. Ils utilisent un alphabet appelé tifinagh (prononcer tifinar). Ce sont les descendants des premiers habitants de l’Afrique du Nord. Les Touareg sont souvent appelés par les occidentaux, les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche. Teinte avec de l’indigo, elle décolore sur la peau avec le temps. Le mythe du Touareg (berbères de race blanche peu islamisés, guerriers farouches avec leur bouclier de peau d’antilope qui a macéré dans du lait aigre, société féodale basée sur le matriarcat, nomadisme assimilé à la liberté, la sagesse et la simplicité, « seigneurs du désert » mystérieux par leur tenue, leur voile) apparaît avec l’ouvrage d’Henri Duveyrier Les Touaregs du Nord en 1864.

    La reine-mère des hommes bleus

    Tin Hinan est l’ancêtre légendaire des Touaregs nobles du Hoggar. Il s’agit d’une femme de légende, que l’on connait aujourd’hui à travers la tradition orale touarègue qui la décrit comme «une femme irrésistiblement belle, grande, au visage sans défaut, au teint clair, aux yeux immenses et ardents, au nez fin, l’ensemble évoquant à la fois la beauté et l’autorité». Son nom veut dire en tamachek, "celle qui se déplace" ou "ou celle qui vient de loin". Pour plus de détails, lisez sa biographie : Tin Hinan, reine-mère fondatrice des Touaregs (Sahara).

    Vidéo : Tin Hinan, racontée par le peuple du désert

    Seules les femmes sont capables de procréer sans hommes

    Les Touareg sont les descendants des Libyens dont parle Hérodote (géographe grec du Ve siècle av-JC), qui avaient leurs femmes en commun, qui ne demeuraient pas avec elles, et dont les enfants étaient élevés par les mères. Selon les récits de l’Antiquité, relatant les informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord, les Libyens se disaient descendre des Troyens, par ailleurs le terme de « Maxies » était utilisé par les Africains pour se dénommer. Ils prétendaient que Minerve était la fille adoptive de Jupiter, car ils ne pouvaient admettre qu’un homme engendrât sans le secours de l’autre sexe : les femmes seules étaient capables d’un tel miracle.

    Vidéo : Tin Hinan, racontée par les hommes bleus

    Seule la mère importe

    Chez les Touaregs, la femme jouit d’un statut privilégié et le matriarcat est de règle. Les Touareg ne possèdent qu’une parenté, la parenté utérine : la généalogie est féminine. Le Targui connaît sa mère et la mère de sa mère, mais ignore son père. L’enfant appartient à la femme et non au mari ; c’est le sang de celle-ci et non celui de son époux qui confère à l’enfant le rang à prendre dans la tribu et dans la famille. Ainsi donc, n’est retenue que la descendance féminine. La notion de «père» est secondaire dans leurs récits traditionnels. Les tribus Touaregs se revendiquent tous de grandes femmes-ancêtres légendaires.

    Des femmes libres et puissantes

    «Dans la culture sahraouie nous ne considérons pas qu’il y ait de différence entre filles et garçons dans l’enfance." Les femmes sahraouies jouent également un rôle actif dans leur lutte politique. En terre sahraouie, selon la vieille tradition, ce sont les femmes qui détiennent les hautes responsabilités. Elles peuvent être ministres ou des ambassadrices.

    Vidéo : Tin Hinan, chantée par les bardes

    La mère possède la terre

    S’il est un point sur lequel la société targuie diffère de la société arabe, c’est par le contraste de la position élevée qu’y occupe la femme comparée à l’état d’infériorité de la femme arabe. Non seulement chez les Touareg la femme est l’égale de l’homme, mais encore elle jouit d’une condition préférable. Elle dispose de sa main, et dans la communauté conjugale elle gère sa fortune, sans être forcée de contribuer aux dépenses du ménage. Aussi arrive-t-il que, par le cumul des produits, la plus grande partie de la fortune est entre les mains des femmes. Anciennement, lorsqu’il s’agissait de distribution territoriale, les terres attribuées à chaque famille étaient inscrites au nom de la mère. Le droit berbère accorde aux femmes l’administration de leurs biens ; à Rhât, elles seules disposent des maisons, des jardins, en un mot de toute la propriété foncière du pays.

    Vidéo : Tin Hinan, la mère-guerrière du désert

    Des amazones cultivées et courtisées

    La femme targuie est monogame, elle a imposé la monogamie à son mari, bien que la loi musulmane lui permette plusieurs femmes. Elle est indépendante vis-à-vis de son époux, qu’elle peut répudier sous le plus léger prétexte : elle va et vient librement. Ces institutions sociales et les mœurs qui en découlent ont développé extraordinairement la femme targuie ; "son intelligence et son esprit d’initiative étonnent au milieu d’une société musulmane". Elle excelle dans les exercices du corps ; à dos de dromadaire, elle franchit cent kilomètres pour se rendre à une soirée ; elle soutient des courses avec les plus hardis cavaliers du désert. Elle se distingue par sa culture intellectuelle : les dames de la tribu de Jmanan sont célèbres par leur beauté et leur talent musical ; quand elles donnent des concerts, les hommes accourent des points les plus éloignés, parés comme des mâles d’autruches. Les femmes des tribus berbères chantent tous les soirs en s’accompagnant sur le rebâza (violon) ; elles improvisent : en plein désert, elles font revivre les cours d’amour de la Provence.

    Vidéo : Tin Hinan, chantée dans le Maghreb

    Libre de son corps

    La femme mariée est d’autant plus considérée qu’elle compte plus d’amis parmi les hommes ; mais, pour conserver sa réputation, elle n’en doit préférer aucun. "L’amie et l’ami, dit-elle, sont pour les yeux et pour le cœur et non pour le lit seulement, comme chez les Arabes". Mais les nobles dames targuies ne sont point obligées de mettre leur conduite en contradiction avec leurs sentiments. Le mariage des Touareg n’est pas indissoluble, les couples peuvent se désunir facilement et les femmes convoler à de nouvelles unions.

    Vidéo : Bernard Lugan, spécialiste en géopolitique de l’Afrique, explique la relation des Touaregs à l’islam

    Plus elle change de mari, plus son prestige est grand

    En Mauritanie, les femmes touareg sont maîtresses des affaires familiales. Le mari apporte en dote la grande tente familiale, mais sa présence y est interdite si son épouse en est absente. Contrairement aux autres pays islamiques, plus une femme mauritanienne change de mari, et plus son prestige est grand. Elle peut divorcer pour le moindre prétexte, si par exemple elle ne s’estime pas assez gâtée par son mari.

    Les femmes occidentales ont acquis un grand respect de la part des Sahraouis. Dans la plupart des cultures musulmanes, une femme divorcée devient une paria. Mais dans la culture sahraouie, elle est à la fois plus respectée qu’une vierge célibataire, et plus séduisante. ‘De toute évidence, une femme qui a déjà une expérience vaut mieux qu’une femme qui vous devez former en matière de relations avec les hommes, explique un mari nouvellement marié ‘ (pour la troisième fois).

    Le divorce n’est pas très onéreux ni très difficile dans le Sahara, les conjoints se mettent habituellement d’accord sur le fait qu’il ne s’entendent plus, et le mari préfère partir. Trois mois après le divorce, l’ex-femme tiendra célébrera son nouveau statut unique. Mais ça ne dure pas longtemps : un nouveau prétendant se présente habituellement à la fête.

    Elles possèdent tout : liberté sexuelle, garde d’enfants, bien mobiliers…

    Chez les Touareg, les femmes jouissent d’une liberté de choix dans l’implication sexuelle, et poursuivent activement leurs préférences amoureuses. Elles peuvent avoir des visiteurs masculins quand leur maris sont absents. Les femmes conservent également la garde de leurs enfants après le divorce. Les enfants sont sous la responsabilité financière de leurs pères, mais ils sont considérés par la nature et par la coutume comme appartenant à leur mère. Les tentes et leurs meubles sont la propriété personnelle des femmes. Quand une femme veut divorcer, elle prend le lit (le lit seulement dans la tente). Si elle est gravement malade, elle prend la tente entière, ainsi, le mari n’a plus de place où dormir, il doit trouver refuge auprès de sa mère.

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  • Colonialisme Juif Sioniste

    Projet De Gazoduc Israël -Turquie Sous La Méditerranée

    Les excuses de Netanyahou à Erdogan au telephone ont été largement interprétées comme ayant un objectif principalement politique : rapprocher militairement les deux pays non arabes de la région, la Turquie et "Israël", dans le cadre de la guerre menée contre la Syrie et des tensions avec l'Iran. Une autre raison s'y ajoute : le projet israélo turc de construction d'un gazoduc sous la Méditerranée pour acheminer le gaz israélien vers les pays européens actuellement en grande partie dépendants du gaz russe.




    L"'entente cordiale" Turquie "Israël" réactualisée lors de la récente visite d'Obama ne vise pas simplement à ressouder politiquement les deux pays non arabes du Moyen Orient mais cache également des négociations en cours pour la construction d'un gazoduc sous la Méditerranée reliant "Israël" à la Turquie pour acheminer le gaz de l'entité sioniste vers les pays européens gros consommateurs et qui dépendent largement pour leur approvisionnement du gaz russe.

    Début Février - avant même la visite d'Obama et l'opération de com sur la réconciliation israélo turque - Israël a proposé la construction d'un gazoduc sous la Méditerranée jusqu'au Sud de la Turquie pour acheminer son gaz vers l'Europe de l'Ouest. Des responsables turcs ont confirmé cette proposition israélienne faite officiellement mais ont ajouté publiquement que " nous avons une politique concernant Israël et l'affirmation comme quoi la Turquie envisagerait cette idée n'est pas vraie".

    Un ancien haut fonctionnaire à l'ambassade israélienne en Turquie, Alon Liel, a lui-même confirmé que le cadre d'un tel accord de construction d'un gazoduc "Israël " Turquie existait déjà mais que les tensions politiques entre les deux pays avaient contrarié l'avancée d'un tel projet de transport du gaz "israélien" vers l'Europe de l'Ouest.

    En 2009 une importante réserve de gaz naturel "Tamar" (10 milliards de M3 ) a été découverte sous la Méditerranée au large des côtes "israéliennes" suffisante pour couvrir les besoins de l'entité juive sioniste et lui permettre d'en exporter une partie. Une autre réserve "Léviathan" (16 milliards de M3) a également été mise à jour plus au Nord mais ce champ gazier est sujet à controverse territoriale notamment entre le Liban et "Israël".

    Selon un économiste israélien de l'Université hébraïque, Eytan Sheshinski - également à la tête d'une commission parlementaire enquêtant sur le gaz - en 2030 "Israël" devrait avoir un fond souverain de 80 milliards de $ correspondant aux seuls revenus tirés d'une taxe sur les profits de vente de gaz.

    Un rapport de l' US Geological Survey estimait en 2010 que le Bassin Levantin - couvrant la Syrie, le Liban, "Israël", la Bande de Gaza, l'Egypte et Chypre - contenait des réserves de gaz naturel d'environ 122 mille milliards de M3 et peut être aussi environ 4 milliards de barils de pétrole.

    Selon la Banque Centrale israélienne la gaz naturel devrait représenter pour 2013 1/3 de la croissance économique d'Israël. Le gaz naturel a commencé à être utilisé à des fins de consommation interne Samedi dernier poussant le ministre de l'Energie israélien Silvan Shalom a déclaré qu'"Israël " était devenu économiquement indépendant pour la première fois de son histoire.

    Shalom a oublié de mentionner que l'entité coloniale juive sioniste dépend de l'aide américaine annuelle de plus de 3 milliards de $ pour s'armer et mener ses guerres hégémoniques contre ses voisins au Moyen Orient alors même le Pentagone est visé par des restrictions budgétaires sans précédents - chômage partiel pour plusieurs centaines de milliers de son personnel - par l'Administration Obama II.

    Mais le problème majeur pour "Israël" reste de trouver le moyen d'exporter ce gaz à un prix compétitif sur les marchés internationaux surtout ceux d'Europe de l'Ouest. Les options à disposition de l'entité coloniale juive sioniste sont limitées et dépendent essentiellement d'accords passés avec ses voisins du pourtour méditerranéen.

    Israël peut négocier un accord avec Chypre et la Grèce pour un gazoduc, investir dans des installations de liquéfaction de gaz ou construire un gazoduc sous la Méditerranée jusqu'au Sud de la Turquie qui grâce à sa position stratégique entre l'Europe le Moyen Orient et l'Asie Centrale se considére - surtout avec à sa tête le dictateur islamiste Erdogan- comme un noeud énergétique indispensable.

    Chypre dont la zone d'exclusivité économique touche celle d'"Israël" a également découvert une importante réserve de gaz au large de sa côte sud - celle dépendant de la Grèce, 1/3 du Nord de Chypre étant devenue "turque" aprés l'invasion de l'armée turque en 1974- estimée à 60 milliards de M3 et espère pouvoir l'exploiter rapidement pour l'aider à se sortir de sa crise financière couvrir ses besoins énergétiques domestiques et exporter le surplus.

    La Turquie a déclaré que l'exploitation de ce gaz par les Chypriotes grecs était illégale et a menacé d'intervenir militairement.

    "Israël" et Chypre pourraient s'organiser pour exporter leur gaz naturel via la Grèce vers l'Europe de l'Ouest les réserves de Chypre lui permettant d'envisager la construction d'une usine de liquéfaction qui pourrait aussi traiter le gaz "israélien".

    Le ministre des affaires étrangères chypriote, Ioannis Kasoulides, a lui-même déclaré que Chypre était en pourparlers avec "Israël" pour exporter leur gaz naturel vers l'Europe. Le gazoduc reliant "Israël" à Chypre qui pourrait être opérationnel en 2019-2020 représente un investissement de 13 milliards de $ sans compter l'investissement nécessaire pour construire le centre de liquéfaction permettant un transport plus facile et moine onéreux du gaz.

    Kasoulides et le ministre du commerce et de l'énergie chypriote, George Lakkotrypis, doivent se rendre à Tel Aviv la semaine prochaine pour des discussions sur une possible coopération énergétique gazière avec "Israël".

    Le problème reste néanmoins de trouver des investisseurs pour la construction du gazoduc et de l'unité de liquéfaction du gaz naturel.

    Reste pour "Israël" une autre option celle d'un accord avec la Turquie.

    Actuellement à cause de la crise financière en Europe peu de pays sont prêts à investir. La Turquie qui entretient de bonnes relations avec les Pays du Golfe pourrait envisager un montage financier pour investir en contrepartie de parts dans le transport du gaz attribués à ces pays mais les milieux d'affaires turcs sont circonspects vis à vis de cette solution.

    L'une des entreprises exploitant le gaz naturel "israélien" est américaine " Nobel Energy" mais son expertise repose plus sur l'exploration exploitation que sur la construction d'un gazoduc sous la mer.

    En coulisse donc et malgré les affirmations contraires des responsables politiques turcs les discussions sont déjà bien engagées. Des responsables israéliens et des experts en construction de gazoduc se sont déjà rendus en Turquie pour discuter de la faisabilité de ce projet qui devrait coûter environ 2 milliards de dollars et impliquerait le constructeur de gazoduc turc Zorlu Group.

    Reste que la Russie voit d'un mauvais oeil l'arrivée du gaz "israélien" sur le marché européen via la Turquie. Les relations russo turques sont actuellement tendues notamment à cause de la guerre en Syrie à laquelle participe activement la Turquie. Les récentes manoeuvres militaires navales russes "surprise" en Mer Noire pour démontrer les capacités russes d'intervenir rapidement à l'improviste sont un signal destiné entre autres à Ankara.

    La crise financière - guerre financière- récente visant Chypre et la main mise sur les dépôts bancaires russes laissent à Moscou une marge de manoeuvre importante vis à vis du gouvernement chypriote.

    Les intérêts énergétiques - convoitises pour être plus précis - dans l'Est de la Méditerranée et les crises financières touchant la Grèce - où du gaz a également été découvert- et Chypre offrent à Moscou plusieurs options pour maintenir son influence notamment en matière de politique énergétique domaine dans lequel la Russie a appris à naviguer prestement et à long terme au mieux de ses intérêts.

    La Russie s'est jusqu'à présent gardé de s'en prendre à "Israël"mais si ses intérêts énergétiques - approvisionnement en gaz naturel de l'Europe de l'Ouest- sont menacés par ce projet de gazoduc sous la Méditerranée reliant "Israël" à la Turquie que fera Moscou ?

    En attendant "Israël" qui se réjouit d'exploiter "son gaz" naturel est confronté à de sérieux problèmes pour assurer la sécurité de sa plateforme gazière offshore à environ 80 km de Haïfa dans une région actuellement aux prises avec une guerre contre la Syrie, un voisin au Sud l'Egypte traversant elle-même une période d'instabilité de même qu'à l'Est la Jordanie.

    De plus à force de pousser via son puissant Lobby Juif sioniste AIPAC qui contrôle le Congrés américain à la confrontation US Iran "Israël" risque d'embraser toute la région et son exploitation gazière sera sans aucun doute la cible première de missiles qu'ils soient syriens, libanais (Hezbollah) ou iraniens.

    "Israël" a déjà fait en sorte en poussant les US et l'UE à sanctionner les exportations de pétrole et de gaz iraniens principalement vers l'UE d'éliminer un concurrent et cherche donc à le remplacer auprès des pays européens gros consommateurs de gaz.

    Le ministère de la défense israélien a lui-même reconnu le défi que représente la protection de ces réserves de gaz au large de la côte israélienne dépassant en superficie le territoire de l'entité juive sioniste lui-même sans protection sérieuse contre une pluie de missiles à l'exception de quelques sites stratégiques - terrains d'aviation militaires centrales électriques...prés desquels sont positionnés des batteries du Dôme d'Acier jugés par certains experts peu efficace.

    "Les champs gaziers qui s'étendent sur une large bande à l'Ouest de la côte d'Israël accroissent significativement les défis auxquels sont confrontés la marine israélienne... La protection de ces atouts stratégiques nécessite des ressources croissantes et des préparations accrues".

    "Israël" grâce à la participation de l'entreprise américaine Noble Energy pourrait être tenté de faire les poches d'un l'Oncle Sam en faillite pour protéger "ses ressources".
    Jeudi 4 Avril 2013
    Mireille Delamarre
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  •  Le problème existentiel majeur de l'entité coloniale juive sioniste c'est l'eau.

    Ses guerres de voisinage - Liban, Syrie... - vise à piller les ressources en eau. Sa collaboration avec l'Ethiopie a le même objectif : faire main basse sur les eaux du Nil au détriment de l'Egypte. Israël Siphonne Les Eaux Du Nil Dans une région qui manque cruellement d'eau. A terme le régime colonial juif sioniste ne peut espérer survivre qu'en s'emparant par la force des ressources naturelles en eau de ses voisins.

     


    Egypte, Ethiopie, la guerre du Nil annoncée ? par AlQarra

    Sa conquête et son occupation de la Cisjordanie visaient à s'emparer des nappes phréatiques situées dans cette région. Le pillage des ressources en eaux palestiniennes par Israël est bien documenté la répartition scandaleuse au profit des colons juifs sionistes aussi. Ses tentatives pour s'emparer des réserves d'eau du Sud Liban inclus sa guerre d'occupation du Sud Liban de 1982 à 2000 et sa nouvelle tentative en 2006 où son armée a été battue par la Résistance libanaise ne fait que confirmer son talon d'Achille : la menace d'une pénurie d'eau.

    Sa conquête et son occupation depuis 1967 du Golan syrien visent également à s'approprier les eaux du Jourdain à sa source inclus en soutenant des groupes terroristes Al Nusra/Al Qaeda qui combattent actuellement l'Armée Nationale Syrienne sur le Golan pour le compte d'Israël.

    Selon un officier autrichien qui faisait partie des 380 soldats autrichiens déployés au sein de l'UNDOF (United Nations Disengagement Observer Force) et qui viennent de quitter le Golan occupé victimes d'agression de ces terroristes Israël fournit depuis plusieurs mois déjà une aide importante à ces derniers. Selon les révélations qu'il a faites au journal palestinien al -Manar l'armée israélienne fournit une aide importante dans les domaines logistique, militaire (armement) et médical aux opposants armés dissimulés au sein de la population civile syrienne prise en otage dans certains villages du Golan.

    Lors d'une déclaration faite après être rentré en Autriche il a affirmé qu'il existait un QG conjoint entre les groupes terroristes armés et l'armée israélienne pour coordonner les opérations contre l' Armée Nationale Syrienne. Ce QG coordonne aussi l'évacuation des terroristes blessés vers l'hôpital militaire de campagne installé dans une colonie kiboutz et pour les cas les plus graves vers l'hôpital israélien de Safed.

    L'armée israélienne est en contact permanent avec ces groupes terroristes et facilite l'entrée clandestine via la zone tampon sur la ligne de cessez le feu de 1974 d'armes et de combattants venant de pays voisins (Irak, Jordanie). On comprend dés lors l'intérêt d'Israël de voir ces troupes de l'UNDOF quitter le Golan occupé ce qui lui laisserait le champ libre sans témoin pour une aide plus substantielle en armes américaines stockées sur son "territoire" inclus des armes anti chars et des missiles sol air et ce d'autant plus qu'Obama vient d'annoncer que les US vont ouvertement - ils le faisaient déjà clandestinement- armer l'ASL/Al Nusra/Al Qaeda.

    Le ministre de la défense israélienne Moshé Ay'alon était ces jours ci en visite au Pentagone nul doute pour discuter des livraisons d'armes américaines via le Golan occupé.

    Israël siphonne les eaux du Nil Selon le site libanais Al Akhbar qui dit reprendre des informations communiquées par des hauts responsables égyptiens, Israël s'est entendu avec le gouvernement éthiopien pour acheter des bons du trésor finançant la construction d'un barrage "Grand Renaissance Nil" sur le Nil Bleu lui permettant de mettre la main sur l'eau du Nil.


    SUR LA ROUTE DU NIL (1/4) par nounou16


    L'Egypte a commencé à défendre ses droits aux eaux du Nil en lançant des poursuites juridiques contre le projet de barrage éthiopien qui contrevient à l'Accord sur les Eaux du Nil de 1929 interdisant de changer les quotas de répartition des eaux du Nil des pays le bordant ou de construire un barrage sans l'accord des autres pays.

    Un comité national egyptien a été formé pour suivre cette affaire qui pourrait dégénérer l'Egypte ayant proféré des menaces à peine voilées de recours à la force contre l'Ethiopie si ce dernier ne suspendait pas la construction de ce barrage.

    Il y a 8 mois le gouvernement éthiopien a émis des bons du trésor pour financer la construction de ce barrage "Grand Renaissance Nil". Une grande partie de ces bons du trésor ont été achetés via l'ambassade d'Ethiopie en Israël par des parties israéliennes. Par ce biais et en étant inclus comme pays faisant partie de la région Méditerranée Corne de l'Afrique Israël pourrait prétendre avoir des droits sur les eaux du Nil surtout si la Convention UN sur les Eaux dans cette région était signée et ratifiée.

    Cette Convention est un " accord cadre global donnant aux pays de la région le droit de partager les ressources en eau et de redistribuer les quotas " annulant de fait l'Accord de 1929 ce que cherche à obtenir Israël. Israël a des installations militaires à l'extrémité de la Mer Rouge incluse une base dans l'archipel érythréenne de Dahlak qu'Israël a acquis lorsque l'Erythrée faisait partie de l'Ethiopie.

    L'Erythrée a également autorisé Israël à installer une station d'espionnage du Mossad dans les montagnes des îles Hanish en bordure du Soudan.

    Israël a offert son expertise en matière de gestion d'eau et d'agriculture dans certains pays africains tels l'Ethiopie, la Zambie, le Zimbabwe, Malawi, Botswana, et le Mozambique. De nombreux "experts" israéliens y sont présents.

    Israël est aussi à l'origine de la partition du Soudan ses experts militaires ayant soutenu en les armant et en les entraînant les rebelles pour s'emparer des ressources pétrolières du Sud Soudan.

    Ses agents d'influence aux US et en Europe ont été trés actifs dans la campagne fabriquée pour accuser le gouvernement soudanais de génocide au Darfour.

    A la fin des années 90 des discussions directes ont eu lieu entre Israël et l'Ethiopie débouchant sur une offre faite à l'Egypte de voir son quota d'eaux du Nil augmenté en échange l'Egypte devait s'engager à en vendre une partie à Israël. L'Egypte de Moubarak a refusé.


    Les chûtes du Nil, depuis le barrage! un petit... par claude-mawas

    L'Egypte et le Soudan qui ont des intérêts communs concernant les eaux du Nil ne sont pas arrivés à se mettre d'accord pour organiser un front commun face à Israël qui a profité de la séparation du Soudan en deux entités Nord et Sud pour signer un accord avec le Sud pour mettre la main sur les eaux du Nil.

    En Egypte des tensions sont apparues récemment entre les Frères Musulmans au pouvoir et l'armée sur ce dossier trés épineux des eaux du Nil forçant le président égyptien Pharaon Morsi à émettre des menaces à peine voilées d'avoir recours à la force si l'Ethiopie ne suspendait pas sa construction du barrage " Grand Renaissance Nil".

    La politique juive sioniste a toujours été d'étendre son influence bien au delà de son territoire que les responsables juifs sionistes ont bien pris soin de ne pas délimiter par des frontières leur laissant ainsi toute possibilité d'annexer par la force ou la corruption tout ce qui est considéré comme faisant partie de ses intérêts vitaux dont l'eau.

    Sa tentative de main mise à des milliers de kilomètres des eaux du Nil rentre dans ce projet global de "Grand Israël". du Nil à l'Euphrate.* *

    Ceux parmi les Juifs sionistes extrémistes qui n'ont de cesse de concrétiser le mythe ethno religieux du "Grand Israël" s'appuie sur la légende juive compilée dans la Bible juive qui contient deux passages sur la domination judéo sioniste du Moyen-Orient.

    En décrivant l'alliance de D. avec Abraham, la Genèse 15:18 écrit: «A ta descendance je donnerai ce pays à partir du fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve Euphrate. » Ensuite Moïse annonce aux Juifs dans le Deutéronome 11:24, que «tout endroit où vous poserez la plante de vos pieds sera vôtre. Vos frontières iront à partir du désert jusqu'au Liban et du fleuve, le fleuve Euphrate, à la mer de l'Ouest. »

    Depuis "sa création" Israël n'a de cesse de concrétiser ces prophéties et cette mythologie qu'il tente d'imposer au reste du monde en multipliant directement ou indirectement les bains de sang.

    Dimanche 16 Juin 2013

    Mireille Delamarre

    Source :http://www.planetenonviolence.org/Israel-Siphonne-Les-Eaux-Du-Nil_a3124.html

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  • Peinture à l'huile en cours .Mohamed Aib .Montreal Juillet 2014.

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